26/09/2014
Présentation du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors
Présentation générale de la muséographie
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La création du musée.
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La fresque du hall d’accueil.
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Le Vercors d’antan.
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La montée des périls.
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L’occupation et ses conséquences
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De la drôle de guerre au régime de Vichy.
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Les débuts de la résistance en France.
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Le Vercors résistant
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La vie au maquis.
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La Mobilisation générale
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La République du Vercors.
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Les parachutages dans le Vercors.
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Les contacts entre le Vercors et les alliés.
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L’attaque générale du Vercors.
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La grande traque.
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La Libération
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Le devoir de mémoire.
L’origine du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors.
En 1973, Joseph La Picirella, un ancien du maquis du Vercors, ouvre un musée consacré à la Résistance dans le massif lors de la seconde guerre mondiale. Ce dernier se situe au centre du village de Vassieux dans une ancienne ferme acquise par ses soins. Après avoir été cédé au Conseil général de la Drôme en 1999, le musée a été entièrement restauré en 2010. Malheureusement, cette année 2010 fut également marquée par la mort de son fondateur, quelques semaines avant la réouverture de ce qui fut l’œuvre d’une grande partie de sa vie.
Joseph la Picirella est né à Lyon en 1924. Entré dans l’armée d’armistice, il décide de monter au Vercors en 1943 sous la houlette du capitaine Geyer dit "La Thivollet"…. Membre de la compagnie du capitaine Bourgeois, il participa notamment le 22 juin 1944, à la libération de tirailleurs sénégalais détenus à Lyon, le 10 juillet à l’embuscade du col de Lus La Croix Haute au cours de laquelle de nombreux allemands furent tués, le 22 août à la première libération de Romans sur Isère sous les ordres de Narcisse Geyer, « La Thivollet ». Il fut surtout dans le Vercors lors de l’attaque allemand et en fut marqué à jamais, nombre de ses camarades ayant été tués par la soldatesque nazie.
Après la guerre, il entreprend un formidable travail de recherche sur cette période, reprend des études et publie divers ouvrages dont Témoignages sur le Vercors, qui reste encore à ce jour une référence pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du massif. Ce travail vise aussi à rendre une identité (Un nom, un visage, une profession, un lieu…) à toutes les victimes civiles ou maquisardes du Vercors ou des villages ou villes environnant. Ce devoir de mémoire présenté au fil d’une chronologie détaillée sous formes d’affiches est un bel hommage à tous ceux qui sont morts afin que l’on n’oublie pas leur sacrifice.
La fresque du hall d’accueil.
Cette fresque fut offerte par un ami de Jean La Picirella, M Marcel Labesse, lui aussi ancien maquisard, pour l'inauguration du musée. Elle représente les principaux personnages de l’histoire du Vercors lors de la seconde mondiale. La restauration du musée en 2010 a permis de la mettre aujourd'hui à l'abris du temps...
Apparaissent ainsi :
Narcisse Geyer, le commandant militaire du Vercors sud en 1944 dont dépendait le village de Vassieux.
Un tirailleur sénégalais en référence aux 53 tirailleurs libérés en juin 1944 à Lyon par un commando de cinq maquisards dont faisait Joseph La Picirella.
Fabien Marseille, le plus connu des guides du Vercors, l’un des principaux passeurs pour les jeunes désirant se rendre dans le massif pour intégrer l’un des nombreux camps de maquisards.
Mme Bordat dite la « mémé du Vercors » du village du Rousset, une figure locale.
L’une des six infirmières de la Grotte de la Luire qui furent déportées dans un camp de la mort en Allemagne et l’aumônier de cette dernière, qui fut fusillé à Grenoble.
Et de nombreuses autres figures y sont représentés également comme le curé de la Chapelle en Vercors, le lieutenant Chabal, un gendarme (La gendarmerie de la Chapelle en Vercors ayant été décorée de la médaille de la Résistance pour son engagement au cours de la seconde guerre mondiale), la petite Arlette Blanc (Une petite fille de Vassieux qui vécu un véritable calvaire avant de s'éteindre quelques jours après l'attaque de son villlage), Eugène Chavant, le chef civil du Vercors et d’autres encore ainsi que Joseph la Picirella, reconnaissable sur la fresque à sa chéchia sur la tête.
Le Vercors d’Antan.
Entre tradition et modernité.
Au 19ème siècle, l’agriculture constituait l’activité économique essentielle du Vercors. Pendant des siècles, le massif vécut pratiquement en autarcie, les voies de communications avec les vallées environnantes étant difficiles. Il fallait donc vivre avec son environnement, tant par exemple pour la nourriture que pour les matériaux utilisés pour la construction des habitats.
Afin de faciliter les échanges et notamment le transport du bois, l’une des principales richesses du plateau, des routes furent construites au XIXème siècle. Elles remplacèrent progressivement les chemins muletiers, étroits et dangereux. Certaines comme celle de Combe Laval ou des Gorges de la Bourne sont très impressionnantes mais nécessitèrent des travaux extrêmement importants, notamment pour frayer un passage sur des parois calcaires abruptes.
Le développement du tourisme.
Ces ouvertures de routes entraînent l’apparition d’une nouvelle activité économique, le tourisme. Les curieux affluent, des hôtels sont construits. Des guides vantent les mérites de la montagne. Les communes du canton de Villard-De-Lans s’affirment comme stations touristiques, alors que dans celui de la Chapelle en Vercors, le tourisme reste plus modeste et familial.
On vient aussi dans le Vercors pour se soigner, le climatisme étant au début du siècle une pratique courante comme remède pour des problèmes respiratoires. Ainsi le préventorium d’Autrans, l’Escandille (Ce qui signifie le rayon de soleil en provençal) est inauguré en présence du dernier président de la IIIème République, M Albert Lebrun en 1939. D’autres furent construits dans différents villages du Vercors.
Le Vercors compta également de nombreuses maisons d’enfants, souvent de vieilles fermes transformées pour accueillir de jeunes citadins.
La montée des périls.
Les années 20 furent marquées notamment par la crise économique consécutive au jeudi noir de Wall Street, le 24 octobre 1929.
L’ensemble des économies mondiales furent touchées et l’Europe ne fut pas épargnée avec son cortège de maux : chômage de masse, inflation délirante…C’est dans ce contexte que nait et prospère en Allemagne un parti ouvertement nationaliste et raciste, le N.S.D.A.P. Son « Führer », Adolf Hitler, deviendra chancelier le 21 janvier 1933 après avoir tenté de prendre le pouvoir par la force dix ans plus tôt. C’est d’ailleurs en prison qu’il dictera à l’un de ses fidèles, son livre, Mein Kampf (Mon combat)
En quelques mois, le parti nazi transforme la République de Weimar en un régime totalitaire et antisémite. L’incendie du Reichtag en février de la même année et dont la responsabilité est attribuée aux communistes, sert de prétexte au pouvoir pour commencer à éliminer ses nombreux opposants politiques. Dès mars, le tristement célèbre camp de Dachau ouvre ses portes en Bavière. Bientôt, c’est toute l’Allemagne qui va se couvrir de camps de concentration pour accueillir les « indésirables » du régime (Juifs, tziganes, homosexuels, communistes….)
En mars 1935, après un référendum, la Sarre, région administrée depuis 1919 par la France, vote son rattachement au Grand Reich allemand. En mars 1936, le régime allemand fait entrer quelques bataillons en Rhénanie, territoire allemand démilitarisé selon le traité de Versailles de 1919. Ces derniers ont pour ordre de se replier en cas de réactions hostiles des alliés (France et Grande Bretagne). Il s’agit d’un autre test après la restauration du service militaire l’année précédente, là aussi en dépit des interdictions du traité de Versailles, le fameux « diktat » dénoncé par Hitler…En 1938, c’est au tour de l’Autriche de passer sous la coupe allemande.
Le musée dispose d’une fabuleuse collection d’objets relatifs à la période nazie de l’Allemagne. Médailles, écussons, fanions, décorations et documents divers. Les aigles à croix gammées sont présents sur un ensemble d’objets, militaires ou de la vie courante. Et même sur le mobilier…
De la drôle de guerre au régime de Vichy.
Après les accords de Munich signés en septembre 1938, entérinant le dépeçage de la Tchécoslovaquie au profit de l’Allemagne nazie, la soif de conquête d’Hitler, que l’on avait tenté d’étancher sans succès, se retourne vers la Pologne. Le corridor de Dantzig (L’Allemagne étant coupée en deux parties après le nouveau tracé des frontières consécutives au traité de Versailles de 1919) séparant la Prusse Orientale du reste de l’Allemagne va servir de nouveau prétexte au dictateur allemand pour entraîner son pays et le reste de l’Europe, puis le monde, dans le conflit le plus meurtrier de l’Histoire de l’humanité.
Le 1er septembre, après une escarmouche à la frontière montée de toute pièce par les allemands pour présenter un prétexte à son opinion et au monde pour entrer en guerre, les troupes allemandes envahissent la Pologne, pays lié à la France et à la Grande Bretagne par un accord de soutien réciproque en cas de conflit.
La Pologne, malgré le courage de son armée ne peut rien faire face à l’aviation et aux chars allemands. De plus, le 17 septembre, elle est attaquée à revers par l’URSS, un accord secret de partage du pays ayant été conclu lors du pacte germano-soviétique du 23 août 1939.
A l’ouest, c’est la drôle de guerre. Mise à part quelques escarmouches sur la frontière franco-allemande, œuvres de corps francs, il ne passe rien de significatifs jusqu’au mois d’avril 1940.
Les premiers affrontements sérieux se déroulent sur les mers puis en avril en Norvège, principalement autour de la ville de Narvik après l’invasion de ce pays par l’Allemagne. La France et la Grande Bretagne y envoient un corps expéditionnaire
La population s’équipe de masques à gaz pour se protéger d’hypothétiques bombardements, les terribles conséquences de telles attaques étant dans tous les esprits et les récits des poilus de la guerre 1914-1918 encore dans toutes les mémoires.
L’occupation et ses conséquences.
La défaite militaire de la France entraîne la chute de la IIIème République. Le 25 juin, l’armistice entre en vigueur. Philippe Pétain, président du conseil depuis le 17 juin obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet, bien aidé en coulisses par Pierre Laval qui deviendra premier ministre du nouveau régime, l’Etat français. L’occupation des 3/5 de la France à de grandes répercutions sur la vie quotidienne des français. Franchir la ligne de démarcation, avoir des nouvelles des siens d’un côté ou de l’autre de cette dernière, obtenir un laisser-passer, un ausweis, voilà bien difficultés alors que l’exode massif de la population aux mois de mai et juin a jeté sur les routes de France, un quart de la population nationale, soit 10 millions de personnes.
A cela s’ajoute, les pénuries, les privations consécutives à l’état de guerre et au blocus maritime maintenu par la flotte britannique qui continue la lutte contre l’Allemagne et le pillage en règle imposé par les autorités allemandes au titre des frais d’occupation.
L’Etat français, c’est d’abord le culte du chef, Philippe Pétain, maréchal de France et vainqueur de Verdun en 1917. Agé de 84 ans en 1940, « le vénérable vieillard » appose sa signature à des lois qui vont vouer le régime de Vichy, nouvelle capitale de l’Etat français, aux gémonies. Bientôt se seront les lois concernant les juifs, la création de la milice, le soutien aux « croisés » de la LVF partis combattre en URSS sous l’uniforme allemand.
Les débuts de la résistance en France.
Rares sont ceux qui ont entendu le discours radiodiffusé du général de Gaulle le 18 juin 1940. Et plus rares encore sont ceux, qui dans ce moment de désarroi général sont prêt à poursuivre la lutte contre l’occupant. Pourtant les premiers réseaux se nouent un peu partout en France, tant en zone occupée que dans la zone dite « libre ». Un des premiers groupes, Combat, a pour fondateur Henry Frenay, capitaine de l’armée française. Ces femmes et ses hommes témoignent en conscience et par des actions concrètes, de leur volonté de nuire à l’occupant, en transgressant l’ordre et les lois.
Mais quels sont les moyens dont disposent les premiers résistants face aux troupes d’occupation et à un régime, l’Etat français, qui a choisi la voix de la collaboration depuis l’entrevue de Montoire entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler ?
Les premiers initiatives, parfois œuvre d’une seule personne ou d’un petit noyau d’individus sont sporadiques. Elles couvrent différents domaines. Certaines font dans le renseignement militaire, d’autres dans les filières d’évasion pour les prisonniers évadés des stalags d’Allemagne ou les pilotes britanniques abattus. D’autres enfin éditent tracts, journaux clandestins avec les risques que cela comportent en cas d’arrestation. Composer, imprimer, distribuer, voilà bien des actions difficiles en des temps ou le papier est une denrée rare et la délation importante. D’autres, encore confectionnent des faux papiers avec du matériel volé ou fabriqué artisanalement.
La France libre naît à Londres après l’après l’appel du 18 juin 1940 de Charles de Gaulle qui refuse l’armistice. Elle ne rassemble alors qu’une poignée d’hommes. La France est au début de la guerre en grande majorité favorable au maréchal Pétain.
Le Vercors résistant.
La zone dite « libre » est occupée à partir de novembre 1942 par les troupes allemandes, conséquence du débarquement allié en Afrique du Nord.
Le Vercors fait alors partie de la zone confiée par Berlin à son complice italien. Il passera définitivement sous la coupe allemande en septembre 1943, période ou l’Italie se rallie pour une partie aux alliés.
En janvier 1943, une ferme isolée du plateau, à Ambel, site situé à quelques kilomètres à l’ouest de Vassieux, va servir de premier camp pour accueillir ceux qui désirent se soustraire aux autorités, tant allemandes que vichystes. Occupés à la coupe du bois, les premiers « maquisards » vont même travailler un temps pour …les allemands (à leur insu bien entendu) le bois étant une ressource énergétique précieuse en ces temps de pénurie généralisée.
Ces premiers camps sont à mettre à l’initiative d’anciens élus socialistes dont l’ancien maire de Grenoble, le docteur Léon Martin, le cafetier André Pupin pour la capitale du Dauphiné et Benjamin Malosanne de Saint Jean en Royans, les frères Samuel de Villars de Lans. Ils fondent ainsi un groupe dénommé Franc Tireur-Vercors.
En parallèle, Pierre Dalloz, alpiniste et architecte, imagine une utilisation stratégique du Vercors, vu comme une citadelle naturelle protégée par des remparts de falaises. L’objectif est d’aménager des terrains d’atterrissage pour recevoir, lors d’un débarquement dans le sud de la France des troupes alliées aéroportés. Jean Moulin et l’état major de la France libre valident ce projet en février 1943, il prend le nom de « Montagnards ». Pierre Dalloz rassemble alors une petite équipe composée notamment de militaires pour étudier la mise en œuvre du projet. Le capitaine Alain Le Ray deviendra ainsi le premier chef militaire du Vercors. Il sera remplacé ensuite par Narcisse Geyer, « Thivollet » puis par le lieutenant colonel Huet dit « Hervieux ». Le chef civil du Vercors sera Eugène Chavant, ancien maire de Saint Martin d’Hères, révoqué par le régime de Vichy.
La vie au maquis
La vie au maquis, c’est d’abord partir de chez soi et laisser les siens sans nouvelles pendant des mois. Les contacts avec sa famille sont souvent proscrits pour éviter d’éventuelles imprudences pouvant entraîner de sérieuses conséquences pour les camarades du camp en cas de dénonciation ou d’interception du courrier.
La vie au maquis, c’est également adopter un pseudonyme, cacher sa véritable identité et son passé aux autres afin de limiter les risques en cas d’arrestation. Un résistant arrêté, cela équivaut souvent pour lui à de longues séances de torture infligées par les allemands ou par leurs fidèles valets de la milice française. Le fameux « gueule tordue », Francis André, ancien boxeur, dont le visage était marqué par un rictus consécutif à une paralysie partielle était originaire de Die et officiait à Lyon sous les ordres de Klaus Barbie.
La vie au camp se partage entre tour de garde et corvées. Il s’agit de chercher de la nourriture auprès des habitants du plateau et de l’eau sur un massif karstique* ou les sources sont rares, l’eau s’infiltrant rapidement dans le sol.
Les premiers maquis ne disposent pas ou peu d’armes. De plus, pour apprendre leur maniement, il faut des cadres qui font souvent défaut. L’entrainement véritable commencera avec l’arrivé des premiers parachutages d’armes en novembre 1943 et de militaires issus de la défunte armée d’Armistice. A cette époque, les différents camps comptent environ 300 hommes. La vie dans un camp comprend également de longues phases d’ennui, de nostalgie mais également des périodes de tensions les allemands lançant régulièrement des attaques contre des camps du Vercors. Le 29 janvier 1944, celui de Malleval, au nord ouest du massif est anéanti. Le 18 mars, c’est au tour du PC Radio de Saint Julien de subir le même sort. Du 16 au 24 avril 1944, c’est la milice française qui sème la terreur dans le Vercors, assassinant trois personnes à Vassieux.
* Le mot karstique vient du mot Karst, nom d’une chaîne de montagne en Slovénie. Le massif du Vercors est connu pour ses dolines (dépressions du terrain), ses lapiaz (failles dans la roche calcaire) et ses sialets.
La Mobilisation générale
Le débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, entraîne la mobilisation générale en faveur du Vercors Une des préoccupations des responsables du maquis est d’encadrer ces centaines d’hommes qui affluent.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, le chef d’état major régional Descour et le commandant du Vercors ordonnent la mobilisation générale. Les compagnies civiles sont mobilisées, le massif est verrouillé, ses voies d’accès sont contrôlés. Des mines sont positionnées sur certaines routes d’accès notamment à Echevis, sur la route des grands goulets.
Le 13 juin 1944, une semaine après le débarquement allié en Normandie, les allemands lancent une première opération au nord du massif sur la commune de Saint Nizier du Moucherotte. Au cours d’un combat de plus de 12 heures, elles sont contenues par les maquisards au prix d’une dizaine de tués dans leurs rangs. Mais ce n’est qu’un petit coup de griffe, une « modeste » tentative pour tester la force méconnue pour les allemands des maquisards du plateau. En effet, le commandement allemand surestime les forces réelles du Vercors. Le 15, l’ennemi reprend son offensive avec des effectifs plus importants contraignant les résistants à se replier après plusieurs de combat. La forteresse Vercors à l’une des portes enfoncées, le territoire compris entre Saint Nizier et Villard de Lans devenant un no-man’s land militaire. Dans cette partie du Vercors, les résistants se replient au sud sur les hauteurs de la commune de Corrençon en Vercors et à l’ouest, au col de la Croix Perrin, col menant aux communes de Méaudre et d’Autrans.
Ces attaques ont été précédées comme on l’a vu le 9 juin par un ordre de mobilisation générale. En quelques jours, des centaines de jeunes provenant des villes et villages proches du plateau se rendent dans le Vercors. L’effectif du maquis est multiplié par 10, le nombre total de résistants passant de 400 à 4000. Le 11 juillet, tous les habitants du Vercors âgés de 20 à 24 sont mobilisés. Le Vercors devient la plus importante concentration de maquisards de la région. Mais cet afflux massif pose d’énormes logistiques. Il faut encadrer tous ces jeunes désirant se battre et contribuer à la libération nationale. Il faut également les armer et leur dispenser un enseignement rudimentaire quand au maniement des armes, beaucoup n’ayant jamais fait leur service militaire.
La République du Vercors.
Après le « verrouillage » du Vercors le 9 juin, décision consécutive au débarquement allié et à la mobilisation générale, la principale
préoccupation des responsables du Vercors est e doter cette zone libérée de structures administratives solides. En juillet, la République est restaurée, c’est un symbole fort, et qui reste marqué dans les esprits*
Le 3 juillet, la République est officiellement restaurée par Yves Farge, commissaire de la République désigné à Londres par le chef de la France Libre, le général de Gaulle. Les lois et décrets du régime de Vichy sont donc officiellement abrogés. Les valeurs de la République, Liberté, Egalité, Fraternité, remplacent celles de l’Etat français, Travail, Famille, Patrie. C’est à Saint Martin en Vercors, petite commune située au centre du Vercors que la République est officiellement restaurée.
Les parachutages dans le Vercors.
Les parachutages alliés, d’armes, de munitions et d’équipements divers sont essentiels pour les maquis.
Le Vercors dispose de différents terrains pour recevoir ces chargements précieux, le plus important, « Taille Crayon », en termes de matériels réceptionnés, se situe à Vassieux en Vercors. D’autres terrains, sept sont homologués au total, se situent à proximité des villages de la Chapelle en Vercors, Méaudre, et Saint Martin en Vercors. Des hommes sont également parachutés dont un commando américain à la mi-juin 1944 et une mission française dirigée par le capitaine Tournissa « Pacquebot », en mission pour aménager un terrain d’aviation à Vassieux.
C’est le 11 novembre 1943 qu’eu lieu le premier parachutage sur le petit plateau de Darbounouze, non loin de la Chapelle en Vercors. Après l’appel à la mobilisation générale du 9 juin 1944 et devant l’afflux de volontaires, le nombre de largages augmente tant en armes qu’en matériels divers.
Le 14 juillet, en plein jour, 72 forteresses volantes de l’URSAF larguent plus de 800 containers sur le terrain de Vassieux en Vercors. Hélas, de nombreux s’écrasent au sol rendant les armes qu’ils contiennent inopérantes. De plus, l’opération conduite aux vues et aux sus de la chasse allemande positionnée non loin de là, à Chabeuil dans la Drôme, près de Valence entraîne une riposte immédiate. La Luftwaffe se déchaîne sur le terrain, détruisant un matériel précieux pour les maquisards et causant des pertes humaines. Entre 1943 et 1944, ce sont plusieurs dizaines de tonnes d’armes, de munitions et même une chambre complète d’opération qui sont largués sur le Vercors, à 90% après le 6 juin 1944.
Les contacts entre le Vercors et les alliés.
Pour communiquer avec les alliés et la France Libre, les maquis doivent disposer d’équipes radio. Ce service est progressivement mis en place dès 1943 dans le Vercors ; son organisation subit des aléas, du fait du manque de moyens humains et des attaques allemandes. Ainsi, le PC radio de Saint Julien est attaqué avec succès par les allemands le 18 mars 1944. Ces derniers étaient venus notamment avec trois véhiculent goniométriques. Six résistants y laissent la vie.
Plus solidement organisé, ce service, sous la conduite Robert Bennes dit Bob, joue un rôle central à partir de juin 1944. Des contacts humains sont possibles grâce aux missions envoyées par les alliés dans le Vercors en 1944. Elles inspectent le maquis ou apportent de l’aide aux maquisards : en janvier 1944, la mission « Union » est parachutée sur le terrain « Agonie » près d’Eymeux dans la Drôme. Elle doit contrôler la situation du Vercors et préparer les futurs parachutages.
L’Attaque générale du Vercors.
Les allemands décident d’employer les grands moyens pour réduire à néant ce maquis qui semble les narguer depuis les hauteurs du massif. Un drapeau français ne flottait il pas, sans une certaine provocation, sur les hauteurs de Saint Nizier, étant ainsi visible de Grenoble ?
Les allemands sous les ordres du général Karl Pfaum lancent une attaque massive le 21 juillet 1944. Cette offensive combine attaques frontales sur plusieurs axes, un élément de surprise totale avec l’utilisation de planeurs et un verrouillage complet et total des voies d’accès au plateau. D’un rôle de possible assaillant, les résistants du Vercors se retrouvent dans la très inconfortable possible d’assiégés.
(L'une des quatre bornes interactives du musée. Celle photographiée ci-dessus est consacrée à l'attaque du Vercors)
Au nord, ils progressent rapidement en direction de Lans, Villard de Lans, Autrans et Méaudre, villages occupés dès le 21 juillet. Le 22 juillet, l’ensemble des opérations se fige, conséquence d’une météo exécrable. Mais dès le 23 juillet l’offensive reprend, les éléments partis de Grenoble cherchant à opérer leur jonction avec les troupes aéroportées au sud du massif, à Vassieux en Vercors. A Valchevrière, les chasseurs alpins du lieutenant Chabal tentent de stopper leur progression mais le combat est trop inégal et six chasseurs dont leur chef trouvent une mort héroïque en faisant « sidi brahim ». Le « verrou » saute. Les villages de Saint Julien et Saint Martin en Vercors sont occupés à leur tour. A l’est se déroulent la « bataille des pas », les allemands employant des troupes de montagne, les Gebirdjäger pour franchir des falaises escarpées, que les résistants ont jugées à tort trop difficiles d’accès pour constituer un axe de pénétration ennemi en cas d’attaque. Les pas (Pas de la Balme, Pas des Chattons…) sont pris les uns après les autres en deux jours. Au sud du massif, dans la vallée de la Drôme, après avoir pris la ville de Crest, les troupes allemandes sont prises à parti à Saillans par des compagnies de résistants. Les allemands sont freinés mais non stoppés. En représailles, le village d’Espenel est incendié. Ils poursuivent leur progression et atteignent Die le 22 juillet. Bientôt ses éléments pourront rejoindre leurs camarades de Vassieux, toujours assiégés dans le village. En effet, on se bat près du village et cela pendant près de 56 heures. De très nombreux résistants y laissent la vie.
Vassieux, village compagnon de la libération, village martyr à jamais marqué par la barbarie humaine
En 1944, 73 habitants (15% de la population recensée en 1936) et 101 résistants se trouvant dans ou à proximité du village furent tués par des troupes spéciales allemandes. Longtemps, la légende a voulu que ces soldats soient des Waffen SS, il n’en est rien, de nombreux travaux d’historiens ayant été réalisés ces dernières années sur ce chapitre. Ces commandos, arrivés par planeurs aux environs immédiats du village, prirent les résistants totalement par surprise. Ne disposant pas d’un armement suffisant ni de moyens de communication adéquats, les compagnies de maquisards situées à proximité du village furent incapables de mener une opération concertée et décisive. Le village ne put être repris. Le 22 juillet, la météo gela les opérations sur l’ensemble du massif mais dès le 23, une nouvelle vague de planeurs (soit l’effectif d’une compagnie) arriva à Vassieux en Vercors.
(Panneaux réalisés par Joseph La Picirella)
La grande traque.
Le ratissage peut commencer. Le 23, ordre fut donné par le chef militaire du Vercors, le lieutenant colonel Huet, de se disperser. Mais tous les hommes ne purent être mis au courant et bien nombreux furent ceux qui apprirent cet ordre bien des jours plus tard. Les allemands ratissent donc le massif jusqu’au 15 août, jour ils se retirent. Ce même jour, l’opération Dragoon-Anvil vient d’être déclenchée dans le sud est de la France. Il s’agit du second débarquement sur les côtes de France.
Mais avant ce retrait, la soldatesque nazie sème la terreur sur le massif. Le 26 juillet, 16 habitants de la Chapelle en Vercors sont assassinés par les allemands. Le village, lui, est presque entièrement détruit (95%) et devra être totalement reconstruit à la fin de la guerre. La ferme Albert où eut lieu l’effroyable tuerie fut, elle, laissée en l’état. Le 27 juillet, c’est au tour des blessés de la Grotte de la Luire sur la commune de Saint Agnan de connaître une fin tragique. Ils sont froidement achevés. A Saint Nazaire en Royans, à Beauvoir en Royans et sur l’ensemble des contreforts, des dizaines de maquisards cherchant à fuir le Vercors sont arrêtés et fusillés. Certains se noient en essayant de franchir à la nage l’Isère. Le 14 août 1944, 20 jeunes raflés sur la commune de Villard de Lans sont fusillés sur le cours Berriat à Grenoble. C’est le sort également pour deux des trois médecins de la grotte de la Luire. Les infirmières, au nombre de six, sont, elles, envoyées dans un camp de concentration en Allemagne. L’une d’entre elles, Odette Malossane, n’en reviendra pas.
La Libération.
Paris est libérée définitivement le 25 août par les hommes du général Leclerc. Quelques jours plutôt, c’était Grenoble et ses environs proches grâce au concours massif des résistants. Les américains avaient prévu d’atteindre la capitale du Dauphiné en 90 jours. Ce fut fait en unes semaine. C’est le colonel Henri Zeller, chef militaire de la région R1(dont dépend la région Rhône-Alpes) qui avait réussi à convaincre le général Patch, chef de la 7ème armée de faire prendre à une partie de ses hommes la fameuse route Napoléon, entièrement sous contrôle des FFI.
Le 2 septembre, c’est au tour de Lyon, d’être libéré. Au cours de ce même mois de septembre, les deux forces de libération, provenant de Normandie et du sud de la France établissent leur jonction.
Après l’offensive de la dernière chance dans les Ardennes en décembre 1944, ou Hitler espère inverser le sort de la guerre sur le front ouest, et son échec, les alliés reprennent l’offensive et réussissent à franchir le Rhin, dernier obstacle avant le cœur de l’Allemagne, en mars 1945. A l’est les Russes ont lancé leur grande offensive dès février. Le 20 avril 1945, jour anniversaire d’Adolf Hitler, les troupes soviétiques encerclent complètement Berlin, la capitale d’un Reich censé durant 1000 ans. Le 30 avril, après épousé sa maîtresse, Eva Braun, dans le bunker de la chancellerie allemande, réduite à l’état d’amont de gravas, le dictateur allemand se suicide. Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule.
L’avancé des troupes alliées au cœur du IIIème Reich a permis la découverte des camps de la mort et l’ampleur des monstruosités infligées à des hommes par d’autres hommes.
A proximité immédiate du musée de la Résistance.
A l’extérieur du musée, vous pouvez observer les carcasses de deux planeurs allemands DFS 230. Ces mêmes planeurs furent utilisés au cours de la guerre pour d’autres opérations commando sur divers théâtres d’opération. Ce fut le cas dans les Abruzzes en Italie en septembre 1943 lorsqu’un groupe dirigé par le major SS allemand Otto Skorzeny parvint à se poser sur un site extrêmement escarpé pour libérer le dictateur déchu, Benito Mussolini. Ce planeur pouvait transporter 10 hommes dont le pilote. Il était équipe d’une mitrailleuse MG-15 pouvant être utilisée par l’homme situé juste derrière le pilote pour couvrir la sortie de ses camarades. Trois carcasses de ce type d’aéronef sont visibles à Vassieux, deux à proximité du musée de la Résistance, le dernier à quelques centaines de mètres plus au nord, à la nécropole de Vassieux.
(Carcasse de DFS 230, l'un des planeurs allemands s'étant posés à Vassieux le 21 ou le 23 juillet 1944)
Plusieurs autres types d’avion furent utilisés par les allemands dans le Vercors. Le « mouchard » ou Fieseler Storch (Cygogne en allemand) n’était pas un avion de combat. Sa principale mission consister à surveiller les mouvements des résistants ou les aménagements réalisés comme sur le terrain « Taille Crayon » à Vassieux. Les allemands utilisèrent également un autre type de planeur, le Gotha 242, dont seul l’avant reste visible aujourd’hui à la nécropole de Vassieux en Vercors. L’un de ses Gotha se posa au sud du village avec une pièce d’artillerie. Se planeur servait avant tout au transport de matériels contrairement au DFS 230. A noter également qu’un Junker 52, « la bonne à tout faire » de la Luftwaffe put se poser près du village pour évacuer les soldats allemands blessés au cours des combats.
(Quelques photos prise dans le village même ou à proximité, à la Nécropole de Vassieux)
Aux environs du musée de la Résistance de Vassieux.
Le site de la ferme d’Ambel, détruite par la milice en 1944, se situe sur le plateau du même nom, à quelques kilomètres à l’ouest de Vassieux. C’est ici que naquit le C1, le premier camp du plateau en janvier 1943.
Le site de la Grotte de la Luire se situe sur la commune de Saint-Agnan, à l’est de Vassieux en Vercors, sur la route reliant le col du Rousset à la Chapelle en Vercors. De Vassieux, passer par le col de Saint Alexis, plein est. Au Rousset, une stèle indique également l’emplacement où des blessés légers de la grotte furent assassinés.
A Vassieux, outre le musée même, de nombreux lieux de mémoire sont présents sur ce site historique. Tout d’abord, le mémorial de la Résistance situé au col de la Chau et inauguré en 1994, lors du 50ème
anniversaire de la bataille du Vercors. A la sortie de Vassieux, en direction de la Chapelle en Vercors, se trouve la nécropole construite en 1948. Une autre carcasse de planeur allemand se trouve à proximité. De plus dans le village même, de nombreux monuments (stèles, plaques.) et noms de lieux témoignent d’une époque pas si lointaine ou le village fut réduit à un tas de gravas.
Informations supplémentaires : Une visit guidée est organisée tous les mercredis cet été à 15 heures.
(Voici ci dessus les horaires et les tarifs du musée de la Résistance)
13:56 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : maquis, maquisard, résistance, vercors, vassieux en vercors, guerre mondiale, ss, 39 45, la chapelle en vercors, wwii, planeurs allemands, dfs 230, drôme, isère, saint agnan, grotte de la luire, hitler, guerre, ffi, crimes, gotha 242, la picirella, musée, mémorial, nécropole, stèles, lente, rousset, col du rousset, saint martin, saint julien, libération, occupation, nazisme, fascisme, vichy, pétain, collaboration, autrans, méaudre, ww2, milice, musée de la résistance de vassieux, huet, chavant, le ray, grenoble, romans sur isère, valence, allemand
02/07/2014
La nécropole de Vassieux en Vercors
Note en construction
Après une présentation sommaire de la Nécropole nationale de Saint-Nizier du Moucherotte il y a quelques semaines, je vous emmène aujourd'hui découvrir celle de Vassieux en Vercors, qui abrite, elle, un total de 187 sépultures.
Mais ici aussi, les choses sont compliquées, entre tombes vides, tombes mémorielles, tombes de résistants, décédés des mois, voire des années après la bataille du Vercors...Certains n'ont même aucun lien avec le massif du Vercors.
En quelques chiffres selon les notes de M Joseph La Picirella, fondateur du musée de la Résistance de Vassieux : La nécropole abrite 187 tombes, dont 130 identifiés, 36 inconnus et enfin 21 dont les corps ont été restitués. Des résistants, tombés à Vassieux ou dans les environs durant l'été 1944 ne reposent donc forcément à Vassieux. Mais d'autres tombés, dans le Vercors ou même bien loin ailleurs y sont enterrés. En outre, une immense majorité des 72 civils de Vassieux, eux, aussi, tués lors de l'attaque y reposent, alors que la nécropole de Saint-Nizier n'en compte qu'un seul, la cafetier complice du maquis de Malleval, Victor Dherbey.
Seconde remarque : La nécropole de Saint-Nizier abrite en son sein 18 tombes avec la mention Inconnu Mort pour la France dont une porte l'épitaphe InconnuS. Ce qui fait un total 54 tombes avec des restes non identifiés pour le Vercors.
Mais il y a les inconnus connus et les inconnus inconnus et je m'explique tout de suite : Il s'agit de résistants, connus, ayant trouvés la mort dans le Vercors, notamment à Vassieux mais dont les corps non pu être identifiés avec certitude. La probabilité que ces derniers soient enterrés à la nécropole est presque certaine. Reste les inconnus "inconnus". J'y reviendrais plus longuement plus tard.
Entrée de la Nécropole de Vassiuex en Vercors. Elle fut inauguré en 1948 pour remplacer les cimetières provisoires de l'été 1944. Le plus important d'entre eux se trouvait au pied du village de Vassieux, au lieu dit Les Pouillettes.
Au premier plan, les interminables rangés avant au fond l'avant d'un GOTHA 242 allemand (Il s'agit de l'un des trois planeurs dits lourds ayant atterri à Vassieux le 23/07/1944, deux jours après le début de l'offensive.)
Pour commencer, faisons un peu d'histoire : Le terrain sur lequel a été érigé la nécropole, appartenait à Mme Augusta (dite Mélina) Gauthier née Bournat, épouse d'Elie Gauthier, exécuté le 21 juillet 1944 au hameau des Jossaud, à Vassieux en Vercors. Après guerre, elle fit don de ce terrain à condition de pouvoir se faire enterrer, à sa mort, dans une tombe située à côté de celle de son défunt époux. Bien que le ministère des anciens combattants ait donné son accord, ce ne fut pas le cas et la tombe avec l'épitaphe, Inconnu mort pour la France est depuis restée vide. Si cette histoire n'était pas dévoilée par Joseph La Picirella (Le Martyre de Vassieux en Vercors, Joseph La Picirella, Auto-édité, 1994, p 84), nous pourrions croire qu'elle abrite les restes d'un combattant inconnu mort au combat...
Cette tombe, comme de nombreuses autres de la nécropole, est donc vide.
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Dans la partie qui suit nous allons donc procéder à la présentation des anciens résistants du Vercors, ayant une tombe à la nécropole de Vassieux et cela par ordre alphabétique.
Tout d'abord quelques précisions de lecture : Dans le Vercors, d'anciennes unités de l'armée française dissoutes en novembre 1942 seront reconstituées comme le 6ème BCA (BATAILLON DE CHASSEURS ALPINS) du commandant Costa de Beauregard-Durieux, le 12ème BCA du commandant Ullmann-Philippe ou le 14ème BCA (Capitaine Bourdeaux-Fayard) ainsi que le 11ème Cuirassier du capitaine Geyer. C'est pourquoi, souvent le résistant décédé n'est pas qualifié comme tel mais comme cavalier (11ème Cuir) ou chasseur (6ème, 12ème, 14ème BCA). Parfois, nous trouvons également la mention soldat ou FFI sur les tombes. D'autres encore n'en portent pas. Il s'agit souvent de travailleurs (bucherons, manoeuvres...) requis pour l'aménagement du terrain d'atterrissage de Vassieux en Vercors.
En ce qui concerne les données présentes sur les stèles (Nom, prénom, âge, grade, date de la mort) il est possible qu'elles comportent des erreurs. Dater la mort ce certains résistants s'avèrent parfois impossible. Certains ont disparus, certains ont été tués au combat, sans doute dès les premières heures mais leurs corps furent découverts et parfois identifiés, des jours, voir des semaines plus tard.
Dans les tableaux synthétiques que je présenterais pour chacun, je préciserais mes sources :
- Ministère de la défense avec le site Mémoires des hommes, une base de données intéressante mais truffée d'erreurs et d'oublis (Erreurs d'orthographes pour les noms de familles, les noms des villes et villages, dates erronées pour certains etc...)
- Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors : Panneaux du musée, dossiers et fonds d'archives de son créateur, M Joseph la Picirella. Parfois, il est possible qu'il soit juste noté en source JLP.
- Nécropole de Vassieux et ses indications (Tombes et plaques)
- Livres et articles consacrés au maquis du Vercors
La nécropole de Vassieux abrite en son sein, deux tombes de résistants de confession musulmane.
Nom | Prénom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
ABDESELLEM | Ahmed Ben | 28/07/1944 | Entre la Grotte de la Luire et le Rousset, commune de Saint-Agnan en Vercors. | Pendu. Aurait traité un soldat allemand de la colonne de "sale boche" Il aurait refusé ensuite de présenter ces excuses (2) | 30 ans (1), 67 ans (2) | Résistant-Cavalier | Marocaine | Originaire du Maroc. Né le 17/05/1877 à Fez (2) | 11ème CUIR | (1) Tombe musulmane à la nécropole de Vassieux en Vercors. (2) Dossier avec fiche de M La Picirella, musée de la Résistance de Vassieux. |
Nom | Prénom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
ALBERTO | Pierre | FEND LA BISE (4) | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 24 ans | Maquisard, au Vercors, depuis le 2/08/1943 (4) | Né le 30/06/1920 à Lyon (5) | Française | CAMP Hardy (2ème Escadron, 1er peloton)11ème CUIR | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Liste de l'Association du 11ème CUIR, (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (4) Dossier JLP, musée de la Résistance (Une fiche et deux lettres), (5) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
ALBUS | Hector | 21/07/1944 (1), 22/07/1944 (3) | Vassieux en Vercors | Mort au cours des combats de Vassieux (3) | 50 ans | Résistant-Soldat | Montaldo Dora, Italie. Né le 16/07/1894 (3) | Français naturalisé? | Unité d'aménagement du terrain d'atterrissage de Vassieux (2) | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Cette tombe, avec la mention Inconnu, Mort pour la France en 1944....fut celle autrefois de Emile ALONZO, résistant du 11ème Cuir, avant que sa dépouille ne soit restituée à sa famille en Algérie. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi, un changement de plaque, laissant supposer qu'il y a bel et bien une personne non identifiée enterrée à cet emplacement. A titre d'exemple, le résistant Jean Berne, bien qu'enterré à Saint-Lattier, a une tombe mémorielle à la nécropole de Vassieux en Vercors. Ce genre de modification peu avoir de fâcheuses conséquences quand il s'agit de faire un travail pointu en recherche....
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
ALONZO | Emile Nicolas | 31/07/1944 | Bouvante (26) | Tué au col de la Chau avec M Tournois et M Boulay | 24 ans | Cavalier-Résistant | Lieu de Résidance : Prudon (Algérie)/ Albo, Espagne (Lieu de naissance) | Française | C10 à Revoulat puis C11 à Vassieux le 25/06/1944 11ème CUIR | (1) Musée de la Résistance, Vassieux en Vercors, panneau 22, (2) Dossier JLP (Corps restitué à la famille) + Fiche individuelle (A),(3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors mais corps transféré à Oran, Algérie. Donc la tombe n°113 avec mention Inconnu mort pour la France...est vide |
A noter au passage une erreur d'état civil concernant l'âge du Résistant. Il a bien 33 ans en 1944 (Le musée de la Résistance de Vassieux possède une lettre du célbère résistant Rémy en faisant foi) et non 28 ans.
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | ||
ANDERSON | Harold Robert Stuart. (Beau frère de Rémy, le résistant de la Confrérie Notre Dame) | 21/07/1944 | Hameau de la Mure, Vassieux en Vercors | Mort au combat. Sentinelle tuée avec OUADOUDI, à la ferme Algoud. Déclaré officiellement mort par un jugement du 14/09/1946 | 28 ans (5), 33 ans (2 et 4) | Arrivé au Vercors, le 24/04/1944, Nommé Brigadier | Paris (Lieu de résidence), Né à Saint Pierre en Port le 5/09/1911 (2) | Ecossais (Franco-britannique) Aurait pris la nationalité de son père pour éviter le service militaire en France | C13 puis 2ème Escadron (HARDY) |
(1) Vercors 1944, des GI'S dans le Maquis, Pierre Colliat, p 136. (2) Dossier JLP musée de la Résistance de Vassieux : Photo dédicacée de M Anderson de la part du résistant Rémy et biographie de M Anderson, correspondance avec Remy, (3) Dossier JLP consacré à Vassieux. (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | ||
BAIGNEUX | Albert | 28/07/1944 | Pont des Oules, Le Rousset (En provenance de la Grotte de la Luire) | Blessé à Vassieux le 21/07/1944. Soigné à Saint Martin en Vercors puis à la Grotte de la Luire, Fusillé par les nazis | 24 ans | Résistant (Arrivé le 08/06/1944) | Bossay (Indre et Loire,37). Né le 07/05/1920 | Française | C12 du Lieutenant Point ).11ème CUIR | (1) Musée de la résistance en ligne, (2) Liste des membres, Association du 11ème CUIR,(3) Dossier JLP (Echanges de lettres entre JLP et des membres de la famille), (4) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 20 (5) Tombe à la nécropole de Vasssieux en Vercors : Corps exhumé du charnier le 13/09/1944 par une équipe d'urgence de Villard de Lans. Inhumé un premier temps au cimetière de Saint Agnan, le corps est à nouveau exhumé le 03/06/1948 pour être placé à la nécropole de Vassieux. |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BALLADA | Gaston | 02/08/1944 | Bouvante (26) | Tué au combat (Forêt de Lente); Retrouvé près de son FM, la tête sectionnnée (2) | 21 ans | Maquisard (Engagé le 08/09/1943) (2) | Cavaillon, né le 19 juillet 1923 (2) | Française | Camp 14, 11ème CUIR | (1) Photo 11C 95 classeur 11ème Cuir, musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, (2) Dossier JLP (2 photos) (3) Musée de la Résistance de Vassieux, panneau 23, (4) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BALLAND | Marcel André Henri dit René dans le maquis | 23/07/1944 (4) | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 38 ans | Résistant avec le grade d'adjudant | Thaon les Vosges | Française | Camp 13, 11ème CUIR | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 14, (2) Dossier JLP (Fiche + lettre), (3) Tombe à la nécropole de Vasssieux en Vercors, (4) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 99, 149 |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BARNIER | Gilbert André dit Gustave dans la résistance | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort brûlé vif dans le four d'Aimé Algoud, hameau de la Mure, après s'y être caché avec 3 autres résistants (6) | 20 ans | Résistant (Cavalier) | Né le 24/02/1924 à Mens, Isère | Française | Equipe civile (18/01-31/03/1944) puis Compagnie du Trièves (01/04-20/07/1944) Section des Tcherkess du lieutenant Philippe | (1) Photo du maquisard dans le livre Tu prendras les armes, Albert Darrier, Annexe, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) Dossier JLP, musée de Vassieux, (4) Tombe à la nécropole de Vasssieux en Vercors. (5) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (6)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79, 149 |
Une fois encore, un corps, celui de BATHELOT Aimé, a été restitué à la famille. Au lieu de laisser une tombe mémorielle, nous avons un nouveau inconnu mort pour la France alors qu'il n'en est rien.
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BATHELOT | Marcel André ou Aimé | 28/07/1944 (2), 30/07/1944 (4), 31/07/1944 (1) | Villard de Lans, lieu dit Penat. | Fusillé | 28 ans | Sergent | Né à Kerprich aux Bois en 1916, Réfugié alsacien, résident à Romans sur Isère (26) | Française | Compagnie Abel, 12ème BCA | (1) Musée de la Résistance, Vassieux en Vercors, panneau 22, (2) Le Pionnier du Vercors, la Compagnie Abel, p 45, (3) Musée de la Résistance en ligne, (4) Dossier Bathelot, musée de la Résistance de Vassieux. (5) Tombe à la nécropole de Vasssieux en Vercors. (Corps restitué et inhumé à Xouaxange) |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BEESAU | Yves Charles Amedée | 29/07/1944 | Forêt de Lente, Bouvante | Mort lors d'une reconnaissance vers le col de l'Echarasson, forêt de Lente | 23 ans | Apirant. Eléve au Prytanée (Ecole repliée sur Valence)ou il préparait Saint-Cyr. | Résident à Paris ou il est né le 26/07/1921 | Française | 11ème CUIR | (1) Association du 11ème Cuir, (2) Pierre Vial, p 119, p 298, (3), Mon journal du Vercors, p 22, (4) Dossier JLP (5) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 21, (6)Circonstance de sa mort, Mon journal du Vercors,Joseph la Picirella, 1982, p 99, (7) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (8) Malleval en-Vercors dans la Résistance, Joseph Parsus, Edition du Peuple Libre, 2011, p 224, (9) Les militaires dans la Résistance, Ain, Dauphiné, Savoie 1940-1944, Collectif, Editions ANOVI, 2010, p 263 |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BELLEZZA | Paul | 22/07/1944 | Saint Nazaire en Royans | Disparu à la Chapelle en Vercors. Fusillé à Saint-Nazaire (2) | 18 ans | Résistant | Izeaux (38) | Française | Génie | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 14, (2) Dossier JLP musée de la Résistance de Vassieux |
Autrefois, Ben Samman Gilbert....
Noms | Prenoms | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
BERNE | Jean Charles Victor Urbain | 11/03/1944 | La Chapelle en Vercors | Mort accidentellement (Tir de sten lors d'un déplacement) | 16ans | Maquisard, engagé le 11/01/1944 | Saint Lattier (38), né le 12/09/1927 | Française | Camp AS de Malleval, puis 11ème CUIR | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors (Corps restitué à la famille), (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 7, (3)Malleval en-Vercors dans la Résistance, Joseph Parsus, Edition du Peuple Libre, 2011, p 55 (4) Enterré au cimetière de Saint-Lattier, "mort au maquis" sous le nom de Berne Urbain |
D'après les recherches de M La Picirella, cette tombe aurait pu/pourrait abriter la dépouille de Berry Roger Marius, disparu dans le Vercors, le 21/07/1944.
Nom | Prénom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BERRY | Roger Marius | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Disparu | 38 ans | Résistant | Bucheron | Résidant à Beaurepaire (38). Né à Alençon le 14/06/1906 (2) | Française | Unité d'aménagement du terrain d'attérissage de Vassieux. | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) Dossier JLP, Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors,(3) Tombe 179 Inconnu MPF à Vassieux en Vercors, nécropole, (4)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 149 |
Une fois de plus le corps a été restitué à la famille....
Nom | Prénom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BILLON | Francis | TARTANE | 28/07/1944 | Pont des Oules, Commune de Saint-Agnan (En provenance de la Grotte de la Luire) | Fusillé | 24 ans | Sous Lieutenant. Officier parachuté le 07/07/1944 (Mission Pacquebot) mais blessé à sa réception au sol (fracture cuisse droite) | Militaire. Rejoint l'Afrique du Nord | Lambézellec, Finistère (Lieu de naisssance) puis domicilié à Plomodiern | Française | Mission parachutée dans le Vercors, le 7/07/1944 | (1) Musée de la résistance en ligne, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 20, (3)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 35 | Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors (Corps restitué le 5 août 1947) |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BLANC | François | 21/07/1944 | Vassieux | Mort au combat | 29 ans | Résistant | Né à Grenoble le 05/08/1915 | Française | 11ème CUIR | (1) Listes des pertes, Association du 11ème Cuir, (2) Plaque à la nécropole de Vassieux en Vercors. (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr,(5)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 65, 149 |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BOLZON | Louis | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 20 ans | Résistant-Cavalier | Né le 22/02/1924 dans les environs du Gua | Française | 11ème Cuir | (1)Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Autre inconnu identifié, tombe situé à la gauche de celle de Bulot Jean :
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BOULAY | Marien Pierre Marcel (4) | 02/08/1944 | Bouvante (26) | Mort pour la France (4) | 37 ans | Maquisard (Engagé le 30/07/1943) (5) | Né le 30/11/1907 à Chambon sur Lignon, Haute Loire(43) Résidait à Saint-Etienne | Française | CAMP 14, 11ème CUIR (2) | (1) Photographie, dossier Yutz, musée de la Résistance de Vassieux (2) Musée de la Résistance de Vassieux, panneau 23, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors n°103 (Corps restitué), (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5) Dossier JLP, musée de la Résistance de Vassieux |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BOURCEREAU (1 et 2), BOURGEREAU (3) | André Paul | 21/07/1944 (2), 25/07/1944 (1 et 3) | Saint Agnan en Vercors (3), le Rousset en Vercors (1) | Il est possible que M Bourcereau soit mort des suites de ses blessures à la grotte de la Luire. | 26 ans | Résistant | Né le 05/08/1918 à PAUILLAC, Gironde; (2 et 3) | Française | 11ème CUIR | (1) Plaque à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (3) Dossier JLP, musée de la Résistance de Vassieux |
L'une des tombes de la nécropole ayant abrité (le corps a été restitué selon M La Picirella) la dépouille d'un résistant décédé hors du Vercors.
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
BULOT | Jean | 16/10/1944 | Die (Hôpital), Drôme | Décédé d'une maladie contractée en service (2) | 20 ans | Maquisard (Engagé le 09/05/1944) | Né le 07/11/1924 à Metz (3) | Française | Camp 13, 11ème CUIR | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors mais corps restitué,(2) Dossier JLP, musée de la Résistance avec de nombreuses photos (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Joseph La Picirella avance ici une identité, celle d'un résistant tué et enterré provisoirement à Vassieux avant que son corps ne soit restitué à sa famille.
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
CARON | Désiré Henri Louis | 21/07/1944, 29/07/1944 (4, erreur) | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 20 ans | Maquisard (Engagé le 05/01/1944) | Né le 03/09/1924 à Vanves (92) | Française | 11ème CUIR |
(1) Liste des membres de l'Association du 11ème CUIR, (2) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, corps restitué (Clamart) en septembre 1945. (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5) Dossier JLP, musée de la Résistance de Vassieux. |
Nom | Prénom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstance de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie/Unité | Sources | |
CIABATTINI | Fernand Oreste Marc | 24/06/1944 | Saint Martin en Vercors | Mort pour la France | 19 ans | Résistant | Né le 19/03/1925 à Marseille | Française | C1 (2) | (1) Plaque et tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Liste des blessés du Vercors, document conservé dans les archives du Musée de la Résistance de Vassieux. (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Noms | Prenoms | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
CHATELARD | Robert. | 24/07/1944 (1), 27/07/1944 (2) | La Chapelle en Vercors (2) | Mort au combat | 18 ans | Résistant-Cavalier | Valence (26) | Française | 11ème CUIR | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux , (2) Liste des pertes, Association du 11ème Cuir, (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 15 |
Noms | Prenoms | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
CORREARD | Maurice Ernest | 19/08/1944 | Saint Marcellin | Mort des suites de ses blessures reçues à Vassieux le 21/07/1944 | 17 ans | Résistant | Né à Mens, Isère le 11/01/1927 | Française | 11ème CUIR | (1) Photo de M CORREARD dans le livre Tu prendras les armes, Albert Darrier, (Annexe), (2) Liste des membres, Association du 11ème Cuir (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Tombe à la nécropole de Vassieux. |
Nom | Prenoms | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
CRETENET | Guy Fernand | 27/07/1944 | Saint-Agnan en Vercors | Blessé tué près de la Grotte de la Luire | 19 ans | Maquisard | Né le 07/03/1925 | Française | Génie | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 19 |
Nom | Prenoms | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
DARIER | Roger | Francis (Frère d'Albert Darier) | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors, hameau de la Mure | Exécuté/ Mort au combat. Brûlé vif dans le four d'Aimé Algoud, hameau de la Mure, après s'y être caché avec 3 autres résistants (3) | 21 ans | Résistant | Serrurier | Né le 06/07/1923 à Mens | Française | Section Tcherkess, | (1) Plaque et tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (2) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12,(3)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79, 149 |
Nom | Prenoms | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
DELPEUCH | Jacques | françois (2) | 13/06/1944 (1, 3), 16/06/1944 (2) | Neuville sur Saône | Fusillé : Arrété à Lyon avec le capitaine Fould, interné au fort Monluc puis fusillé | 23 ans | Résistant | capitaine | Française | Chef du service radio au PC de la Matrassière, mars 1944 | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux. (2) Roger Guigou, un officier lyonnais, Vercors 1943-1944, Philippe Guigou, 2006 p 85-87 (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, |
Nom | Prenoms | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
DESCOUR | Jacques | La flèche | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors, village | Mort au combat | 18 ans | Résistant | Elève officier, fils de Marcel Descours, chef d'état major de R1. | Né le 28/08/1925 à Sarrelouis (Allemagne) (2) | Française | 11ème CUIR | (1) Liste des pertes de l'Association du 11ème Cuir. (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (3) Maquis Rhône-Alpes, Jean-Pierre Bernier, Edition Lavauzelle, 1987, p 68, (4) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (5)Le Martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 52, 149, (6) Guide-Mémorial du Vercors Résistant, Patrice Escolan-Lucien Ratel, Editions Le Cherche Midi,2004, p 283 |
Nom | Prenom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
DONAT | Philippe | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 22 ans | Résistant | Né à Vintimille (Italie), le 21/06/1922 | Française | 11ème CUIR | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12. (Arme du résistant dans l'un des vitrines du musée), (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux. (4) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79 et 149 |
Officiellement, M Finet a disparu
Nom | Prenom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
FINET | Robert Aimé Désirée | 21/07/1944 ou 31/07/1944 | Vassieux en Vercors ou Ambel | Disparu (3) | 19 ans | Résistant-Cavalier | Né le 17/03/1925 à Fontaine, Isère (3) | Française | 11ème Cuir | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux, (2) Musée de la Résistance, Vassieux en Vercors, panneau 22, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.f |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
FISCHER | Ladislas | FERRIER | 10 ou 11/08/1944 | Grenoble | Fusillé à Grenoble au Polygone le 10 août (1) | 33 ans | Capitaine Médecin. Engagé le 2/02/1944 (5) | Médecin (Père de deux enfants) | Ne le 15/10/1911 à Oradéa, Roumanie. | Naturalisé français. Confession israélite (6) | Service de Santé | (1) Evoqué p 119 (Ouvrage de Pierre Vial), (2) Mon journal du Vercors, p 21, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux. (4) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 19, (5) Dossier Fisher,Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, (6) Vercors 40/44, ouvrage coordonné par Olivier Cogne et Jacques Loiseau, Musée de la Résistance et de la déportation de l'Isère, juin 2014, p 54, (7) Guide-Mémorial du Vercors Résistant, Patrice Escolan-Lucien Ratel, Editions Le Cherche Midi,2004, p 267, 302-304 |
Nom | Prenom | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
FORNELLI | André | 21/07/1944 | Vercors (3) | Mort pour la France (3) | 24 | Résistant-Cavalier | Né le 27/02/1920 en Italie | Française | 11ème CUIR | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux, (2) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3)http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79,149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
FOURNET | Charles | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort pour la France. Membre de la section des Tcherkess en position au hameau de la Mure, le jour de l'attaque. Il fut pendu avec Ange Ricci | 22 ans | Résistant | Boulanger | Française | 11ème Cuir | (1) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux, (3) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79 et 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
FOURNET | Marcel | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort pour la France. | 21 ans | Résistant-Cavalier | Né le 10/04/1923 à Ansse (69) | Française | 11ème Cuir | (1) Liste de l'Association du 11ème CUIR. (2) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3)http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Tombe à la nécropole de Vassieux, (5) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79, 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
FUSILLIER | Henri | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Tué au combat (2) | 41 ans | Résistant | Militaire | Né le 20/06/1903 à Nancy (54) | Française | 11ème CUIR | (1) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (3)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79,149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
GUILLET | André | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort pour la France (2), Tué à la mitrailleuse lourde de 13,2 avec Paul Brun Roudier (4) | 24 ans | Résistant | Cultivateur (1) | Né le 07/12/1920 à Vassieux en Vercors; | Française | (1) Musée de la Réistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (3) Monument aux morts de Vassieux en Vercors.(4)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 69, 149 |
humeau roger restitué
le goff lucien
lesaichot lucien
Lefebvre Henri (Tombe situé à droite de celle de Picoletto)
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MASSERAND | Henri | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 42 ans | Unité des travaux | Française | Unité des travaux | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (2)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 69, 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MAURRAS | Antoine | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat (1), Fusillé par les allemands (3) | 19 ans | Résistant | Mécanicien (2) | Né à Marseille le 27/09/1925 (3) | Française | 11ème CUIR | (1) Liste des membres, Association du 11ème CUIR, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12 (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p79, 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MESSE | Marcel Joseph | 31/07/1944 (2), 29/07/1944 (3) | Saint-Guillaume (1 et 2), Grisail (4) | Fusillé par les allemands (4) | 25 ans | Résistant (Engagé le 09/06/1944) | Originaire de la Moselle, Goudrexange (Né le 25/04/1919) (4) | Française | 6ème BCA (2) | (1) Musée de la Résistance en ligne, (2) Musée de la Résistance, Vassieux en Vercors, panneau 22, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors (Corps restitué), (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MOREAU de MONTCHEUIL De (RP) | Yves | 10-11/08/1944 | Polygone, Grenoble | Fusillé après avoir été capturé le 27/07/1944 à la Grotte de la Luire | 44 ans | Aumonier | Né à Paimpol, Bretagne | Française | Aumonier au maquis du Vercors | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors (A-t-on identifier son corps?), (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 19 et fresque du musée, |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MOUNIER | André Jacques | 22/06/1944 | Combovin | Mort au combat | 23 ans (1), 33 ans (2 et 3) | Résistant | Né à Valence, le 19/08/1911 (2) | Française | FFI Drôme | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (3)Témoignages sur le Vercors, Drôme-Isère, J. LA PICIRELLA, 1986, Auto-édition, p 163 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MOUNIER | Gabriel | 1/08/1944 (1 et 2), 11/08/1944 (3) | Saint-Nazaire en Royans | Fusillé | 21 ans | Résistant. (Caporal) | Né le 09/11/1923 à Saint-Gervais (38) | Française | 6ème BCA | (1) Plaque et tombe à la nécropole de Vassieux, (2) Musée de la Résistance, Vassieux en Vercors, panneau 23, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Malleval en-Vercors dans la Résistance, Joseph Parsus, Edition du Peuple Libre, 2011, p 199 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
MUROT | Henri | 21/07/1944 (1)-27/07/1944 (2), 25/07/1944 (3) | Vassieux en Vercors | Blessé à Vassieux, mort à la grotte de la Luire (Corps exhumé par une équipe d'urgence, le 12/09/1944) | 38 ans | Résistant-Brigadier | Né le 14/12/1906 à Argenteuil (3) | Française | Unité du génie (1) | (1) Dossier JLP musée de la Résistance de Vassieux, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 19, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Témoignages sur le Vercors, Drôme-Isère, J. LA PICIRELLA, 1986, Auto-édition, p 243 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
ORAND. | Henri | 04/08/1944 (2), 01/08/1944 (3) | Saint-Nazaire en Royans | Fusillé | 30 ans | Résistant-Cavalier | Né le 06/05/1911 à Montgenèvre (05) | Française | 11ème Cuir (1), 12ème BCA (2) | (1) Plaque et tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Musée de la Résistance, Vassieux en Vercors, panneau 23, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Malleval en-Vercors dans la Résistance, Joseph Parsus, Edition du Peuple Libre, 2011, p 199 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
OSCHWALD Marc | Pierre Jean Marc | Girard | 18/03/1944 | Ferme Peyronnet, hameau Matrassière, commune de Saint Julien en Vercors, Drôme | Mort au combat, sans doute abattu en train de détruire des documents | 30 ans | Capitaine | Militaire | Né à Fouday (Bas Rhin), le 3/08/1913 | Française | Membre Etat major AS, adjoint de Marcel DESCOURS, chef d'état major de la Région R1 | (1) Tombe (Corps lui aussi restitué) et plaque à la nécropole de Vassieux, (2) Monument commémoratif de Saint-Julien en Vercors. (3) Résistance dans le Vercors, Histoire et lieux de mémoire, Gilles Vergnon, Glénat, 2012; p 89, (4) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 7, (5) Les militaires dans la Résistance, Ain, Dauphiné, Savoie 1940-1944, Collectif, Editions ANOVI, 2010, p 264, (6) Roger Guigou, un officier lyonnais, Vercors 1943-1944, Philippe Guigou, 2006 p 85 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
OUADOUDI | Ahmed Ben | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors, hameau de la Mure | Exécuté lors de l'attaque | 26 ans | Résistant | Né au Maroc | Français du Maroc. | Section Philippe, les "Tcherkess" | (1) Vercors 1944, Des GI'S dans le Maquis, Pierre Colliat p 136, (2) Liste des membres, Association du 11ème CUIR. (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12,(4) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 149 |
La dépouille de M Palemon Ernest fut elle aussi restituée à la famille;
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PALEMON | Ernest Jules | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors, La Mûre (5) | Mort au combat | 22 ans | Cavalier-Résistant (Engagé le 09/06/1944) (2) | Bohain Vermandois (Né le 14/04/1922) | Française | 11ème CUIR | (1)Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) Dossier JLP, musée de la Résistance de Vassieux en Vercors avec photocopie de l'état civil (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors (Corps restitué et inhumé à Arly Faubourg d'ïle à Saint Quentin) (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79,149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PATENE | François Auguste Pierre | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors (Col de Saint Alexis) | Mort au combat | 19 ans | Résistant (Mention Soldat sur sa tombe) | Etudiant | Né à Paris, le 20/12/1924 (3) | Française | (1) Plaque et tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 65, 79,149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PENNACHIO | André | Totoche (3) | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat. Hameau de la Mure. (Section Philippe) | 19 ans | Résistant-Cavalier | Tailleur (3) | Né le 26/04/1925 à Marseille (4) | Française | Camp 13, 11ème Cuir | (1) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) Dossier PENNACHIO, musée de la Résistance de Vassieux (Extrait d'acte de naissance portant mention : Décédé à Vassieux en Vercors le 21/07/1944.) , (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 65, 79, 149 |
S'agit il du même homme? PICOLETTO ou PICCOLOTTO? D'après le site du ministère de la Défense, Mémoire des hommes, les deux orthographes existent dans le sens ou ce dernier "inventorie" dans deux fiches séparées, peut être ou non le même homme. M PICCOLOTTO Charles serait décédé le 1er juillet 1944, mais il s'agit sans doute d'une énième erreur dans cette base de données. M PICOLETTO, lui serait mort le 21/07/1944 à Vassieux en Vercors mais les circonstances de son décès sont inconnus.
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PICOLETTO (2), PICCOLOTTO | Charles | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Porté disparu | 29 ans | Résistant (14/07/1944) | Né le 05/10/1915, SAN Fedele Intelvi, Italie; Résidant à la Tronche (38) | (Arrivé en France en 1920) | Unité des travaux | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (3)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 149, (4) Tombe à la nécropole de Vassieux; |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PEROTIN | Michel Marie Louis | Châtenet puis Freyssinat (Changement de pseudonyme) pour éviter une confusion avec le vrai patronyme de "Rolland", Chastenet de Gery | 21/08/1944 | La Baume d'Hostun (Drôme)(1), Saint-Marcellin (2) | Accident (Tir de Sten) | 24 ans | Maquisard en septembre 1943; Lieutenant | Engagé volontaire (1939-1940), puis aspirant à l'école d'artillerie de Poitiers jusqu'à sa dissolution en automne 1940. Etudiant en droit à Bordeaux | Bordeaux (Né le 09/06/1920) | Française | 11ème CUIR | (1) Musée de la Résistance de Vassieux, panneau 28, (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (3) Malleval en-Vercors dans la Résistance, Joseph Parsus, Edition du Peuple Libre, 2011, p 85,99,100,101,107,109,111,119-120,156-158,161-162,164-165,167,169-170,173-75,211,222,238 |
A ce stade de mes recherches, je n'ai pas d'éléments d'informations sur ce résistant. Il porte la mention "Soldat" comme Hector Albus. Il devait sans doute être employé comme manoeuvre sur le terrain d'atterrissage de Vassieux lors de l'attaque.
Tombe sans doute mémorielle, car ce résistant a disparu sans doute fin juillet- début août 1944 près de Grenoble
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PIRONATO | Arsène | 02/08/1944 (1 et 3), 23/07/1944 sur sa tombe (2), en 1944 (6) | Pont de Claix | Fusillé/ Disparu lors de son transfert en Allemagne (2) | 26 ans | Résistant | Soudeur autogène (Ouvrier) | Né le 26/07/1918 à Sossanc (Italie) (6), Résidait à Bourg de Péage. Réfugié lorrain, né en Italie (2) | Française | Compagnie Abel | (1) Le Pionnier du Vercors, la Compagnie Abel, p 35, (2) Musée de la Résistance en ligne, (3)"Jean Pierre aime la citronnelle" 1943-1944 Résistance entre Drôme des Collines et Vercors, Editions Mémoire de la Drôme, 2014; p 166, (4) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 15, (5) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (6) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Erreur de date sur la tombe?
En effet, pour Joseph La Picirella, le Lieutenant Philippe est blessé le 21/07/1944 au moment de l'attaque de Vassieux en Vercors. Lui et ses hommes, viennent d'arriver tard dans la nuit au hameau de la Mure. Parti se faire soigner à la Grotte de la Luire, il serait revenu à Vassieux, pour retrouver ses hommes mais...malheureusement y perdre la vie le 23 juillet.
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PHILIPPE | Louis Désiré | 21/07/1944 (1 et 4), 23/07/1944 (2, 5) | Vassieux en Vercors | Exécuté/ Mort des suites de ses blessures (2)/ Tué au combat (4) | 41 ans | Lieutenant | Né à Clichy le 24/05/1903 | Française | Commandant d'une section, les "Tcherkess | (1) Mon journal du Vercors, Joseph La Picirella, 1961 p 82, photo du lieutenant, (2) Association du 11ème CUIR, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 99, 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PROST-ROMAND | Aimé, Floride (4) | Floride | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors, hameau de la Mure | Exécuté/ Mort au combat. Brûlé vif dans le four d'Aimé Algoud, hameau de la Mure, après s'y être caché avec 3 autres résistants (5) | 23 ans | Maquisard des Tcherkess du lieutenant Philippe | Mineur | Saint Laurent en Grandvaux (3), Né le 16/05/1924 à Saint-Laurent, Jura | Française | Camp Hardy (C13) puis Section des Tcherkess du lieutenant Philippe | (1) Photo du maquisard, Tu prendras les armes, Albert Darrier, Annexe, (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux, n°127 (Réhumé le 7 juin 1948), (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79, 149 |
Fait prisonnier et exécuté avant l'attaque du Vercors.
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PRUNET | Michel | 12/07/1944 | Toussieu (2) | Fusillé. Se fait arrêter le 4/06/1944 à Saint Jean en Royans puis et dirigé sur le Fort Montluc à Lyon. Sera fusillé par la suite (Le 5 juin) (2); Le lieutenant WAP lui succède. | 23 ans | Lieutenant, chef de camp à Léoncel (3) ou Omblèze (5)(Camp qui se replie à Combovin puis à Saint Jean en Royans) | Etudiant en droit et élève officier de réserve 1939-1940 | Né le 24/12/1921 à Paris (6), A Méaux en 1920 (5) | Française | Chef de camp, La Sapine | (1) Mon journal du Vercors ,Joseph la Picirella, 1982 p 48. (2) Tombe à la nécropole e Vassieux en Vercors, (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 8 (4) Les années noires, Jeanne Deval,1984, p 131 et 167, (5) La vie inimitable, Yves Perotin, 2014, PUF, p 173 (Note 326 p 333) (6)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 8 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
PUPIN | André | Mataf | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors, hameau de la Mure | Exécuté (4) , Brûlé vif dans le four d'Aimé Algoud après s'y être caché avec 3 autres résistants (5) | 21 ans | Maquisard des Tcherkess du lieutenant Philippe | Marin (Ex Matelot radio)/ Standartiste (2) | Né le 02/10/1923 à Mens | Française | Section des Tcherkess du lieutenant Philippe | (1) Photo du maquisard, Tu prendras les armes, Albert Darier, Annexe. (2) Tombe et deux plaques à la nécropole de Vassieux en Vercors. (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (5)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79, 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
RICCI | Henri Ange | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Tué par les allemands (2) | 29 ans | Résistant | Manœuvre | Né le 15/03/1915 à l'Ile Rousse (Corse du Sud) | Française | Camp 13 (10/07/1944), 11ème CUIR | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors; (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 79, 149 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
RICORDEAU | Edmond | Daniel Roger | 25/07/1944 | Saint-Agnan en Vercors, Grotte de la Luire (2) | Blessé par balles le 23/07/1944, et mort le 25/07/1944 des suites de ses blessures à la Grotte de la Luire. | 27 ans | Résistant | Né à Paris le 26/09/1916 | Française | Compagnie Discipline (1) | (1) Dossier, acceuil, musée de la Résistance de Vassieux. (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
ROBERT | Georges Jean | 28/07/1944 | Pont des Oules, Rousset (En Provenance de la Grotte de la Luire) | Fusillé-Blessé achevé, capturé à la Grotte de la Luire | 21 ans | Résistant | Né le 04/05/1923 à Lyon | Française | 12ème BCA | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 20, (2) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Nouvelle tombe dite Inconnu MPF, mais en réalité le corps a été restitué à la famille.
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
ROGER | André Marcel | 29/07/1944 | Bouvante | Fusillé? | 19 ans | Résistant, ordonnance du capitaine Rolland | Ajusteur | Branscourt (51) | Française | C14, 11ème CUIR | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 21, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors, corps restitué, (3) Stèle à Bouvante |
Inconnu dans le Vercors. Selon le livre référence, Témoignages sur le Vercors, Joseph La Picirella, M Roquelet a été tué en dehors du Vercors et n'a sans doute aucun lien avec son maquis.
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
ROMAN | Paul Simon | 27/07/1944 | Saint-Agnan en Vercors, Grotte de la Luire ? (2) | Fusillé par les allemands (4) | 18 ans | Résistant | Cultivateur | Né le 11/11/1926 à Die, Drôme (4) | Française | 11ème Cuir | (1) Liste des membres, Association du 11ème CUIR, (2) Dossier JLP musée de la Résistance de Vassieux, (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (4) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
SABLIET | André | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Fusillé-Mort Pour la France | 20 ans | Résistant engagé le 9/06/1944 (4) | Pasteur (3), Etudiant en théologie protestante à la faculté de Montpellier, adjoint du pasteur Daniel Atger, aumonier au maquis du Vercors (4) | Originaire de Bourdeaux, Drôme? (Nom inscrit sur le monument aux morts de cette commune) | Française | 11ème Cuir (4), camp 12 | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en vercors. (3) Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 65, 150, (4) Dossier JLP, musée de la Résistance de Vassieux: Lettre de la mairie de Bourdeaux, photo du résistant |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
SENO | Henri (1), Eneri (5) | 21/07/1944 (1), 23/07/1944 (6) | Vassieux en Vercors | Mort pour la France (5) | 19 ans | Résistant (09/06/1944) | Inconnue | Né le 13/08/1925 à Merrey (52) | Française | Génie | (1) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12 (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors,dossier acceuil. (3) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (4) Dossier JLP avec photocopie acte de naissance avec mention en marge : "Décédé fin juillet 1944", (5) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (6)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 99, 150 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
SIMON-PERRET | Jean Marie Aimé | Milou (5) | 18/03/1944 | Ferme Peyronnet, hameau de la Matrassière, commune de Saint Julien en Vercors | Mort au combat | 22 ans | Maquisard-Sous-lieutenant ou lieutenant/ Agent de liaison | Etudiant | Lyon | Française | ETAT major AS decentralisé à Saint-Julien en Vercors | (1) Dossier JLP, musée de la Résistance de Vassieux, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (3) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (4) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 7, (5) Roger Guigou, un officier lyonnais, Vercors 1943-1944, Philippe Guigou, 2006 p 85 |
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
TOURNOY | Henri | Le Lorrain | 26/07/1944 | Bouvante | Tué, circonstance non précisée. Corps retrouvé route de Bournette, au col de la Chau | 21 ans | Résistant avec le grade de brigadier |
Metz | Française | 11ème CUIR | (1) Liste des membres, ASSOCIATION DU 11ème CUIR, (2) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. |
Tombe d'un résistant né à l'autre bout du monde, en Polynésie française
Nom | Prenom | Pseudonyme | Date de Décès | Lieu de Décès | Circonstances de la mort | Age | Grade dans le maquis | Profession | Commune d'origine | Nationalité | Compagnie | Sources | |
VERNIER | Marc André (1), Marcel (3), André Marc Téru Zemaevaran (5) | 21/07/1944 | Vassieux en Vercors | Mort au combat | 23 ans | Aspirant | Papeete (1), Né le 18/07/1921 à Uturoa (Polynésie Française) (5) | Française | 11ème Cuir (1), Intendance (6) | (1) Liste des membres, Association du 11ème CUIR. (2) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, panneau 12 (3) Musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, dossier de l'acceuil, (4) Tombe à la nécropole de Vassieux en Vercors. (5) http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, (6)Le martyr de Vassieux en Vercors, Joseph la Picirella, Auto-édition, 1994 p 65, 150 |
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Les disparus du Vercors
Arguillet
Balsas
Combattants ayant une plaque à la nécropole mais pas de tombe
Combattants mort pour la France, après la bataille du Vercors
Après une présentation des morts dits militaires, voici une présentation des civils
La famille Blanc
Lucie Chachat avait 65 ans lorsqu'elle fut tuée chez elle le 21/07/1944 (Erreur de date sur la plaque)
Adèle Emery
Jules Grimaud, coordonnier , fut abattu dans le village même de Vassieux, sans doute dans les ruines d'un café