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11/09/2011

Une maladie abracadrabrantesque

chirac,actu,actualités,politique,justice,sarkozy,fn,france,blog,opinionNous sommes tous égaux devant la loi. Du moins en principe si l'on se réfère aux textes fondateurs de notre pays. Mais entre la théorie et la pratique, il existe un monde fait de lois sur mesure et votées par un parlement croupion (1), de recours excercés et déposés par des pontes du barreau de Paris dont les émolutions se chiffres en milliers d'euros et de concours de lenteur pour obtenir la prescription avec la complicité de certains acteurs du parquet, nous y reviendrons.

Le citoyen Jacques Chirac échappe à la justice depuis des décennies.(Et oui!!) On se souvient de la lettre du juge Halphen convoquant le citoyen Chirac Jacques en 2001 en pleine affaire Mery. Mais une interprétation de la constitution lui a l'époque sauvé la mise, le rendant intouchable durant le reste de son mandat. Entre temps, les différents gardes des sceaux, bien aidés par les membres sucessifs du parquet (Ah la fameuse indépendance de la Justice) ont enterré pas mal d'affaires. Du chateau de Bity, classé au titre des monuments historiques aux frais de bouche de la mairie de Paris (14 millions de francs), Jacques Chirac a été l'un des principaux champions de la destrution de la confiance populaire en ses institutions. Grâce à ses magouilles, ses mensonges constants, un parti populiste et xénophobe comme le Front National a pu prospérer ces dernières années, engrangant les voix de ceux pour qui la Répubique est "pourrie". C'est cela le système Chirac, la fin justifiant les moyens pour parvenir au sommet du pouvoir avec pou conséquence une augmentation de la méfiance publique envers le politique. 

Combien de millions de français considèrent qu'il existe une justice à deux vitesse, une pour les nantis défendus par des cabinets de pontes et une pour le citoyen lamda ?.

Jacques Chirac a abîmé la République, en fragalisant ses fondements, notamment le principe d'égalité devant la loi.   

Et que retenir du don de sa personne à la France entre 1995 et 2002? La reconnaissance du rôle de l'Etat français dans l'extermination des juifs et le refus de l'alignement de la France sur la ligne guerrière des Etats-Unis en 2003, sont deux points, certes très important mais qui semblent bien maigres pour douze longues années de pouvoir.

 Pendant des mois, certains de ses proches dont sa propre épouse, ont exercé toute leur influence pour éviter un procès à Jacques Chirac au nom du respect dû à un ancien chef d'état, aux services rendus à la nation et à son âge avancé.

Mais Jacques Chirac aurait il pu être élu président de la République sans la création de la république bananière de Paris qu'il a dirigé entre 1977 et 1995 avec ses emplois fictifs et ses chargés de mission, tous rémunérés grâce à des fonds publics pour servir le patron et sa destinée personnelle, l'Elysée. Aurait il pu accéder à la magistrature suprême sans ce strapontin?

Distinguons également les financements occultes des partis politiques, tous sont concernés, pour les campagnes par exemple et les financements concernant directement la personne Jacques Chirac.

Et puis que dire d'un dossier ou quelques sous-fifres comme Alain Juppé ont déjà été condamnés par la justice de la République. Et puis le remboursement par l'UMP de près de 500 000 euros et l'abandon de la mairie de PARIS de se porter partie civile, n'est il pas déjà un aveu de culpabilité.

Aujourd'hui, c'est le monsieur Afrique, M Robert Bourgi qui jette à son tour une pierre dans la véritable carrière de Chirac avec des propos sur les relations entretenues entre différents dictateurs africains et l'Elysée.

Jacques Chirac doit être jugé sur une kyrielle de faits dans une affaire mineure, les autres ayant déjà été enterrées. La justice en sortirait grandie, nul n'étant intouchable, quelque soient les faits, quelque soit l'ancienneté de ces derniers

(1)L'Italie de Berlusconi a sans doute poussé à son paroxysme ce système.