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06/11/2008

In Hope we trust

Suis je une nouvelle victime de l'Obamania qui sévit dans nos contrées et dans le monde, du Kenya aux confins de la Terre Adélie? Non. Réaliste et terre à terre, je considère que le nouveau président des Etats-Unis d'Amérique ne pourra, de toute façon, que faire mieux que le triste bougre qui siège encore à la Maison Blanche, W.

 

En effet, ce président a entrainé son pays dans une guerre sans fin, dite guerre contre le terrorisme, violé les libertés au nom de la défense de la démocratie...

 

L'élection de Barack (le béni en arabe) Obama mettra t-elle fin au bagne/chenil de Guantanamo, à la stratégie (?) américaine/Otan en Afghanistan, aux mesures liberticides (Ecoutes de la NSA, Patriot Act), au cynisme ambiant à la Maison Blanche digne du Prince de Machiavel porté à son paroxysme sous le règne de l'administration Bush-Cheney. Qui se souvient encore d'un Donald Rumsfeld, responsable en chef des abus commis à Abou Ghraib en Irak, d'un John Ashcroft, ministre de la justice, qui a tou fait pour biaiser les balances au nom de la sécurité nationale. Que n'a t-on pas cautionné au nom de la sacro-sainte sécurité nationale!

 

En tout cas, dès l'annonce de la victoire d'Obama à la présidence américaine, les marchés financiers se sont redressés. Il s'agit peut être là d'un des premiers signes de reprise de confiance dans l'avenir.

 

Un avenir ou la première démocratie mondiale n'utilisera plus la procédure dite de rendition (extrader vers des pays ou la convention de Genève ne s'applique pas de supposés terroristes afin qu'il soit soumis à la torture), ou elle ne fera plus la guerre au nom de la paix, ou elle ne rognera plus les libertés au nom de la sécurité, ou elle ne traitera plus ses ennemis comme des "combattants illégaux" mais comme des hommes ayant le droit, malgré leurs crimes supposés, d'être défendus et protégés par la justice.

 

Un avenir ou la première puissance mondiale prendra enfin en compte son rôle de leader mondial. Leader économique, certes, mais également leader des démocraties dans un monde ou les courants passéistes et rétrogrades ont le vent en poupe.

 

Un avenir, ou en politique étrangère, le nouveau président devra subir le négationisme du président iranien Ahmadinedjad, l'imbécilité grossière d'un Chavez, le stalinisme d'un Kim Jong-Il, la froideur d'un tandem Medveded/Poutine, la fumée d'un Havane des frères Castro mais pourra compter sur de solides alliés (France-Allemagne) et non plus des vassaux à l'exemple de la Grande Bretagne ou de la Pologne.

 

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