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22/11/2010

Devoir de mémoire

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Au deuxième plan, les "Trois pucelles" sur lesquelles était planté le drapeau tricolore alors que la France était encore occupée par l'Allemagne nazie. Visible de Grenoble, ce drapeau représentait le retour d'une souveraineté volée sur une petite partie de notre pays. Le 3 juillet 1944, la République fut restaurée par "Clément", le chef civil du Vercors. Quinze jours plutôt, Saint Nizier avait déjà subi deux attaques allemandes, attaques lancées pour tester les forces françaises de l'Intérieur, en hommes et mieux connaïtre leur équipement.

 

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La nécropole de Saint Nizier où sont enterrés 98 soldats de l'ombre, morts pour la plupart lors de l'investissement du plateau du Vercors en juillet 1944.

 

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Un des nombreux inconnus morts pour la France. Près d'une dizaine pour une nécropole qui compte 98 tombes. Etrangers combattants au sein des FFI, maquisards trop méconnaissables pour être identifiés ou résistants ayant brûlé ou dissimulés leurs papiers pour ne pas compromettre leurs proches...

 

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L'adjudant chef puis lieutenant Chabal, appartenant au 6ème BCA reconstitué, trouva la mort héroïquement avec ses chasseurs à Valchevrière lors d'un combat inégal l'opposant aux troupes du général allemand Karl Pflaum. Inférieur en armes et en effectifs, les hommes de Chabal firent "Sidi Brahim" dans une tentative desespérée pour bloquer la progression allemande vers le sud du plateau et ainsi empêcher la jonction entre les forces terrestres et les troupes aéroportés SS se trouvant à Vassieux.

 

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Mort pour la France, sans doute en mai 1944, la date et lieu de son exécution nous étant toujours inconnus. Son corps n'a jamais été retrouvé. Aussi ne subsiste-t-il de ce héros de la Résistance dauphinoise, qu'une tombe virtuelle, une tombe sans corps, au cimetière militaire de St Nizier, sur cette terre du Vercors qu'il était sur le point de rejoindre, lorsque la Gestapo a contrecarré son dernier projet.

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Le lieutenant Esseyric et ses hommes furent attqué par des troupes allemandes le 29 janvier 1944 dans la village de Malleval, au nord ouest du Vercors. Surpris les résistants présents furent pratiquement tous exterminés. Des maisons du village furent incendiés et des civils furent lachement assassinés. 

 

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