03/06/2010
Chez nous
Invitée sur BFM TV et RMC, la vice-présidente du Front national a critiqué le "pognon qui dégouline de ces gens" et "le sentiment de cet argent facilement gagné". La marine marchande de démagogie parlait-elle entre autre de l'affaire Lambert, du nom de l'héritier des cimenteries qui avait légué une fortune kolossale à son père, Jean Le Pen? Non, bien sûr, il s'agissait des membres de l'équipe de France, dont le métissage ressort en ces temps de dizette sur le plan sportif.
"Si un certain nombre ne refusait pas de chanter la Marseillaise, si on ne les voyait pas enroulés dans le drapeau d'autres nations que la nôtre, peut-être les choses changeraient, mais en l'état, j'avoue que je ne me reconnais pas particulièrement dans cette équipe", a-t-elle ajouté. Il faut dire que le drapeau de FN, la fameuse flamme tricolore est un parfait copié collé, le vert étant remplacé par le bleu, de celle du MSI italien, le Mouvement social italien, un parti fondé par des nostalgiques de Mussolini...
Que l'on juge indécent les salaires des stars du ballon rond, soit. Mais que la vice présidente du FN se permette de nous faire une leçon de morale, cela ne peut être considéré comme un point de détail.
Les promesses de l'ombre
Ensemble tout devient possible. Je serais le président du pouvoir d'achat. Je ne toucherais pas à l'âge légal de départ à la retraite. Le président des droits de l'homme. Le président de la moralisation du capitalisme financier.... Décidement les promesses n'engagent que ceux qui y croient selon une expression devenue célèbre de Charlie Pasqua.
Une simple évidence
Fadela Amara épinglée par le Canard Enchaîné qui l'accuse d'avoir hébergé des membres de sa famille dans son logement de fonction. Et le volatile n'a même pas pensé qu'il s'agissait de la première mesure du fameux plan banlieue defendue par l'ex présidente de Ni putes ni Soumises. Interrogé par la presse, l'équipe de Fadela a précisé que l'actuelle secrétaire d'Etat occupé toujours un logement dont, attention extraordinaire, elle paye le loyer. Une évidence soulignée par le staff de l'intéressé mais qui nous renvoit aux situations des autres membres du gouvernement dont Georges Tron, la caution villepiniste de Sarkozy.
Moins avec plus
Luc Chatel vient donc d'envoyer une directive aux recteurs afin de les inciter et de les aides à couper dans les effectifs afin qu'une promesse du candidat Sarkozy, ouf, puisse et continue d'être appliquée. Sus aux maîtres d'école et autres suppots du savoir, salauds d'enseignants confrontés à des classes plus difficiles quelque soit leur secteur géographique en raison de la violence, présente dans tout les domaines et à tout les échelons, de notre société. Bande de feignants, ne pourraient ils pas faire à 30 par classe, ce qu'ils font avec 25 élèves. Et dire que des imbéciles comme moi se rendent compte chaque semaine qu'ils font beaucoup mieux, beaucoup plus avec des classes à faibles effectifs (19 à 24) que quand ils doivent gérer en extérieur des groupes de plus de 28 enfants...Globalement, je m'adapte et réalise les mêmes animations, globalement car elles n'ont plus de tout la même valeur et les mêmes apports...Chatel devrait aller convaincre, du bien fondé de ses directives, des ménagères encartées UMP dans un Intermarché de banlieue parisienne.
06/05/2010
Sueurs froides
Non mais quel cauchemar. Ainsi dans ce dernier, un vertébré, appartenant à la classe des primates mais non à la famille des hominidés, dénommé Mickaël Vendetta, l'avocat du rien, du triomphe du paraître sur l'être à des fins mercantiles et de recherche éperdue de notoriété, devenait le nouveau Alfred Dreyfus de notre époque, des millions de français après avoir suivi ses exploits dans une ferme en Afrique se divisant et s'opposant violemment sur sa personnalité (sic). Et dire, que même déprogrammé faute d'audience en seconde partie de soirée, l'émission a quand même réuni plus de 3 millions de fans, tous obnubilés par le charisme (prononcer ka et non cha pour ceux qui auraient suivi l'émission), les réflexions d'un Greg le millionnaire ou d'un David Charvet
D'une émission débile, (Mais après tout le métier de TF1 n'est il pas de rendre les cerveaux des téléspectateurs maléables afin de vendre du temps de cerveau humain disponible à des grands entreprises? ) voilà que j'étais propulsé à Washington dans le bureau de Dominique Strauss Kahn, seul, soulignons le pour dissiper tout malentendu. Notre gloire internationale depuis sa prise de fonction dans la capitale américaine comme directeur général du FMI en 2007 continuait dans les sondages d'opinion publiés dans mon rêve angoissant à engranger de bonnes intentions de vote en cas de candidature à la présidentielle de 2012. Dans le même temps, il imposait une sévère cure d'austérité à un pays européen, une politique économique digne de celles appliquées avec le succès que le sait dans le passé en Asie et en Afrique (Coupes générales dans les services publics, baisse des salaires et des pensions, hausses des taxes et autres prélèvements...) avec son cortège de poussées de violence, de hausse générale de la pauvreté... Avec ce nouvel exemple emblématique du libéralisme à tout crin, l'américain Josph Stiglitz, Prix Nobel d'Economie, peut de nouveau s'asseoir à sa table de travail et écrire la suite de la Grande Désillusion, classique du genre, écrit au début des années 2000 pour dénoncer les politiques mises en place dans les années 90 au nom d'un libéralisme totalement débridé et sûr de lui après la chute de l'URSS. Il est fort DSK, maintenant, c'est le tour de la Grèce de subir les assauts de l'étalon....or?
Dans ce cauchemar toujours, Eric Zemmour continuait d'officier à la grand'messe cathodique du samedi soir sur France 2 au côté du toujours si drôle et percutant Laurent Ruquier. Ses sorties sur les noirs et arabes des banlieues pathologiquement et génétiquement déviants ainsi que ses propos sur la différence des races ? Non, décidemment on ne se prive pas d'un homme qui risque de déclencher un buzz médiatique à chaque apparition publique et qui contribue ainsi à l'audience générale de l'émission. Et puis, ce n'est pas tout les jours qu'un journaliste du Figaro, pardon du Figaro Madame (D'après mes proches, j'aurais poussé un hurlement de rire dans mon sommeil à un moment donné) a voix au chapitre à la télévision.
Ensuite, un voile épais s'abattait sur ma ballade nocturne. J'étais en présence d'une classe politique française prenant position sur la loi concernant la burqa, sujet éminemment important et justifiant la rédaction et la vote d'une loi en urgence. « La Maison brûle, mais nous regardons ailleurs » aurait pu déclarer notre ancien président, Jacques Chirac, compte tenu de la situation économique de la zone euro. Chirac, le SDF, qui émargeant à 31000 euros par mois n'est pas foutu de se loger par ses propres moyens. Merci PPR ou Bernie va pouvoir grappiller quelques sous et la famille Hariri.
Ensuite, apparaissait le visage avenant, doux et je n'ai pas peur de le dire, amical, de notre ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, Charlie quoi pour les adeptes du Canard Enchaîné, condamné à une peine de principe malgré un faisceaux de preuve prouvant sa culpabilité dans trois affaires de corruption, notamment à cause de son histoire politique et de son engagement au service de la France (Ah, les fameux S.A.C du temps du grand Charles, Malik Oussenine qui aurait du rester chez lui...). Bref on dirait un nouveau procès Pétain, sans Isorni bien sûr mais avec Lev Forster, ou l'accusé est jugé coupable mais est dédouané par ses propres pairs au nom sans doute de l'intérêt supérieur de la nation ou, c'est selon, d'une banale complaisance de classe...politique.
Je me réveille en sursaut avec la musique de Lady Gaga
02/05/2010
La haine tranquille
Alors que notre président de la République est parti cette semaine faire du tourisme en Chine au bras de l'ancienne avocate de la polygamie et ex mannequin de son état, que le caillassage de bus semble devenu un nouveau sport national dans certains quartiers sensibles de notre pays, qu'un ancien premier ministre se voit accusé d'avoir perçu des retro-commissions lors d'une vente de sous marins au Pakistan afin d'alimenter les caisses de sa campagne électorale et que la polémique sur la burqa constitue un formidable moyen pour la majorité minoritaire gouvernementale de noyer le poisson dans notre pays confronté à une montagne de problèmes économiques et sociaux, c'est la montée de la haine en France combiné au repli identitaire qui me semble le sujet de le plus brûlant actuellement. Cette semaine en effet, par l'intermédiaire de deux émissions télévisées (Les Infiltrés sur France 2 et Dimanche + sur Canal), certains extrémistes, qu'ils soient proches des milieux intégristes catholiques à Bordeaux ou membres du Bloc Identitaire (Ex Unité Radical, auquel appartenait Maxime Brunerie, celui qui avait voulu assassiner Jacques Chirac le 14 juillet 2002 sur les Champs Elysées) ont fait beaucoup de bruit dans le paysage médiatique. La première montrait à quel point l'endoctrinement peut être facile chez des jeunes pousses tandis que le second soulignait à quelque point internet est gangrené par la diffusion de nombreux documents de propagande par un petit groupe radical extrêmement actif et particulièrement bien rodé aux nouvelles techniques issus du Web 2.0.
Le fameux débat sur l'Identité Nationale, officieusement enterré depuis la dérouillé subie par la droite aux dernières élections régionales a permis de cristalliser certains fantasmes et nourri le discours d'une extrême droite que l'on a déjà enterré à plusieurs reprises. Le débat actuel sur la burqa, qui ne concerne au final qu'une extrême minorité des musulmans de France permet de caricaturer toute une communauté afin de grappiller quelques électeurs du Front National reparti le temps d'un scrutin auprès porc breton. Ce dernier peut encore se permettre cette semaine de défendre le régime du Vichy, comme il l' avait déjà fait moult fois dans le passé, sans que cela ne trouble le moins du monde son électorat. Après avoir défendu la gestapo dans une interview diffusée dans le journal d'extrême droite Rivarol en 2005, Jean Marie Le Pen, qui aurait voulu tenir un meeting au Vel d'Hiv lors de sa dernière campagne életorale, défend de nouveau un régime condamnait unanimement pour sa collaboration avec l'Allemagne nazie notamment en ce qui concerne la déportation des juifs étrangers puis français vers les camps d'extermination allemands. Et pourtant le Front National, qui sera conduit dans quelques mois par Marine Le Pen, continuera d'enregistrer de puissants scores dans les années à venir, surfant sur les peurs du moment entretenues de manière populiste par certains grands médias nationaux ou des politiciens français en mal de notoriété ou de suffrages.
21:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, burqa, sarkozy, fn, le pen, identitaires, actualités, blog, ps, ump, niqab
26/04/2010
Bas les masques ?
Le port du Niqab, hijab, burqa ou autre signe ostensible d'appartenance doit il être toléré au nom de la liberté d'expression et de culte même si dans le cas présent il s'agit plutôt de revendiquer, pour certaines, le droit, la liberté de se priver de liberté ? Tel est le dilemme auquel est confronté l'ensemble de nos responsables politiques alors que le président de la République vient de se prononcer cette semaine pour une loi interdisant le port de ces étoffes dans les lieux publics.
Comme beaucoup, je suis extrêmement gêné quand je suis confronté à cette tenue qui abrite après tout un être humain. Mes convictions, notamment l'égalité homme femme, ne peuvent rester de marbre devant ce phénomène. Au détour d'une rue, dans une grande surface, sur un marché, ces fantomes de noirs vétus attirent les commentaires acides et les regards, ce qui est assez paradoxale. Ce long drap enveloppant l'ensemble du corps pour dissimuler courbes du corps et traits du visage attire aussi surêment nos yeux qu'une femme se promenant dans le plus simple appareil. Dans une société, ou la mode ou la publicité notamment concourent à ce que les femmes ne soient couvertes que du strict minimum de tissu, et encore, l'apparition de vêtements tout droit venus d'Arabie Saoudite ou de Kandahar ne passent décidément pas inaperçus...
Mais en fait, quel est le rôle exact de cette tenue ? S'agit-il de protéger la femme des regards de l'homme et ainsi de cacher à ces derniers ces traits comme l'affirment certaines, sans doute extrêmement pudiques ? Au contraire, s'agit il de protéger les hommes de la tentation que constituent pour eux ces êtres de chaires et de sang, forcément objet de désir et de luxure ? Or l'homme, pêcheur par essence, ainsi tenté, peut succomber à l'attrait féminin. Mais que les choses soient claires ; ce n'est pas lui bien sûr qui fait preuve de faiblesse dans ce cas là mais la femme, véritable diablesse et tentatrice. Ne nous voilons pas la face sur cet aspect du débat, la misogynie y détient une part sans doute prépondérante.
Autre débat, celui de la contrainte supposée du port d'un tel accoutrement. La femme qui l'endosse est-elle, oui ou non contrainte de le porter ? Et si oui, comment faire la part de la vérité dans les propos tenus par les principales intéressées. On imagine déjà des propos recueillis en exclusivité sur TF1 ou une jeune femme floutée mais complètement voilé confie qu'elle est contrainte de le porter sous peine de correction par son mari barbu. La notion de contrainte est ainsi difficilement évaluable. La pression du milieu familiale, du quartier, de la communauté...
Est-ce un symbole religieux ou au contraire un symbole de l'asservissement de la femme ? Est un objet, certes religieux, symbole du passéisme que prône une minorité active au sein de l'Islam de France ou au contraire constitue t-il pour la femme l'équivalent de la laisse pour le chien ?
Je ne suis pas persuadé qu'une interdiction formelle sous forme de loi, d'origine gouvernementale ou non, réglera cette situation qui concerne une infime part de notre population, quelques centaines de femmes pour une communauté religieuse de 5 millions de personnes. Et puis la patrie des droits de l'Homme ne doit elle pas permettre à chacun d'exprimer ses convictions politiques ou religieuses, dans le respect strict de la loi, même si ces dernières peuvent être jugées absurdes ou immorales. On connaît tous les propos de l'ami Voltaire sur la liberté notamment (Est-ce qu'une interdiction pure et simple du Front National aurait empêché la banalisation du racisme et de la xénophobie en France des dernières années, je n'en suis pas certain malheureusement). Le débat avait déjà été vif au sujet du voile il y a cinq ans et le vote de la loi sur les signes ostentatoires, pardon ostensibles, ne semble pas avoir réglé la question loin s'en faut. Si le sujet n'était pas aussi sérieux car concernant l'avenir de nombreuses femmes, il offrirait de franches rigolades...
Le cas de la conductrice verbalisée cette semaine pause la question de l'instrumentalisation politique de cette affaire par le gouvernement français. En effet, le mari de cette dernière serait un polygame, ayant plusieurs femmes et une ribambelle de mouflets, ce qui constitue un merveilleux moyen pour pratiquer l'amalgame et jeter l'opprobe sur un ensemble d'individus. Les femmes portant ce vêtement étriqué et ses gants noirs sont donc toutes placées sous la coupe de maris polygames qui profitent des largesses de notre système d'aide sociale pour entretenir leurs familles. Formidable coup médiatique en effet pour un gouvernement qui veut interdire la burqa et autre niqab et pour un président qui s'est formellement prononcé dans ce sens cette semaine.
Mais l'interdiction pure et simple va-t-il empêcher une certaine forme de pratique religieuse (Tabligh, wahhabisme, salafisme) quelque que soit son nom sur notre territoire. Je n'en suis pas certain et c'est là tout le problème. La loi de règlera rien et le fondamentalisme religieux pourra une nouvelle fois se poser en victime d'une inquisition anti-islam menée, selon ses différents portes paroles, par les autorités françaises à l'encontre des fidèles de Mahomet.
Il faudra un jour crevé l'abcès.
01/04/2010
Je vous ai compris
Comme il fallait s'y attendre, la claque enregistrée par la droite lors des dernières élections régionales n'a pas fait dévier d'un pouce la politique du gouvernement de Nicolas Sarkozy et son fidèle "collaborateur" François Fillon. Le navire UMP garde le cap, mêmes si de nombreux rats quittent le navire ou s'apprêtent à la faire. (Je pense ici par exemple au Nouveau Centre d'Hervé Morin ou au candidat malheureux Thierry Mariani en PACA qui en a marre d'être pris "pour un con) La houle est forte, le bateau prend l'eau, son capitaine est attaqué de toute part, des corsaires nommés Villepin ou Juppé restent en embuscade....
Le fameux sacro-saint dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est plus que jamais d'actualité. Tant pis pour les enseignants dont le nombre d'enfants par classe va encore augmenter, tant pis pour les forces de l'ordre qui malgré les nombreuses missions qui leurs sont confiés voient également leur nombre fondre au profit de l'installation de caméras de vidéo-surveillance, pardon de vidéo-protection, nuance..Et puis, une loi sur l'interdiction du port de la burqua reste d'intérêt général, les français en étant extrêmement préoccupés dans leur vie de tous les jours. Tout comme une nouvelle loi portant sur l'immigratrion, la cinquième depuis 2003, est plus que jamais d'actualité. Mais après tout, M Besson ne se veut il pas "ferme mais juste" pour atteindre son quota de 30 000 expulsions cette année?
Je vous ai compris ? Les dirigeants de l'UMP ont affirmé en cœur avoir entendu le ral-le-bol des français, symbolisé par une abstention massive et un score historiquement bas pour la droite parlementaire aux dernières élections. Pour autant le cap reste inchangé, l'injustice sociale restant le paradigme de notre gouvernement. Remettre en cause les avantages accordés depuis des années aux plus nantis de nos concitoyens serait un acte courageux mais il pourrait être pris comme une reculade, une erreur commise du temps ou Nicolas Sarkozy s'était fait le chantre de l'argent décomplexé et du libéralisme anglo-saxon. Donc...
Le bouclier fiscal tout comme le fameux ISF reste dans une mesure symbolique malgré les cris effarouchés de la gauche. Il n'en reste que seuls 19 000 personnes en bénéficient, soit une part infinitésimale de la population française, pour un coût estimé à plus de 500 millions d'euros. La justice sociale et le principe équité qui reste sa principale corollaire implique que tous, entreprises comme particuliers participent dans la mesure de leur moyens au redressement national. (Là je fais presque du Juppé dans le texte...) Or, les principales mesures vendues ne touchent que la « France d'en bas » (La hausse de 10% du prix du gaz soit 12 à 85 euros de plus par ménage par exemple, mesure qui entre en vigueur aujourd'hui n'est qu'un exemple) alors que les allègements et autres cadeaux fiscaux ne sont accordés qu'à la frange de notre population la plus aisée. La Cour des Comptes, dans son dernier rapport, établi du vivant de Philippe Seguin, avait d'ailleurs épinglé le gouvernement sur certaines de ses mesures, électoralement viables pour lui mais économiquement peu opportunes. Cela et toutes les dépenses publiques injustifiés expliquent le désamour croissant entre la classe politique et la population. Ne tombons pas pour autant dans un populisme de bas étage en dénonçant la classe politique dans son ensemble au son de « tous pourris ». Pour autant, cette fameuse classe dirigeante, politique, sociale ou économique se doit de donner l'exemple. Discours naïf et pourtant, comment mesurer le mal qu'un voyage en jet privé d'un secrétaire d'Etat à la Coopération (Déjà imité autrefois par M Estrosi, ministre de l'Industrie), la volonté de nommer un fils si peu expérimenté à une haute fonction, les privilèges découlants des fonctions exercés au sein des différentes administrations étatiques, peut provoquer au sein de notre régime démocratique.
Oui il faut des réformes pour sauvegarder notre système social et non le brader. Oui il faut des réformes, mais des réformes justes et non juste des réformes.
(1) Pour sa part, GDF Suez (détenu à 35 % par l'Etat) affirme que le gaz naturel "reste l'énergie la plus compétitive pour le chauffage". "La facture annuelle de chauffage au gaz naturel d'une maison de 110 m2 est inférieure de 8 % à la facture de ce logement s'il est chauffé au fioul et de 25 % s'il est chauffé à l'électricité", assure le groupe. C'est vrai que nombreux sont les français habitant une maison individuelle de 110m2. C'est vrai que l'énergie animale, ou l'absence de toute recours à une source d'énergie, par exemple serait encore plus compétitive
Brèves :
Le président français, Nicolas Sarkozy s'est rendu s'est rendu au Sénat mardi pour des discussions avec le sénateur démocrate John Kerry, sur le thème du changement climatique. M. Sarkozy est venu avec son plus jeune fils, Louis, qui l'a accompagné dans la pièce où se déroule la rencontre. Louis, âgé de 12 ans, vit à New York avec sa mère, Cécilia, divorcée du chef de l'Etat en 2008. Avant la rencontre, Louis aurait déclaré "Bonne chance mon papa"
"Nous savons qu'ils se cachent, mais c'est une question d'honneur pour les agences chargées du maintien de l'ordre de les sortir des égouts et des les amener au grand jour", a affirmé le président russe, Dmitri Medvedev après les attentats de Moscou. Les russes ont une conception de l'honneur particulière car l'honneur des agences auraient pu être sauf si elles avaient réussi à contrecarrer ses projets d'attentats meurtriers. Jeudi, ce dernier déclarait "Les mesures de lutte contre le terrorisme doivent être renforcées, elles doivent être plus efficaces, plus dures, plus cruelles" Connaissant les pratiques passés utilisées dans les Républiques du Caucase notamment en Tchétchénie avec le "fagot humain" (Attacher un groupe de personnes et y lançer une grenade...), on imagine mal comment les nouvelles mesures pourraient être plus cruelles que celles déjà employées par l'armée russe.
La présidente de la Confédération helvétique Doris Leuthard est favorable à la création d'un registre centralisé des prêtres pédophiles. Après la liste noire des paradis fiscaux et la liste noire des compagnies aériennes, bientôt la liste noire des prêtres pédophiles. Le Vatican en tremble déjà.
"Ce ne sont pas les petites crapules qui vont faire la loi dans les quartiers" Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, au lendemain des violences urbaines à Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis. Quand Hortefeux cherche à faire du Sarkozy tout en obtenant les mêmes résultats que son illustre prédécesseur place Beauveau...
20:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, france, politique, musique, fillon, aubry, burqa, bouclier fiscal, actu, blog, identité nationale