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05/12/2009

Une exigeance de justice sociale

solidarite.jpg« Les français s'interrogent moins aujourd'hui sur l'Identité que sur leur fin de mois », Cette déclaration de la premier secrétaire du PS, Martine Aubry ne vient souligner qu'une simple évidence.  Après tout ce débat n'a-t-il pas été lancé en prévision des élections régionales de mars prochain, élections de mi-mandat en quelque sorte et qui risquent fort de sanctionner les promesses de campagne non tenues par Nicolas Sarkozy depuis le début de on mandat présidentiel.

La défense de la valeur travail alors que le règne des bonus dans les grands groupes est loin d'avoir été touché par la crise ? La hausse du pouvoir d'achat des français quand les taxes (Hausse du forfait hospitalier, hausse du prix du gaz...) touchent l'ensemble de nos compatriotes mais que les principaux avantages accordés par le fameux paquet fiscal ne concernent qu'une poignée, fort aisé, d'entre nous? Le « Travailler plus pour gagner plus » comme solution préconisée pour l'augmentation des salaires ce qui exclu des dizaines de catégories socio professionnelles et qui dépend, non pas du salarié, mais du bon vouloir et des demandes du patronat ?

Alors qu'une formidable opération de solidarité sera de nouveau lancée ce soir pour recueillir un maximum de dons dans le but d'aider les scientifiques dans leurs recherches afin de trouver de nouveaux traitements pour les maladies rares, nous pouvons légitimement nous interroger sur la notion de solidarité de façon générale en France.

Cette notion est très large car elle regroupe tout un panel de solidarités parfois imbriquées les unes aux autres. La solidarité intergénérationnelle qui se traduit encore aujourd'hui par le régime général des retraites. La solidarité au sein d'un groupe, d'une communauté de pensées. La solidarité spatiale assuré par l'Etat, la région, la département, la commune au nom du principe de subsidiarité et de péréquation entre les différents individus qui les composent.

Mais cette solidarité est mise à mal. Souvent tel groupe est opposé à tel autre, fonctionnaires contre salariés du privés, jeunes contre vieux, travailleurs contre patronat...Diviser pour régner, tel semble être le crédo utilisé par certains.

La mission de l'état est d'assurer au nom de la justice sociale et de l'équité cette notion de solidarité franco-française. Et ce n'est pas le cap actuel vers lequel nous voguons.

Une exigence de justice sociale.

Passons sur la générosité de certaines compagnies (Provision opérationnelle de 500 millions d'euros chez BNP-Paribas pour ces traders en partie responsable de la crise actuelle contre 1 milliard prévu initialement à cet effet) envers certains de ces membres en cette période de doute, de hausse du chômage et d'insécurité sociale générale.

blog-pauvrete.jpgLa précarité en France est un phénomène qui, crise financière oblige soulignons le dans un souci d'objectivité, s'amplifie et touche denombreuses catégories sociales. Cette année encore, les Restos du Cœurs, fondé il y a près de 25 ans par Coluche le temps d'un hiver, distribueront des repas aux plus démunis. Avec 110 millions de repas prévus, c'est une hausse de 13 à 15% sur laquelle table pour l'instant ces principaux responsables. Les plus démunis, ce ne sont pas seulement les sans domiciles fixes, mais  de nombreuses familles monoparentales, des salariés à temps partiels souvent subis, des intérimaires, des smicards, des personnes âgées, les chômeurs en fin de droit, bref des millions de personnes qui subissent de plein fouet la précarisation générale de leur condition de vie. Bref, il s'agit de nombreuses personnes, qui ne vivent pas de « l'assistanat » tant décrié par la droite mais qui ont un emploi, qui travaillent dans des conditions plus difficiles et qui n'arrivent pourtant pas  à boucler leurs fins de mois.

Sur le papier, statistiques à l'appui, le pouvoir d'achat a augmenté en moyenne de 1,4% en 2009 contre une stagnation l'année précédente. Il  devrait cependant rester en berne en 2010. Mais il ne s'agit là que d'une moyenne. Et comme toute opération mathématique réductrice, elle occulte de grandes inégalités La part des ménages consacré à l'achat de biens de première nécessité ou au règlement des charges (eau, gaz, électricité) est bien différente selon la tranche de revenu que l'on étudie.

Pour les 10% des français les moins fortunés, la part du revenu consacrée aux loisirs et autres achats qui ne sont pas de première nécessité, est fort modeste, 80 euros. 150 euros pour les revenus situés autour de 1500 euros et 1474 euros pour les 10% les plus riches. (1)

En 2004 Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances, diminue la part que détient l'état français dans le capital de GDF en promettant que cette décision politique n'aurait pas d'impact sur le devenir de la société. « EDF-GDF ne sera pas privatisée, ni aujourd'hui, ni demain. Le gouvernement de la France veut que l'Etat conserve la majorité des parts de cette grande entreprise. Nous en débattrons d'ailleurs puisque la loi fixera un seuil minimum - il est aujourd'hui de 50 % - qui pourra ou non être relevé. » Quelques années plus tard, en juillet 2008, GDF fusionnait avec le groupe franco-belge Suez et devenait un nouveau géant énergétique, privé car l'état y est actionnaire minoritaire  Bien que, crise oblige, les prix des matières premières soient parties à la baisse en 2009, notamment en ce qui concerne les hydrocarbures, le prix de la facture de la note de gaz, elle, n'a pas suivi la même pente. Il s'agit désormais de rentrer dans la logique boursière, celle du bénéfice et des dividendes au dépend de la mission de service public qui était impartie à cette grande compagnie auparavant. Le prix du gaz est le même pour tous à quantité égale. En proportion du revenu, c'est différent.

Le taux de pauvreté en France s'élève. Selon une étude de l'INSEE, en France en 2006, 7,1 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté relatif de 50 % (50% du revenu médian que l'on pourrait estimer à 2000 euros par mois) 13,2 % sous le seuil de pauvreté de 60 %. Cela était monté à 13,4% de la population (8 millions ayant moins de 910 euros par mois) en 2007, alors que la moitié des Français disposaient de moins de 1 500 euros par mois

grands_patrons.jpgEst ce normal ? La normalité selon notre premier ministre François Fillon, c'est qu'un Henri Proglio, qui cumule désormais les fonctions de patron de Véolia et d'EDF, perçoive un salaire de 2 millions d'euros annuels. Ne tombons pas dans un discours pro-égalitaire et populiste anti-patron. Mais force est de constater l'écart de revenu abyssal qui s'est instauré entre certaines grandes fortunes et une majorité de français. Ce que nous demandons, ce n'est pas l'égalité, mais l'équité. Ce que nous demandons (Certes des inégalités de salaires découlant de différents facteurs, étude, niveau de responsabilité, charge de travail... sont nécessaires), mais des inégalités ou le salaire annuel (Primes, jetons de participation et stock option inclus), de certains ne se calculent en années de SMIC. Discours fleur bleue diront certains, mais discours nécessaire.

Cette année, les banques alimentaires prévoient des demandes en hausse de 16%. Et encore, de nombreuses personnes, une donnée non quantifiable, refuse, par honte/fierté, toute aide extérieure. Combien sont-elles au total ?

Le SMIC, fixé à  un taux horaire brut de 8,82 euros, ne sera pas revalorisé cette année Pas de coup de pouce pour les 23% de salariés français rémunérés au salaire minimum. Pas de coup pour une frange de la population, dont la part du revenu consacré à consommer est très importante.

Nous n'attendons pas de miracle de la part du gouvernement français, qu'il endette l'Etat de façon ubuesque ou qu'il distribue des milliards qu'il n'a pas  Par contre, il faut qu'il donne l'exemple afin de couper l'herbe sous le pied aux détracteurs du régime démocratique et à ses discours populistes contre l'élite Et l'exemple donné par l'augmentation des salaires moyens des membres des cabinets ministériels est insupportable. (+26% entre 2008 et 2009). Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Le bouclier fiscal a coûté 246 millions d'euros en 2007 (année fiscale 2006) et 458 millions d'euros en 2008 (année fiscale 2007). 13 998 contribuables ont bénéficié d'une restitution d'impôt en 2008 pour un gain moyen de 33.000 euros, contre 16.000 en 2007.  Comparaît à notre PIB, ou tout simplement au budget de la France, cette somme est dérisoire. Mais elle est symbolique ! Tout comme l'ISF qui finalment rapporte très peu.

Selon l'avis des présidents des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, Didier Migaud (PS) et Jean Arthuis (UMP), le paquet fiscal « est incontestablement coûteux puisqu'il entraînera des pertes de ressources fiscales évaluées à 1,5 milliard d'euros en 2007, 10 milliards en 2008, 13 milliards en 2009 et 15 milliards en 2010 », et soulève des doutes sur sa pertinence. Ces derniers mettent en effet en doute « le principe qui voudrait qu'activer la consommation c'est doper la croissance. Cela permet sûrement de créer des emplois mais bien souvent des emplois hors de France ».  Une part notable de l'effort budgétaire consenti l'a été au profit de catégories sociales favorisées (Allègement des droits de succession, Aménagement de l'impôt sur la fortune, Abaissement du bouclier fiscal, voire, pour une part Crédit d'IR sur les intérêts d'emprunt immobilier).

(1) Source : Le Monde daté du 4 décembre 2009.

04/12/2009

Aucun espoir ?

palestine.jpgLe gel du processus de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est est une condition indispensable pour reprendre le processus de paix qui se traîne depuis les accords d'Oslo de 1993. Chaque jour, ce sont de nouvelles habitations qui se construisent en toute illégalité sur des terres palestiniennes. Chaque jour qui passe, c'est un peu plus de territoire palestinien qui est colonisé et annexé de fait à l'état hébreu. Comment ne pas qualifier de véritable cancer pour la paix toutes ces implantations illégales construites sur des terres palestiniennes. Trop longtemps, les gouvernements israéliens, de tout bord qu'ils soient travaillistes ou issus de la droite dure nationaliste (Likoud) ont laissé faire voir encouragé cette véritable gangrène. Gangrène, car ceux sont des pans entiers du futur état palestinien qui sont ainsi coupés, charcutés et annexés. Aujourd'hui, 300 000 colons juifs sont installés en Cisjordanie et près de 270 000 à Jérusalem Est. De part leurs présences, ils empêchent toute possibilité de créer un état palestinien viable. La Cisjordanie est morcelée et seule une opération de décolonisation massive pourrait y mettre un terme. Or ce sera presque impossible. Il suffit de se souvenir du désengagement israélien particulièrement difficile entrepris sous la houlette d'Ariel Sharon dans la bande Gaza en 2005. 8000 colons accaparaient, terres et routes comprises, près de 40% de ce minuscule territoire, laissant les 60% restant à 1,3 million de palestiniens.

Et pourtant, l'état hébreu ne peut plus remettre en cause la probité et l'honnêteté de son principal interlocuteur Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne depuis janvier 2005 Ce dernier est un interlocuteur crédible, ce qui n'était pas toujours le cas quand cette fonction était occupée par Yasser Arafat. Ce dernier, traité de terroriste par Tel Aviv, servait de prétexte de son vivant à toutes reprises du dialogue de paix entre palestiniens et israéliens. Mahmoud Abbas, las, a annoncé qu'il ne se représenterait pas à la prochaine élection présidentielle. Son successeur potentiel, Marouan Barghouti, croupi dans une prison israélien pour des peines cumulés atteignant 60 ans.

Pressé par les Etats-Unis de suspendre la colonisation, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu s'est engagé à geler ce processus pour 10 mois, gel qui ne s'applique pas à « la croissance naturelle » des colonies déjà existantes.

Les principaux problèmes.

Le mur de séparation construit par l'Etat hébreu après la vague d'attentats terroristes qui a ensanglanté Israël a permis de réduire à néant ces actes barbares. Cette idée, venu des rangs de la gauche travailliste a été utilisé à des fin d'annexions territoriales en Cisjordanie. En effet, le mur ne suit pas le tracé de 1967 et empiète à maintes reprises sur le territoire du futur état palestinien. Des agriculteurs palestiniens se voient ainsi séparés de leurs terres par ce qu'ils qualifient de mur de la haine, de mur de l'apartheid.

L'apartheid, un mot choc et pourtant. L'apartheid,  politique de ségrégation raciale mise en place en Afrique du Sud en 1948 a servi de prétexte pour la création de bantoustans avec des pouvoirs limités. N'est ce pas ce que nous allons observer en Palestine avec une Cisjordanie morcelée par le mur de séparation et les colonies, empêchant tout état viable et d'un seul tenant de voir le jour.

L'esplanade des mosquées est le troisième site religieux le plus important pour les musulmans après Médine et la Mecque. Et pourtant ce lieu sacré, qui mérite respect et considération est l'objet de provocations et de violences. L'esplanade des mosquées et une partie de Jérusalem appartiennent aux palestiniens conformément aux résolutions votées par l'ONU.

La Bande de Gaza est contrôlé depuis plus deux ans par les islamistes du Hamas. Emanation palestinienne de l'organisation égyptienne des Frères Musulmans, les islamistes du Hamas ont été soutenu en sous main à leur début par Israël, qui y voyait un bon moyen pour torpiller la coalition panarabe et laïc regroupée au sein l'OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) de Yasser Arafat. A force de jouer avec le feu...Tôt ou tard, il faudra composer avec ces islamistes et une reconnaissance réciproque s'imposera d'elle-même. (Reconnaissance du Hamas comme force politique palestinienne contre une reconnaissance de l'état hébreu qui passe par l'abrogation de la charte de la formation islamique)

Le partage de la ressource en eau est également très important. Le Jourdain et le lac de Tibériade sont totalement contrôlés par Israël.

De plus, nier à un peuple le contrôle de ses frontières, de son espace aérien, de ses échanges commerciaux...c'est nier une nation, c'est empêcher cette dernière de bâtir un état viable.

Si l'Etat israélien veut continuer à reposer sur deux piliers, être à la fois juif et démocratique, alors il faut la création d'un état palestinien. Sans cela, les juifs se retrouveront minoritaires en Palestine et ils devront faire un choix entre leurs deux socles fondateurs.

Et nous dans tout ça?

La France a subi de multiples vexations au cours des années passées. Représentants diplomatiques retenus aux postes frontières, interdiction de se rendre dans la bande de Gaza pour Bernard Kouchner lors de son dernier voyage dans la région...et nous continuons de nous taire. Pression du lobby juif persiflerons certains, antisémites notoires sous couvert d'un antisionisme de circonstance alors que l'immense majorité de concitoyens de religion hébraïque partage, j'en suis certain, mon point de vue.

L'Europe, de part ses divisions, est souvent présenté comme un géant économique mais comme un nain diplomatique. Et pourtant, nous avons des moyens de pression autrement plus puissants que les Etats-Unis. 40% des exportations israéliennes parviennent sur notre vieux continent. Alors ?

La neutralité, c'est déjà faire un choix. Plus jamais, nous ne devons rester silencieux devant des crimes commis à grande échelle comme ceux pratiqués par une démocratie lors de l'opération Plomb durci avec ces centaines morts dont plus de 300 enfants!!

27/11/2009

Identité nationale

Ce fumeux concept, utilisé pour des raisons électoralistes, les échéances de mars prochain arrivant à grands pas, est un concept mouvant, particulièrement difficile à définir. Processus suffisamment long pour, combiné avec le thème de l’insécurité que l’on attise souvent durant certaines périodes, masquer d’autres sujets brûlants de notre actualité politique. Ce rideau de fumée identitaire vise également à caresser l’électorat frontiste dans le sens du poil bien sûr mais également à souder une majorité UMP, un peu turbulente en ce moment, derrière son président.

Les trois milliards d’euros donnés aux restaurateurs sans contrepartie (Notamment en ce qui concerne les prix et la création d’emplois) au titre de l’abaissement de 19,6% à 5,5% de la TVA, la suppression de la taxe professionnelle sans compensation pour les collectivités locales, la réforme des collectivités territoriales sans consultation, les sondages de l’Elysée, payé par le contribuable et donnés à certains médias pour manipuler l’opinion (Figaro et LCI) (1), les affaires Mitterrand et Sarkozy., la taxation des indemnités pour les accidentés du travail, la hausse vertigineuse du chômage qui n’a d’égale que celle non moins colossale de nos déficits français et de notre dette publique, voilà quelques sujets qu'il s'agit de rapidement chasser de l'espace médiatique au profit de thèmes concensuels pour la base conservatrice du parti(2)

L’Identité Nationale repose sur différents socles, issus de notre histoire commune. Les droits de l’Homme et du citoyen en forment l’un des principaux tout comme les concepts issus de la Révolution française et qui ornent l’ensemble de nos bâtiments publics, Liberté, Egalité, Fraternité. La laïcité est également très importante, car elle est garante de la démocratie, tout comme notre système politique, basé, en théorie, sur la séparation des pouvoirs.

Mais notre identité nationale doit également prendre en compte les pages sombres de notre histoire, et elles sont nombreuses. Or, calquée sur le discours du Front National, la position du président de la République est immorale. Selon Nicolas Sarkozy, la France doit arrêter la politique de la repentance. On ne doit pas s’appesantir sur le passé. Cette politique du déni s’inscrit dans la droite lignée du précédent gouvernement qui avait obligé par une loi, à mettre en exergue les bienfaits et autres aspects positifs de la colonisation.

C’était tout à l’honneur de Jacques Chirac d'avoir reconnu, cinquante ans après les faits, le rôle joué par l’Etat français de Philippe Pétain et de Pierre Laval dans la politique de déportation et d’extermination massive des juifs de France entreprise par les nazis.

Mais de nombreux autres chapitres sanglants restent ouverts : La guerre d’Algérie et les centaines de milliers de morts qu’elle a entraîné, le rôle trouble de la France lors du génocide au Rwanda, les liens occultes entre Paris et Alger lors de la sale guerre des années 90, le soutien de la République aux différentes dictatures qui ont ensanglanté le continent Africain depuis le début des années 60 les pages sombres de notre Histoire sont nombreuses.

 

L'angolagate,-un-éclairage-sur-la-Françafrique_large.jpg

C’est tout à l’honneur d’un peuple que d’être capable de s’élever au dessus des passions et des rancoeurs afin de faire la lumière sur ces faits et de reconnaître les propres torts d’un Etat.

 

L’idée de nation, elle-même, a évolué tout au long de l’histoire. Est une communauté d’appartenance, dont les critères d’admission reposent sur certains piliers (religion, langue, « sang »…) C’est ici la position défendue par les grands démocrates du Front National.

 

Pour nous, la nation, reste une volonté de vivre ensemble, une volonté commune d’avenir partagé qu’elle que soit la couleur de peau, l’orientation religieuse et la provenance géographique des individus de cette communauté. Mais le vivre ensemble reste un immense défi à relever. Et ce n’est pas avec les sorties de Brice Hortefeux et de Jacques Chirac que la tache va se simplifier afin de faire naître un véritable sentiment d’appartenance à une communauté en devenir ans cesse.

 

(1) La requête portait sur le montant des dépenses, l'utilisation des sondages dans des médias jugés proches du pouvoir et l'intervention de spécialistes payés par la présidence de la République. Epinglé l'été dernier par la Cour des comptes, l'Elysée a communiqué à l'Assemblée nationale les factures, après l'audition par la commission des Finances le 13 octobre de Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. Le budget sondages de l'Elysée s'est élevé à 3,281 millions d'euros en 2008, à 1,989 million en 2009 et il est estimé à 1,424 million pour 2010, selon un rapport du député socialiste Jean Launay. L'opposition y voit plusieurs problèmes. Outre le coût jugé important, elle estime que certains sondages pré-électoraux concernant l'UMP n'avaient pas à être financés sur fonds publics.

(2) Sur un an, la hausse du chômage est de 25,1% !.