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28/04/2014

L'été 1944

 

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     Beau document sur France 3 ce soir, dont quelques minutes consacrées au Vercors. Malheureusement, une fois de plus, l'imprécision des chiffres concernant le massif est à souligner. Non, le 14/07/1944, le parachutage à Vassieux ne fut pas le résultat de 72 FORTERESSES Volantes américaines mais de 36 (Chiffre déjà considérable) agissant dans le cadre de l'opération Cadillac, soit autant que le 26/06. Le chiffre de 36 est confirmé par le général Ziegler, présent au sein de cette mission en tant qu'observateur.. Mais comme le chiffre de 72 (Légende du Maquis oblige) est repris dans l'immense majorité des ouvrages consacrés au Vercors...(Joseph la Picirella parle de 36 avions dans son ouvrage, Combattant du Vercors, mais le chiffre de 72 se trouve lui sur l'un des panneaux de son musée à Vassieux en Vercors)

 

Pour les pertes du maquis du Vercors, le chiffre de 639 est actuellement celui de référence, mais il date de 1945, résultant d'une commission d'enquête américaine. Le reportage évoque le chiffre de 650, conséquence de l'attaque du massif à l'été 1944. En réalité, ce chiffre englobe l'ensemble des pertes pour l'année 1944, le nombre de mort lors de l'opération Bettina (Attaque du massif), s'élèvant déjà à 450.

 

Et puis par facilité et surtout faute de temps, le reportage étant consacré à la libération de la France en 1944 et non à la bataille du Vercors, le sentiment de trahison est évoqué mais la tragédie du massif est résumée en deux faits : Une mobilisation prématurée et une dépendance totale de la France Libre vis à vis de ses alliés (parachutages et aviation).

Mais cette mobilisation prématurée est une conséquence des ordres tranmis par la DGSS à Descours via Chavant (Ce dernier s'était rendu à Alger fin mai pour savoir si le Plan Montagnard était toujours d'actualité) alors que le chef militaire du Vercors, François Huet, était lui partisan de la prudence, jugeant que le débarquement en Normandie se déroulait bien loin des contreforts du massif.

Deuxièmement....pourquoi donc envoyer début juillet une mission, Pacquebot, chargée d'amménager un terrain d'atterissage à Vassieux en Vercors...alors que la France Libre n'aura jamais les moyens d'y envoyer le moindre avion. (Le lieutenant colonel CONSTANT, correspondant de M Chavant à Alger avait promis entre 3000 et 4000 parachutistes, selon les versions) Fin juillet, seuls 30 commandos seront parachutés dans la Drôme....

 

Le Vercors n'a pas été trahi mais il a été victime de "légèretés" coupables

22/04/2014

Ce que je deviens....

Bonjour à tous

Je n'écris plus beaucoup ces derniers temps et pour cause...: Je suis un jeune papa fort occupé avec son petit Léo et , de plus, depuis deux semaines, je suis le nouveau médiateur du patrimoine au Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors (Contrat de 6 mois).

Je viens donc de passer une grande partie de mon temps libre à consulter les archives du musée et à me familiariser avec une partie des objets de sa collection. Je me suis lancé également, sur les pas de Joseph La Picirella, dans un inventaire de l'ensemble des victimes, tant civiles que militaires, tombées dans le massif du Vercors lors de la seconde guerre mondiale. Le travail formidable de M La Picirella est une source précieuse pour mes recherches. Mais contrairement à lui, j'inclus dans mon travail l'Ensemble des victimes, qu'elles soient tombées entre 1943 et le 15 août 1944 (date du retrait des troupes allemandes du massif) dans le Vercors ou à proximité. J'inclus également les victimes ayant un lien direct avec le massif (Agent de liaison capturé à Lyon, mais en mission pour le compte des chefs de la Résistance du Vercors par exemple, résistants déportés et morts dans un camp de concentration en Allemagne) ou qui sont morts dans ses environs en tentant d'interdire le bouclage du massif par la Wehrmacht en juillet 1944 (Je pense ici aux résistants de la Drôme, tombés entre Crest et Die entre le 21 et le 23 juillet 1944)

 

Ce travail, un parmi d'autres en ce moment, ne m'empêche pas de partir tôt le dimanche matin afin de m'adonner à l'une de mes passions : La chine. Bon, je l'avoue, je reviens souvent bredouille (*) , mais hier matin, à Saint Donat sur l'Herbasse, j'ai pu dénicher l'objet présenté ci dessous, un élément important et qui manquait à ma collection jusqu'ici :

 

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Pour l'aurez reconnu. Il s'agit d'un chamois, un de ceux qui peuvent figurer sur les tombes ou autres monuments commémoratifs du Vercors. Celui-ci, fut trouvé par le vendeur dans un grenier à Génissieux (Drôme) Il n'a jamais été fixé et il a du rester, de longues années, oublié avec de vieux objets obsolètes.

Il vient donc enrichir un peu plus ma collection et m'a servi dès ce matin avec une classe de lycéens venu visiter le musée de la Résistance de Vassieux. Il vient également compléter ma collection consacrée au Vercors avec notamment mon insigne Chamois, récupéré il y a quelques mois.

Bonne soirée et très vite.

* Cette fois un peu moins : Un jerrycan anglais 1944 WATER moins classique que son homologue pour l'essence, une lampe pliable de type Montjardet pour soldat 14-18