06/08/2010
Ma revue de presse du Jeudi 5 août 2010
Notre président bien aimé, notre conductador à talonnettes, Nicolas Sarkozy, a annoncé mercredi avoir confié une mission sur la prévention de la délinquance juvénile au secrétaire d'État à la Justice, Jean-Marie Bockel, qui compte organiser à la mi-octobre des "assises" réunissant tous les acteurs concernés. Et dire que certains pensaient que le leader charismatique du micro-parti Gauche Moderne et ancien maire socialiste de Mulhouse serait cantonné jusqu'à la fin du quinquennat à un rôle de figuration au sein du gouvernement. Et les assises de la "trahison" en compagnie de Besson et cie, c'est également pour la rentrée? Il faut dire que jusqu'à présent, après un bref passage au secrétariat à la coopération, le pauvre Bockel s'ennuyait grave auprès de MAM, place Vendôme.
Toutes les apparitions publiques du pape Benoît XVI lors de son voyage en Grande-Bretagne, du 16 au 19 septembre, seront payantes, apprend t-on auprès de plusieurs médias italiens. Le mieux serait de restaurer les fameuses indulgences afin d'éviter le purgatoire à moult pécheurs et ainsi remplir les caisses du Vatican désespérément vides en cette période de baisse de dons des fidèles et d'indemnisation des victimes d'actes de pédophilie. Mais selon une de nos informations, Rome a abandonné cette idée devant l'effort financier colossal et les montages que devraient consentir l'Eglise pour se payer à elle même les égarements d'une partie de ces vicaires. Une autre solution serait de demander à l'amicale des descendants d'anciens nazis présente notamment en Amérique du Sud une contribution pour remercier l'Eglise de sa précieuse collaboration dans le réseau Odessa notamment, organisation crée par la SS à la fin 1944 pour sauver les pauvres dignitaires nazis. Mais là, l'Eglise craint peut être à juste titre une polémique...
Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, rival de Ségolène Royal en Poitou-Charentes, démissionne de son poste au conseil régional. Dans une lettre à la présidente PS, il estime avoir rempli sa «mission d'installer un intergroupe d'opposition organisé et efficace». Il faut dire qu'il avait lamentablement échoué lors de sa mission précédente, celle reconquérir le fief de l'illuminéé du Poitou. Heureusement pour Bussereau, le non cumul des mandats pour un ministre est un lointain souvenir et à la même valeur qu'une promesse de campagne du candidat Sarkozy. Il reste donc conseiller général et maire adjoint dans cette même région. Nous ne considérons pas assez nos surhommes en France capable de cumuler autant de travail.
27% : C'est le pourcentage de jeunes âgés de 15 à 24 ans qui se déclarent prêts à continuer de conduire en cas d'annulation ou de suspension de leur permis, révèle un sondage réalisé par Volvo, en partenariat avec l'institut CSA. 17% d'entre eux reconnaissent prendre le volant après avoir consommé de la drogue ou de l'alcool. Pourtant, 77% des 15-24 ans citent la conduite avec un taux d'alcoolémie supérieur à la limite autorisée comme principale cause d'accident de la route. Pourtant...toujours "Jeune et con" comme dirait Damien Saez.
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a effectué mercredi soir une patrouille avec la Brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble dans les quartiers sensibles de la ville, dont celui de la Villeneuve ou de graves incidents avaient eu lieu pendant trois nuits du 16 au 18 juillet. M. Hortefeux a effectué ces patrouilles en dehors de toute présence des médias qui n'avaient pas été prévenus, alors qu'il était arrivé à Grenoble en fin d'après-midi mercredi, avant d'installer, jeudi matin, le Groupe d'intervention régional (GIR) de l'Isère. En dehors de toute présence de médias, c'est assez rare pour être signalé. Décidément, Brice n'a rien compris aux attentes de son ami de trente ans et actuel président pour qui la gesticulation, les déclarations martiales et les sorties ultramédiatiques sur le terrain tiennent lieu de politique en matière de lutte contre l'insécurité
Six mois de travail, quarante-six personnes auditionnées, des déplacements aux quatre coins de l'Europe... Les vingt sénateurs de l'opposition et de la majorité qui planchaient sur le rôle des industries pharmaceutiques dans la gestion de l'épidémie de grippe A sont venus à bout de leur enquête. Leurs conclusions, qu'ils présentent ce jeudi et que Le Point.fr révèle en exclusivité, sont accablantes. Si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est accusée d'avoir surestimé la menace, la France est soupçonnée au mieux d'incompétence, au pire de conflit d'intérêts...A suivre.
09:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
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