23/08/2010
Exil intérieur?
Commençons notre petite note par un extrait d'une dépêche du Point : "Malgré une forte présence médiatique au mois d'août, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux ne bénéficie pas d'un surcroît de popularité auprès des Français (34% d'opinions favorables, stable) même s'il progresse auprès des sympathisants FN (48%, +9 points)". Tiens, tiens, on voit que le travail paye. Mais l'UMP parviendra t-elle à capitaliser cette petite popularité auprès des électeurs du Front National lors des prochaines élections présidentielles ? Ou est ce que la Marine marchande n'aura plus qu'à récolter le graines de la haine semées par le gouvernement français, forte d'un programme désormais légitimé par ce dernier?
Après le prêtre lillois qui a renvoyé sa médaille de l'Ordre National du Mérite à Brice Hortefeux, c'est maintenant un médecin anesthésiste de Pau, Anne-Marie Gouvet, engagée auprès d'organisations humanitaires, qui a décidé de refuser la Légion d'honneur en protestation contre la politique d'expulsions menée par le gouvernement. Aux dernières nouvelles, tous les décorés cités dans l'affaire Bettencourt-Woerh n'auraient pas eu cette délicatesse d'esprit de la renvoyer. La légion d'honneur, un simple outil de copinage, un petit hochet que l'on brandit pour obtenir quelques faveurs?
Le jeune militant UMP raillé en 2009 par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui avait été condamné pour racisme à la suite de ces propos, a annoncé lundi sa décision de quitter le parti majoritaire. Il a simplement mis beaucoup de temps pour comprendre enfin la bonne blage d'Hortefeux sur les auvergnats. Lire la suite ici
07/12/2009
Haut débile
Samedi, de sa région Poitou-Charentes d'adoption, Ségolène lançait un nouveau pavé dans la mare socialiste avec sa nouvelle initiative très médiatique consistant à offrir une alliance au MoDem, alors en plein congrès d'Arras, de François dès le premier tour des régionales de mars prochain. Vincent, l'ancien bras droit de Ségolène au sein du courant Espoir à Gauche et membre fondateur du RESR, le Rassemblement Ecologique Social et Républicain, ne condamne pas se rapprochement mais demande du temps au temps et surtout pas de précipitation. Il lui reproche surtout de lui avoir volé la vedette une fois de plus, lui aussi étant un partisan de l'ouverture au centre. Benoît, lui, est résolument contre cette initiative, tant au plan local qu'au niveau national et l'a réaffirmé dimanche dans l'émission + Clair. Le rassemblement doit se faire en direction des partis de la gauche institutionnelle (Verts, PCF, PRG, MRC) et non vers le centre, « issu de la droite ». François, surnommé autrefois « flamby » ne pense pas non plus que cette alliance soit vraiment opportune. Il va sans doute falloir que l'ancien premier secrétaire du PS trouve une synthèse pour répondre à cette question. Dominique, lui, reste au dessus de tout ça et continue sans doute de bien se marrer, là bas à Washington tout en sauvant le monde à la tête d'une institution responsable de crises passées. Loin de la cuisine politicienne interne du PS, il capitalise sur sa pomme de beaux sondages, certes basés sur du vent, dont l'un le propulse futur président de la République en 2012. Laurent, lui reste en retrait. De toute façon, il ne manque à personne et sa côte de popularité ressemble désespérément à un encéphalogramme plat. Il laisse à son fidèle lieutenant et ancien ministre de la ville sous Lionel, Claude, le soin de s'exprimer. Martine ne sait pas fait encore entendre depuis la nouvelle sortie de sa rivale bien qu'elle est déjà affirmé que la porte était ouverte. Martine est peut être assez mal placée pour s'exprimer sur ce sujet, s'étant alliée en 2008 dès le premier tour avec le MoDem pour conserver sa mairie de Lille. Et cela dès le premier tour. Une élection gagnée, c'est bien ; Mais dès le premier tour, avec son côté plébiscite, c'est encore mieux. C'est peut être ce que recherche Ségolène dans sa région, où une élection triomphale pourrait lui servir de nouveau tremplin pour les primaires qui s'annoncent sans doute pour 2011 au parti socialiste. Manuel et Pierre restent en embuscade.
Comment perdre des suffrages
S'allier avec le parti de François Bayrou, le Mouvement Démocrate, dénommé pour faire djeun's et branché, le MoDem, c'est avant tout prendre le risque perdre des suffrages essentiels à gauche pour le parti socialiste. Que le Modem propose de reporter ses suffrages sur les candidats issus de la gauche, tant mieux, mais cela ne doit pas prêter à des tractations de couloirs avec cette formation politique, qui n'est avant tout qu'une écurie présidentielle pour François Bayrou. Ce dernier a capitalisé un certain nombre de suffrages sous son nom en 2007, arrivant en troisième position (18,57%), ce qui s'explique par les personnalités très controversées, Royal et Sarkozy, présentées par les deux plus grands partis politiques français. Mais depuis, le Modem, a enchaîné les échecs électoraux, s'est pris une véritable tolle au dernier scrutin local (3,70% aux élections municipales de 2008 dans les communes de plus de 3500 habitants) et n'a guère brillé lors des élections européennes de juin dernier. (6 élus)
Le MoDem, combien de divisions ? Ce nouveau parti revendique entre 60 000 et 70 000 adhérents alors que Christophe Ginisty, ancien membre du conseil national du MoDem avançait le chiffre de 15 000 au moment de sa démission en août dernier. A titre de comparaison, le PCF, c'est 100 000 militants à jour de cotisation, le Front de gauche, sans doute autour des 6000 et les Verts aux environs des 9000. Le parti de Marie George Buffet allié au Front de Gauche de Jean Luc Mélenchon, transfuge du parti socialiste, a retrouvé quelques couleurs lors des dernières élections. Ce résultat comme celui enregistré par Europe Ecologie ne traduit pas un gauchissement d'une partie du corps électoral mais un véritable malaise chez nombre de militants socialistes.
Comment oublier que la campagne présidentielle de 2007 a été essentiellement construite avant le premier tour de l'élection contre la personnalité de François Bayrou. Alors vraies critiques ou simples ajustages politiques ? Combien de bien de fois, le patronyme du président du Modem a-t-il été accolé à sa réforme manquée concernant l'aménagement de la Loi Falloux sur le financement par l'état de l'école privée ? Certes les hommes changent...mais évolution de pensées ou simple positionnement politique.
Aujourd'hui, cette alliance entre le Modem et le PS est remis sur le devant de la scène par les mêmes qui rejetaient toute alliance au premier tour de la présidentielle de 2007. Une proposition de Michel Rocard, qualifiée à l'époque de « baroque » par la candidate socialiste, Ségolène Royal. Daniel Cohn-Bendit, avocat d'une coalition écologique rassemblant le plus large possible ne considère apparament plus Bayrou comme « trop minable ».
Vers un nouveau vote sanction?
Comment ne pas considérer le succès d'Europe Ecologie, aux élections européennes de juin dernier, comme étant en partie la conséquence d'un vote sanction contre l'attitude du parti socialiste, et son positionnement politique considéré comme n'étant pas assez à gauche pour beaucoup de ses militants ou sympathisants. Le rassemblement doit se faire à gauche avec toutes les forces politiques qui acceptent de prendre leur responsabilité et mettant en place une alliance pour gouverner. (Ce qui exclu le NPA d'Olivier Besancenot et les différents groupuscules trotskistes cantonnés dans leur rôle de pourfendeur de la gauche traître)
Le Modem aujourd'hui, c'est 3 députés sur 577 à l'Assemblée nationale. Le positionnement politique de ce parti nous renvoie au MRP de la IVème république ou au parti radical sous la IIIème. Ces partis, membres de toutes les coalitions gouvernementales, faisaient et défaisaient les coalitions gouvernementales aux grès des sujets et des circonstances. En faisant la pluie et le beau temps sur les bancs de l'Assemblée Nationale, ils étaient en grande partie responsables de l'instabilité politique caractéristique de ces régimes.
Le parti socialiste grâce au président Sarkozy a un boulevard devant lui. Il va sans doute, comme en 2004, remportait une majorité de régions grâce au scrutin à deux tours. Mais pour éviter un nouveau vote sanction en 2012, il s'agit d'affirmer dès maintenant un choix politique clair. Le Rassemblement, oui, mais pas avec n'importe qui.
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03/12/2009
L'avenir de nos enfants
Le réchauffement climatique n'est pas une fatalité mais pour cela des mesures d'urgence sont à prendre tout de suite. Telle est la leçon que l'on pourrait tirer de ce documentaire réalisé par Gaël Derive et projeté mercredi 2 décembre salle Jean-Villar à Romans. La ville de Romans proposait en effet une conférence thématique sur le climat à une semaine de l'ouverture du sommet mondial de Copenhague, suivi d'un débat avec le réalisateur, spécialiste du climat. Cette soirée servit également pour la remise de documents portant sur le bilan du programme développement durable de la ville et d'un appel à la participation citoyenne des romanais afin qu'ils rejoignent la commission extra municipale Agenda 21. Notons en outre que cette soirée a attiré plus de 250 personnes, ce qui en dit beaucoup sur l'intéret que porte nos concitoyens à le sujet.
Point de fatalité en effet au dérèglement climatique, mais un constat accablant réalisé en tout objectivé, sans tomber dans le pathos (Mis à mis à part l'image de l'ours polaire que l'on retrouve dans tous les documents du genre..), de la l'état de notre planète.
Et pour commencer, un véritable réquisitoire sur l'action de l'homme lors du siècle passé avec des chiffres chocs et des images à l'appui.
La température a augmenté de 0,74° au cours du siècle passé. Certes ce chiffre semble bien modeste mais il s'agit ici de souligner que cette progression s'accentue d'année en année et que la courbe ressemble de plus en plus à une courbe exponentielle.
Jusqu' à présent, en raison de cycles et de l'activité du soleil, qui est elle aussi irrégulière, les écarts se situaient entre -0,2° et + 0,2° sur les 2000 ans passés. Ce n'est plus le cas maintenant et c'est bien l'action de l'homme qui est responsable pour 90% dans le processus de changement, ou plutôt de dérèglement climatique.
Entre le début 1850 et l'enregistrement des courbes de températures, les dix années les plus chaudes se situent au cours de la décennie passée avec un pic en 2005 qui semble bien être l'année la plus chaude depuis des siècles, voir des millénaires. Cet « exploit » est bien entendu à mettre au compte de l'homme et du mode de société basée sur la consommation de masse et le gaspillage, extrêmement énergétivores et émettrices de GES (Gaz à effet de serre)
Ce réchauffement climatique se constate pour la première fois depuis la création de la Terre à l'échelle d'une simple vie d'homme. Les glaciers reculent et avec eux les réserves d'eau douce qu'ils représentent. Cette fonte a pour principale corolaire l'augmentation du niveau des mers et océans, 17 cm au XXème siècle. Cette fonte s'accélérant, le niveau augmente de 3 minimètre par an mais de façon inégale selon les zones géographiques étudiées
Cette fonte des glaciers atteint également la première réserve d'eau douce du monde, à savoir l'Antarctique qui perd chaque année près de 75 milliards de tonnes de glace. Cette glace qui disparaît entraîne le problème de l'hausse du niveau des océans mais pose également la question du taux de salinité dans l'eau et l'équilibre général des courants marins.
En France, cette hausse de la température se traduit par une moyenne de + 1° au cours du siècle passé, bien que cette moyenne cache des inégalités, cette augmentation n'étant « que » de 0,6° pour le nord est de la France pour 1,4° pour une ville comme Grenoble, ville du réalisateur.
Cette hausse des températures se traduit notamment dans la précocité des vendanges, certaines ayant été avancées de 2 à 3 semaines en 30 ans. Et ce n'est là qu'en exemple parmis tant d'autres.
Les principales sources des GES.
L'énergie occupe la première place. Pétrole, charbon, gaz, déforestation pour la cuisine et le chauffage dans de nombreuses parties du monde. L'énergie représente à elle seule 26% des émissions mondiales de GES. En France, l'énergie produite pour les habitations occupe la première place. C'est donc l'un des principaux chantiers sur lequel il s'agit d'intervenir, le parc d'habitat français étant assez ancien. Suivent l'Industrie (19%), l'Agriculture (L'emploi d'intrants azotés et la filière bovine grande émettrice de méthane), les Transports (13%), l'Habitat (8%), la Déforestation (17%) et les Déchets (3%) Ces derniers émettent des gaz qu'il s'agit de récupérer pour produire de l'énergie.
Chaque décennie, c'est 2% du total de nos forêts qui disparaissent. Véritable poumon de la terre, les arbres capturent de grande quantité de carbone, tout comme les micro-organismes des océans que sont les phytoplanctons. Victime de coupe pour l'exploitation commerciale ou pour permettre d'agrandir les parcelles réservées à l'élevage, les forets ne peuvent plus assurer le rôle d'équilibreur qui leur était autrefois dévolu.
L'avenir nous appartient.
Si rien n'est entrepris dès aujourd'hui, le niveau des températures s'élèvera entre5 et 6° l'échelle de la Terre et il ne s'agit là que d'une moyenne. Des régions connaîtront des hausses beaucoup plus importantes. 10° par exemple pour une petite ville comme Romans en 2050. L'été caniculaire que nous avons connu deviendra la norme d'ici cette date.
Comme le soulignait Gaël Derive, l'homme n'est qu'une espèce parmi d'autres. Si rien n'est fait, c'est entre 20 et 40% des espèces qui risquent de disparaître. Cette perte de biodiversité aura des conséquences pour l'homme. Nous oublions que nous dépendons de la Terre pour vivre. De ses poissons pour leur chaire, de ses insectes pour le processus vital de pollénisation, de ses plantes et arbres, sources de soins et de matières premières, de ses oiseaux, objets d'observations, d'écoutes et de plaisir.
Aujourd'hui, un français rejette 8 tonnes de carbone chaque année. C'est quatre fois plus que la Terre ne peut en tolérer. Souvenons-nous du discours tenu en 2002 par Jacques Chirac : « La planète brûle mais nous regardons ailleurs ». Et depuis cette date, nous avons continué à faire l'autruche malgré de nombreux discours grandiloquents empreint de pathos et assez larmoyants d'une partie de notre classe politique.
Pour préserver notre mode de consommation, il faudrait non pas une mais donc bel et bien 4 Terre. Et encore, nous sommes loin derrière les américains. Les indiens et les chinois qui ont calqués leurs modes de développement sur le notre (Et ce n'est pas nous qui pourrions les blâmer pour cela) émettent de plus en plus de GES.
Au stade actuel, les humains rejettent 42 milliards de tonnes de carbone chaque année dans l'atmosphère. Mais soulignons une chose très importante : L'Afrique par exemple, qui n'est responsable que de 2% du total des émissions de GES au cours du siècle passé contre 30% pour les Etats-Unis et 28% pour l'Europe sera sans doute le continent le plus touché par les dérèglements climatiques induits par l'action des pays les plus riches (Inondations et sécheresses, stress alimentaire encore plus important...)
Ce que nous pouvons faire dès à présent.
Depuis 1990, la France a baissé ces émissions de 6%. C'est beaucoup mieux que d'autres puissances (+14% pour les USA contre une promesse faîte d'une baisse de 7%, + 22% pour le Canada...) mais ce chiffre ne traduit pas une véritable volonté politique (Progrès scientifique, délocalisations en Chine d'industries...) Et c'est encore insuffisant.
Notre température augmentera car n ce qui concerne le processus, c'est déjà trop tard. Par contre, cette augmentation pourra être limitée à 2°, ce qui se traduirait par des impacts modérés sur les écosystèmes mondiaux. Par contre une hausse, qui dépasserait ce cap fatidique des 2°, serait catastrophique pour notre planète et c'est bien contre ce péril qui nous guette et vers lequel nous allons en courant la tête baissée, que Gaël Derive voulait nous mettre en garde.
La France, membre fondateur et influent de l'UE doit rattraper son retard sur certains voisins en termes d'économie d'énergie et de recours aux énergies alternatives.
Il y a peu l'Union Européenne s'est engagé à faire 20% d'économie d'énergie à l'horizon 2020 ainsi que d'utiliser 20% d'énergies renouvelables dans le total de ses ressources toujours à la même date. C'est un pas important, mais qui reste insuffisant. 30% voir 40% serait un pourcentage plus pertinent et prometteur pour notre avenir.
L'avenir passe par la sobriété. Ne rentrons pas ici dans le débat sur la décroissance. Restons ici cantonner aux actions immédiates que nous pouvons mettre en place dont la généralisation des modes de production énergétique renouvelable (La marée, le soleil, le vent...)
A ce titre, une publication, le Guide du romanais responsable est une véritable mine d'informations pour adopter un comportement et avoir recours à des moyens pour économiser de l'énergie, être éco-responsable tout en faisant des économies tout court dans bien des cas.
Nous n'avons plus de temps à perdre car tout simplement nous n'en avons plus. Le crédit que nous avait accordé la Terre est arrivé depuis quelques années à échéance. . Il nous faut seulement une véritable volonté politique, au niveau local, national et international
Cette volonté politique dépend en grande partie de la couleur du bulletin de vote que nous glissons dans l'urne. Lors des dernières élections européennes, l'écologie a fait une entrée fracassante dans le débat politique français. En mars prochain, poursuivons dans cette voix en choisissant un parti qui défend avec courages de vraies propositions en matière d'environnement !
PS : Le Guide du Romanais Responsable, Lauréat du Concours Projets Citoyens mis en place par la mairie de Romans est vraiement à diffuser au-delà des murs de notre ville tant il recèle d'informations et de conseils pratiques.
22:20 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, europe écologie, climat, romans sur isère, gaël derive, france, politique, copenhague, réchauffement climatique, science, blog, drôme
27/11/2009
Identité nationale
Ce fumeux concept, utilisé pour des raisons électoralistes, les échéances de mars prochain arrivant à grands pas, est un concept mouvant, particulièrement difficile à définir. Processus suffisamment long pour, combiné avec le thème de l’insécurité que l’on attise souvent durant certaines périodes, masquer d’autres sujets brûlants de notre actualité politique. Ce rideau de fumée identitaire vise également à caresser l’électorat frontiste dans le sens du poil bien sûr mais également à souder une majorité UMP, un peu turbulente en ce moment, derrière son président.
Les trois milliards d’euros donnés aux restaurateurs sans contrepartie (Notamment en ce qui concerne les prix et la création d’emplois) au titre de l’abaissement de 19,6% à 5,5% de la TVA, la suppression de la taxe professionnelle sans compensation pour les collectivités locales, la réforme des collectivités territoriales sans consultation, les sondages de l’Elysée, payé par le contribuable et donnés à certains médias pour manipuler l’opinion (Figaro et LCI) (1), les affaires Mitterrand et Sarkozy., la taxation des indemnités pour les accidentés du travail, la hausse vertigineuse du chômage qui n’a d’égale que celle non moins colossale de nos déficits français et de notre dette publique, voilà quelques sujets qu'il s'agit de rapidement chasser de l'espace médiatique au profit de thèmes concensuels pour la base conservatrice du parti(2)
L’Identité Nationale repose sur différents socles, issus de notre histoire commune. Les droits de l’Homme et du citoyen en forment l’un des principaux tout comme les concepts issus de la Révolution française et qui ornent l’ensemble de nos bâtiments publics, Liberté, Egalité, Fraternité. La laïcité est également très importante, car elle est garante de la démocratie, tout comme notre système politique, basé, en théorie, sur la séparation des pouvoirs.
Mais notre identité nationale doit également prendre en compte les pages sombres de notre histoire, et elles sont nombreuses. Or, calquée sur le discours du Front National, la position du président de la République est immorale. Selon Nicolas Sarkozy, la France doit arrêter la politique de la repentance. On ne doit pas s’appesantir sur le passé. Cette politique du déni s’inscrit dans la droite lignée du précédent gouvernement qui avait obligé par une loi, à mettre en exergue les bienfaits et autres aspects positifs de la colonisation.
C’était tout à l’honneur de Jacques Chirac d'avoir reconnu, cinquante ans après les faits, le rôle joué par l’Etat français de Philippe Pétain et de Pierre Laval dans la politique de déportation et d’extermination massive des juifs de France entreprise par les nazis.
Mais de nombreux autres chapitres sanglants restent ouverts : La guerre d’Algérie et les centaines de milliers de morts qu’elle a entraîné, le rôle trouble de la France lors du génocide au Rwanda, les liens occultes entre Paris et Alger lors de la sale guerre des années 90, le soutien de la République aux différentes dictatures qui ont ensanglanté le continent Africain depuis le début des années 60 les pages sombres de notre Histoire sont nombreuses.
C’est tout à l’honneur d’un peuple que d’être capable de s’élever au dessus des passions et des rancoeurs afin de faire la lumière sur ces faits et de reconnaître les propres torts d’un Etat.
L’idée de nation, elle-même, a évolué tout au long de l’histoire. Est une communauté d’appartenance, dont les critères d’admission reposent sur certains piliers (religion, langue, « sang »…) C’est ici la position défendue par les grands démocrates du Front National.
Pour nous, la nation, reste une volonté de vivre ensemble, une volonté commune d’avenir partagé qu’elle que soit la couleur de peau, l’orientation religieuse et la provenance géographique des individus de cette communauté. Mais le vivre ensemble reste un immense défi à relever. Et ce n’est pas avec les sorties de Brice Hortefeux et de Jacques Chirac que la tache va se simplifier afin de faire naître un véritable sentiment d’appartenance à une communauté en devenir ans cesse.
(1) La requête portait sur le montant des dépenses, l'utilisation des sondages dans des médias jugés proches du pouvoir et l'intervention de spécialistes payés par la présidence de la République. Epinglé l'été dernier par la Cour des comptes, l'Elysée a communiqué à l'Assemblée nationale les factures, après l'audition par la commission des Finances le 13 octobre de Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. Le budget sondages de l'Elysée s'est élevé à 3,281 millions d'euros en 2008, à 1,989 million en 2009 et il est estimé à 1,424 million pour 2010, selon un rapport du député socialiste Jean Launay. L'opposition y voit plusieurs problèmes. Outre le coût jugé important, elle estime que certains sondages pré-électoraux concernant l'UMP n'avaient pas à être financés sur fonds publics.
(2) Sur un an, la hausse du chômage est de 25,1% !.
10:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, identité nationale, blog, débat, ps, fn, ump, europe écologie, modem
04/06/2009
Ce monde étrange
Bienvenue dans un monde à part, loin de notre société de consommation de masse ou "nos cerveaux disponibles" ne sont pas karchérisés à coup de rendez vous culturels intenses diffusés sur nos grandes chaînes de télévision. Ici "la vie est un miracle" loin de toute pollution générée par l'homme. Bienvenue dans un lieu où la "vie est belle". Cet univers se trouve dans le Diois, sur la commune de Lus la Croix Haute, à l'extrémité orientale du département de la Drôme. Il en existe des milliers en France. Ceux sont de véritables asiles pour tous ceux qui comme moi rejettent la laideur du béton, du bitume et de toutes ces pollutions visuelles appellées publicités.
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, vercors, diois, écologie, nature, environnement, politique, europe écologie, blog