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27/09/2011

Un vent nouveau...

Je me souviens d'un éditorial du Canard Enchaîné il y a quelques années montrant chiffres à l'appui comment le Sénat continuerait à être structurellement à droite dans les années à venir sauf poussé exceptionnelle de la gauche et donc déconfiture totale du camp adverse...

Tout devient possible avec le mandat de Nicolas Sarkozy. Il arrive même, exploit abracadabrantesque, à surclasser son prédécesseur, Jacques Chirac, en réalisant le grand chelem : défaites aux cantonales, défaites au régionales, défaites aux européennes, défaites aux municipales et défaite depuis hier au sénat. Il ne faut surtout pas s'arrêter en si bon chemin. 2012 sonnera sans doute le glas de la sarkozie après cinq années où notre société a subi de plein fouet la loi d'une petite bande de racailles en col blanc. L'Education Nationale, par exemple, a été karchérisée sous Nicolas Sarkozy et avoir une chèvre, pardon Luc Chatel, comme ministre ait déjà en soi un motif de grève.

A l'occasion d'un mini-remaniement consécutif aux élections sénatoriales, David Douillet est donc devenu ministre en charge des sports à la place de Chantal Jouanno, sans doute un brin soulagé de quitter un navire gouvernemental en plein naufrage. Il n'est pas remplacé à son poste de sécrétaire d'Etat aux français de l'étranger ce qui montre la grande importance du gadget concocté il y a quelques mois pour faire rentrer le gentil David au gouvernement.(Gros nounours souriant pour beaucoup, personnalité préférée des français en 2001....mais homophobe et mysogyne patenté si l'on se réfère à ses écrits : « On dit que je suis misogyne, mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes. ») 

Bruno Rey

25/09/2011

Rupture!!!

Je serais le président d'une France irréprochable....

La France de Nicolas Sarkozy, apôtre autoproclamé de la rupture en 2007, c'était avant tout une France qui se démarquait de celle de Jacques Chirac et de ses multiples affaires. Elle semble aujourd'hui encore plus gangrénée si l'en on croit les dernières révélations faîtes par la presse.

Revenons d'abord à l'ancien chef d'état atteint d'agnognosie. Le grand buveur de cornona et aficionado des têtes de veau, Jacques Chirac,affirmait hier encore, n'avoir commis aucune faute morale ou pénale dans l'affaire des emplois fictifs pour lequel il était jugé après avoir veinement tenté de s'y dérober pendant de longues années. Victime d'une perte de mémoire sélective selon certaines mauvaises langues, on ne peut que s'étonner de son oubli des décisions de justices antérieures, condamnant notamment son ancien bras droit, Alain Juppé, dans cette même affaire. Le numéro 2 qualifié naguère de "meilleur d'entre nous" fut donc condamné dans une, pardon l'une des affaires qui bénéficiait alors à son patron. Et dire que lorsqu'une infraction est commise, une des premières questions que l'on se pose reste la fameuse "à qui profite le crime".

L'affaire de Karachi est liée indirectement aux emplois fictifs de la mairie de Paris, une époque  pas si lointaine où tout était envisagé pour trouver des fonds afin de se présenter à la magistrature suprême. En effet, les emplois fictifs ont servis avant tout à entretenir un réseau tout dévoué au chef, dont le principal objectif était l'Elysée et non pas d'effectuer un nouveau mandat comme maire de la capitale. Le principal bénéficiaire a donc été relaxé alors que des seconds couteaux, ont,eux, été condamnés. Les voies de la justice sont parfois impénétrables.

Revenons à l'actualité de ces dernières heures. Brice Hortefeux, l'ancien ministre de l'Intérieur, l'ami de trente ans du président et sans doute le directeur de campagne officieux à défaut d'ête officel, Nicolas Sarkozy n'ayant pas encore dévoilé ses intentions pour 2012, va de nouveau avoir à faire à la justice. Relaxé il y a quelques jours dans "l'affaire de l'humour auvergnat", pour lequel il était poursuivi pour incitation à la haine raciale, il va devoir expliqué  aux juges ses coups de téléphones et ses connaissances surprenantes du dossier, soumis au secret de l'instruction.  

Et tous se passent ceci après l'affaire Strauss-Kahn qui a bouleversé la vie politique française et tout les calculs d'appareils, après l'affaire, pardon les affaires Woerth (Argents de Lilianne Bettencourt et la vente de l'hippodrome de Chantilly à un prix d'ami), les affaires Blanc et Joyandet, l'espionage en règle d'un journaliste du Monde, l'affaire des malettes et les révélations de Robert Bourgi... Cela risque de nouveau de ternir un peu plus les oripeaux de la République. Pendant ce temps, sans rien dire, Marine Le Pen, digne sourire carnassier de son père, frôle les 20% dans les sondages.

Oui, il nous faut une exemplarité de la classe politique. Encore quelques mois à tenir.

La conquête

conquete.jpgJ'ai pu visonner le film La Conquête retraçant le parcours de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2007. Denis Podalydès est parfait dans le rôle du candidat continu qu'est Nicolas Sarkozy dont le seul objectif est de devenir calife à la place du calife. Les seconds rôles sont également très convainquant notamment Bernard Lecoq en Jacques Chirac ou Samuel Labarthe en Dominique de Villepin. Bien que ce film soit une fiction, il reste basé sur des faits réels et étayés par de multiples sources. Et il fait froid dans le dos. Dominique de Villepin, chantre de la France, qui désire si ardemment se donner à celle-ci, passe pour un froid manipulateur. Bien qu'il ait été relaxé par la justice dans l'affaire Clearstream, il n'en reste pas moins que pendant de longs mois, il a espéré secretement se débarasser du "nain" avec ce fameux listing. Nicolas Sarkozy, lui, apparaît tel qu'on le connaît : ambitieux, calculateur et entouré d'une cours qui lui concocte un programme politique à base d'enquêtes réalisées par des instituts spécialisés. La France qui se lève tôt et le discours sur la sécurité, c'est pour glaner des suffrages auprès de l'électorat frontiste par exemple. C'est du connu, du réchauffé selon certains, mais cela reste jouissif à voir surtout lorsque l'on se retrouve dans la tambouille d'une campagne électorale.

Il y a fort à parier que la semaine à venir sera riche en révélations. La France tu l'aimes ou tu la quittes? Chiche!

Bruno Rey.

11/09/2011

Une maladie abracadrabrantesque

chirac,actu,actualités,politique,justice,sarkozy,fn,france,blog,opinionNous sommes tous égaux devant la loi. Du moins en principe si l'on se réfère aux textes fondateurs de notre pays. Mais entre la théorie et la pratique, il existe un monde fait de lois sur mesure et votées par un parlement croupion (1), de recours excercés et déposés par des pontes du barreau de Paris dont les émolutions se chiffres en milliers d'euros et de concours de lenteur pour obtenir la prescription avec la complicité de certains acteurs du parquet, nous y reviendrons.

Le citoyen Jacques Chirac échappe à la justice depuis des décennies.(Et oui!!) On se souvient de la lettre du juge Halphen convoquant le citoyen Chirac Jacques en 2001 en pleine affaire Mery. Mais une interprétation de la constitution lui a l'époque sauvé la mise, le rendant intouchable durant le reste de son mandat. Entre temps, les différents gardes des sceaux, bien aidés par les membres sucessifs du parquet (Ah la fameuse indépendance de la Justice) ont enterré pas mal d'affaires. Du chateau de Bity, classé au titre des monuments historiques aux frais de bouche de la mairie de Paris (14 millions de francs), Jacques Chirac a été l'un des principaux champions de la destrution de la confiance populaire en ses institutions. Grâce à ses magouilles, ses mensonges constants, un parti populiste et xénophobe comme le Front National a pu prospérer ces dernières années, engrangant les voix de ceux pour qui la Répubique est "pourrie". C'est cela le système Chirac, la fin justifiant les moyens pour parvenir au sommet du pouvoir avec pou conséquence une augmentation de la méfiance publique envers le politique. 

Combien de millions de français considèrent qu'il existe une justice à deux vitesse, une pour les nantis défendus par des cabinets de pontes et une pour le citoyen lamda ?.

Jacques Chirac a abîmé la République, en fragalisant ses fondements, notamment le principe d'égalité devant la loi.   

Et que retenir du don de sa personne à la France entre 1995 et 2002? La reconnaissance du rôle de l'Etat français dans l'extermination des juifs et le refus de l'alignement de la France sur la ligne guerrière des Etats-Unis en 2003, sont deux points, certes très important mais qui semblent bien maigres pour douze longues années de pouvoir.

 Pendant des mois, certains de ses proches dont sa propre épouse, ont exercé toute leur influence pour éviter un procès à Jacques Chirac au nom du respect dû à un ancien chef d'état, aux services rendus à la nation et à son âge avancé.

Mais Jacques Chirac aurait il pu être élu président de la République sans la création de la république bananière de Paris qu'il a dirigé entre 1977 et 1995 avec ses emplois fictifs et ses chargés de mission, tous rémunérés grâce à des fonds publics pour servir le patron et sa destinée personnelle, l'Elysée. Aurait il pu accéder à la magistrature suprême sans ce strapontin?

Distinguons également les financements occultes des partis politiques, tous sont concernés, pour les campagnes par exemple et les financements concernant directement la personne Jacques Chirac.

Et puis que dire d'un dossier ou quelques sous-fifres comme Alain Juppé ont déjà été condamnés par la justice de la République. Et puis le remboursement par l'UMP de près de 500 000 euros et l'abandon de la mairie de PARIS de se porter partie civile, n'est il pas déjà un aveu de culpabilité.

Aujourd'hui, c'est le monsieur Afrique, M Robert Bourgi qui jette à son tour une pierre dans la véritable carrière de Chirac avec des propos sur les relations entretenues entre différents dictateurs africains et l'Elysée.

Jacques Chirac doit être jugé sur une kyrielle de faits dans une affaire mineure, les autres ayant déjà été enterrées. La justice en sortirait grandie, nul n'étant intouchable, quelque soient les faits, quelque soit l'ancienneté de ces derniers

(1)L'Italie de Berlusconi a sans doute poussé à son paroxysme ce système.  

09/12/2009

L'Argent des Politiques. Les enfants gâtés de la République (1)

argent.jpgRégulièrement, les revenus et les avantages de nos principaux dirigeants politiques défrayent la chronique. Dernière révélation en date, la rémunération d'Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et plume officielle de notre président. Ce dernier ne se dit pas moins victime d'une « dictature de la transparence » en France, les médias ayant révélés son salaire annuel, soit 290 368,93 euros. Un « salaire de cadre moyen », soit quand même l'équivalent de 20 SMICS mensuels, assure l'intéressé. Qu'est ce qui nous dérange le plus ? Le salaire en lui-même ? Ou sa provenance, une partie étant versée (132 856,93 euros) par le Conseil d'Etat dont il est encore conseiller maître « en disposition »? Après tout cette déclaration portant sur le "salaire d'un cadre moyen" n'est guère surprenante quand le premier ministre, M François Fillon, qualifie de « normale » la rémunération du nouveau PDG d'EDF, M Henri Proglio, soit 2 millions d'euros annuels (166 SMICS par mois !!!)

En France, donc, les revenus de nos dirigeants restent un tabou, une question qui dérange malgré la rupture promise par Nicolas Sarkozy dans ce domaine. Le président avait voulu au début de sa mandature décomplexer la France avec l'argent en adoptant une attitude qualifiée de « bling-bling » par beaucoup. Pas sûr que cela ait marché, loin s'en faut. Son train de vie, et celui adopté par certains ne ses ministres (Rachida Dati posant en robe Dior pour Paris Match) ont choqué une partie des français. A tel point que certains médias ont décidé de s'autocensurer pour calmer les esprits (La bague à 15 000 euros de Rachida Dati effacée sur l'une des couvertures du Figaro par exemple).

En 2007, on s'était beaucoup gaussée de la hausse prodigieuse du salaire présidentiel (+172%) mais qui portait en réalité en elle une amélioration, une meilleure transparence du revenu présidentiel, mettant ainsi fin à une hypocrisie française. Mais cette transparence voulue par Nicolas Sarkozy dans les comptes de l'état s'est rapidement arrêtée. Que le président avec cette hausse aligne son salaire sur celui du premier ministre ou sur celui de ses homologues européens, cela n'a rien de condamnable en soit. Ce qui l'est plus, c'est le train de vie, mélant vie privée et vie politique qu'adoptent tous les locataires de l'Elysée et les cours qui les accompagnent. A titre d'exemple, un voyage dans un lieu de villégiature le week-end en Falcon 900 (6000 euros de l'heure), doit il être considéré comme d'agrément ou présidentiel ? Il en est de même dans tous les domaines, et c'est souvent le président et non Nicolas Sarkozy qui paye. Il en est de même pour la cour bien entendu qui continue à jouir des mêmes privilèges que sous les anciens présidents.

En 2003, on avait aussi beaucoup polémiqué sur la hausse de 80% des salaires des ministres consécutives à la fin des fonds spéciaux alloués à ces derniers et sur lesquels les détenteurs de maroquins prélevaient une part pour leur cassette personnelle. Mais ces salaires (14 000 euros pour un ministre) combinés aux différents avantages des fonctions font énormément de mal à l'image de la République en cette période de vaches maigres et où l'on demande aux français de conscentir des efforts (Stagnation des salaires, baisse de certains remboursements et hausses de certains taxes). En effet, le salaire constitue de l'argent de poche, tous les frais étant pris en charge par la République : Logement de fonction (90m2 pour un couple, plus 20m2 par enfant à charge), berline de fonction avec chauffeur, intendance, utilisation des avions de l'ETAC (Ex GLAM) à des fins personnels...Sans compter bien entendu les cadeaux reçus lors de visites à l'étranger.

De temps en temps, certains débordements trop spectaculaires doivent être « recadrés » comme le fameux duplex de 600m2 du couple Gaymard (Loyer de 14 000 euros pris en charge par l'état) ou le logement de fonction que voulait s'octroyer l'ancien président du Sénat, M Poncelet. Dans le premier cas, le ministre a été démissionné. Dans le second, l'anien président qui occupait cet appartement depuis 2004 pourra le garder jusqu'en 2012, date de la fin de son mandat de sénateur. Mais qui se souvient des exigences des épouses de ministres si couteuse pour la République par exemple (Les écrans plats de Bercy pour Cecilia, ou des aménagements pour la compagne de l'ancien ministre Luc Ferry...en sont quelques exemples). Qui se souvient du ministre de l'Outre Mer du premier gouvernement de François Fillon, M Christian Estrosi, dépensant 140 000 eurosen jet privé pour pouvoir assister un cocktail organisé par le président alors qu'il était en voyage aux Etats-Unis?

Ces errements ne datent pas hier. On se souvient d'un François Mitterrand qui tout en passantsa vie à cacher son origine bourgeoise, à cacher sa seconde famille pendant quinze ans aux frais de la République. Et d'un Chaban Delmas, qui s'était déclaré non imposable (grâce à une astuce comptable légale) alors qu'il était premier ministre? Sans oublier les fameux cadeaux empoisonnés de Bokassa Ier à VGE.

L'ancien président Jacques Chirac, figure de proue de l'argent liquide reste encore à ce jour le pire symbole en terme de déconnexion avec la réalité sociale en France. Vivre dans les palais de la République pendant 40 ans, cela laisse des traces indéniables, une vraie fracture sociale. Retraité, l'ancien président touche 31 000 euros par mois, résultat du cumul de différentes retraites découlant de ses fonctions antérieures. Pourtant, son 346 mètres carrés, boulevard Voltaire est financé (Loyer évalué à 10 000 euros par mois) par la famille Hariri, propriétaire de l'appartement. Personne ne s'en offusque et il est désormais considéré comme un parfait grand père que l'on invite parfois sans poser la moindre question embarassante alors qu'il est mis en examen.

Jacques Chirac et sa femme, Bernadette, née Chaudron de Courcel, ne représentent heureusement qu'une infime, mais médiatique, part de notre classe politique française. Comment oublier en effet le train de vie dispendieu de l'ancien « locataire » de l'Elysée. Comment oublier le mélange permanent entre vie privée et vie politique, les 4000 francs de frais de bouches quotidiens à la mairie de Paris entre 1988 et 1995, les billets d'avions payés en liquide à la défunte compagnie Euralair, la hausse faramineuse du coût de fonctionnement de l'Elysée lors de sa présidence, les vacances à la Gazalle d'Or à Taroudant au Maroc ou au Royal Palm de l'île Maurice. En terme d'images politiques, le bilan de Chirac, même sur le plan de l'insconscient collectif est exécrable.

Et ça continue....

Ce matin encore, c'était Jean François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale qui avait droit à son article dans le Canard Enchaîné concernant ses liens et des contrats passés avec des sociétés amies. Ce copinage, orchestrée par une minorité (La classe politique étant sans doute la catégorie sociale la moins corrompu de France et de Navarre avec des dizaines de milliers de petits élus de province) nuit à l'image et tend à renforcer l'image du Tous pourris, fond de commerce d'extrémistes.

En se présentant à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy avait promis de faire la plus grande transparence sur les défenses de l'Elysée. Trois ans plus tard, l'affaire des sondages de l'Elysée a été heureusement bloquée, pour lui, par le président de l'Assemblée Nationale qui a finalement refusé la création d'une commission d'enquête sur un sujet qui concerne quand même plusieurs millions d'euros. L'argent de nos contribuables servant à financer des sondages en partie pour le compte de l'UMP et qui étaient ensuite donné à la presse aux ordres, cela n'est guère sérieux. Cette non rupture se traduit également par la croissance du nombre de conseillers, limité à 20 au début du mandat, dans certains cabinets ministériels ou l'achat prévu de Air Sarko One pour plus de 180 millions d'euros. Elle se traduit également par la hausse de 25% des salaires en moyenne pour les membres des cabinets ministériels sur l'année écoulée, alors que les routiers menacent de bloquer la France pour une revalorisation de 4%.

Nous vivons bien dans une monarchie républicaine ou le roi et sa cour vivent sans rendre de compte à personne avec tous les avantages. (Voiture de fonction avec chauffeur, domestiques, appartement de fonction, avantages en nature, taux préférentiels pour les crédits, régime de retraite...) Il ne s'agit pas de revendiquer un égalitarisme à tout crin ni de crier aux Tous pourris. Il s'agit seulement de plaider pour plus d'équité fiscale et sociale mais surtout pour une exemplarité.

(1) L'Argent des Politiques. Les enfants gâtés de la République  de Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet aux Editions Albin Michel. Octobre 2009.