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05/04/2010

Urbi et orbi

Certains représentants du Saint Siège s'érigent et s'agitent de manière frénétique, actuellement, pour dénoncer les multiples attaques, qu'ils jugent portées en dessous de la ceinture, à l'encontre du pape Benoît XVI, accusé d'avoir couvert, par son silence assourdissent, des cas de prêtres pédophiles avant qu'il n'accède au rang de vice-dieu infaillible en avril 2005. Nombreux sont aujourd'hui ceux qui s'attirent ainsi les foutres du Vatican par leurs nouvelles prises de position. Et puis la presse, à l'affût de la moindre information, envoit désormais la purée sur le sujet. Pour le défendre, d'autres sèment la zizizanie et mettent sans dessus-dessous les rapports étroits qu'entretient l'Eglise catholique avec la communauté juive notamment. A l'heure ou le procès en canonisation du défunt Jean Paul II traîne en longueur faute de miracles incontestables, il semble miraculeux que des dizaines de pédophiles au sein de l'Eglise ait échappé à la justice humaine pendant toutes ces années sans un soutien actif de la part de Rome.  Bref la position actuelle du Vatican reste des plus précaire alors que pas un jour ne se passe sans qu'un nouveau scandale n'éclate.

Les calottes, hier encore, de couleur écarlate perdent de leur superbe et se font de plus en plus porter pâles. Les cardinaux ne semblent pas disposer  de capotes assez grandes pour se protéger des multiples scandales qui secouent l'Eglise et atteignent la figure du saint père. Il aurait fallu depuis longtemps décalotter et défroquer certains représentants du christ si prompt à hisser pavillon en présence de certaines ouailles innocentes.

Tous, du prêtre au cardinal, serrent les rangs, et accessoirement les fesses, devant la fronde qui s'élève dans le monde après les multiples révélations des dernières semaines. Ce n'est pas encore la débandade totale, le pape Benoît XVI n'a d'ailleurs pas cru bon d'y faire allusion lors de son homélie du dimanche pascale, mais la panique pourrait naître si de nouvelles accusations  voyaient le jour.

Il est certain que Benoît XVI, ancien préfet de la Congrégation de la foi, susse par le passé les dérives de certains des représentants de l'Eglise catholique. Mais il les a couvert afin de préserver, lui si hostile aux moyens de protection et de contraception, certains pêcheurs dans leurs fonctions durant l'enquequete.menée au sein du Vatican. Bref la pilule reste difficile à avaler pour beaucoup.

Ce qui est certain, c'est que le doute pénètre l'esprit des fidèles après que le vice de certains est pénétré certains orifices après l'office. Quand il s'agenouille à hauteur de braguette pour recevoir le corps du Christ, le croyant est désormais tourmenté. Alors qu'il avale ce corps étranger, ses pensées sont toutes emplies des révélations passées. Bref la masturbation intellectuelle concernant l'Eglise ne fait que commencer.

Les serviteurs de Dieu se trouvent à la croisée des chemins, l'Eglise ayant les jambes écartées, l'une plantée solidement  dans le passé et ses traditions, le fameux célibat des prêtres en est un exemple, et l'autre attirée par une volonté de réformes à l'heure ou les bancs des édifices religieux se vident, que l'érection de nouveaux lieux de culte n'est plus d'actualité et que les fidèles ne font plus la queue pour aller à la confession.

Que Dieu vous pénisse donc. Certains prélats méritent de la part de nos seins, après  la preuve de leur cul-pabilité, un châtiment  exemplaire.