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06/11/2010

A méditer

"En reconnaissant le crime, en présentant des excuses et des regrets, nous ouvrons la voie au pardon et à la réconciliation". Boris Tadic, devenu jeudi le premier président serbe à se rendre sur les lieux du massacre de plus de 200 Croates, perpétré en 1991 à Ovcara, près de la ville-martyre de Vukovar. Il a déposé une gerbe de fleurs sur le site de l'ancienne exploitation agricole où une fosse commune demeure l'un des symboles douloureux de la barbarie serbe pendant le conflit. Une déclaration à méditer dans un pays, comme le mien, qui a tant de mal à reconnaître ses crimes et ses erreurs passées.

 

 

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