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25/09/2011

Rupture!!!

Je serais le président d'une France irréprochable....

La France de Nicolas Sarkozy, apôtre autoproclamé de la rupture en 2007, c'était avant tout une France qui se démarquait de celle de Jacques Chirac et de ses multiples affaires. Elle semble aujourd'hui encore plus gangrénée si l'en on croit les dernières révélations faîtes par la presse.

Revenons d'abord à l'ancien chef d'état atteint d'agnognosie. Le grand buveur de cornona et aficionado des têtes de veau, Jacques Chirac,affirmait hier encore, n'avoir commis aucune faute morale ou pénale dans l'affaire des emplois fictifs pour lequel il était jugé après avoir veinement tenté de s'y dérober pendant de longues années. Victime d'une perte de mémoire sélective selon certaines mauvaises langues, on ne peut que s'étonner de son oubli des décisions de justices antérieures, condamnant notamment son ancien bras droit, Alain Juppé, dans cette même affaire. Le numéro 2 qualifié naguère de "meilleur d'entre nous" fut donc condamné dans une, pardon l'une des affaires qui bénéficiait alors à son patron. Et dire que lorsqu'une infraction est commise, une des premières questions que l'on se pose reste la fameuse "à qui profite le crime".

L'affaire de Karachi est liée indirectement aux emplois fictifs de la mairie de Paris, une époque  pas si lointaine où tout était envisagé pour trouver des fonds afin de se présenter à la magistrature suprême. En effet, les emplois fictifs ont servis avant tout à entretenir un réseau tout dévoué au chef, dont le principal objectif était l'Elysée et non pas d'effectuer un nouveau mandat comme maire de la capitale. Le principal bénéficiaire a donc été relaxé alors que des seconds couteaux, ont,eux, été condamnés. Les voies de la justice sont parfois impénétrables.

Revenons à l'actualité de ces dernières heures. Brice Hortefeux, l'ancien ministre de l'Intérieur, l'ami de trente ans du président et sans doute le directeur de campagne officieux à défaut d'ête officel, Nicolas Sarkozy n'ayant pas encore dévoilé ses intentions pour 2012, va de nouveau avoir à faire à la justice. Relaxé il y a quelques jours dans "l'affaire de l'humour auvergnat", pour lequel il était poursuivi pour incitation à la haine raciale, il va devoir expliqué  aux juges ses coups de téléphones et ses connaissances surprenantes du dossier, soumis au secret de l'instruction.  

Et tous se passent ceci après l'affaire Strauss-Kahn qui a bouleversé la vie politique française et tout les calculs d'appareils, après l'affaire, pardon les affaires Woerth (Argents de Lilianne Bettencourt et la vente de l'hippodrome de Chantilly à un prix d'ami), les affaires Blanc et Joyandet, l'espionage en règle d'un journaliste du Monde, l'affaire des malettes et les révélations de Robert Bourgi... Cela risque de nouveau de ternir un peu plus les oripeaux de la République. Pendant ce temps, sans rien dire, Marine Le Pen, digne sourire carnassier de son père, frôle les 20% dans les sondages.

Oui, il nous faut une exemplarité de la classe politique. Encore quelques mois à tenir.

La conquête

conquete.jpgJ'ai pu visonner le film La Conquête retraçant le parcours de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2007. Denis Podalydès est parfait dans le rôle du candidat continu qu'est Nicolas Sarkozy dont le seul objectif est de devenir calife à la place du calife. Les seconds rôles sont également très convainquant notamment Bernard Lecoq en Jacques Chirac ou Samuel Labarthe en Dominique de Villepin. Bien que ce film soit une fiction, il reste basé sur des faits réels et étayés par de multiples sources. Et il fait froid dans le dos. Dominique de Villepin, chantre de la France, qui désire si ardemment se donner à celle-ci, passe pour un froid manipulateur. Bien qu'il ait été relaxé par la justice dans l'affaire Clearstream, il n'en reste pas moins que pendant de longs mois, il a espéré secretement se débarasser du "nain" avec ce fameux listing. Nicolas Sarkozy, lui, apparaît tel qu'on le connaît : ambitieux, calculateur et entouré d'une cours qui lui concocte un programme politique à base d'enquêtes réalisées par des instituts spécialisés. La France qui se lève tôt et le discours sur la sécurité, c'est pour glaner des suffrages auprès de l'électorat frontiste par exemple. C'est du connu, du réchauffé selon certains, mais cela reste jouissif à voir surtout lorsque l'on se retrouve dans la tambouille d'une campagne électorale.

Il y a fort à parier que la semaine à venir sera riche en révélations. La France tu l'aimes ou tu la quittes? Chiche!

Bruno Rey.

11/09/2010

"Trou du cul"

Vendredi, nous apprenions que le mot "perquisition" tapé sur Google renvoyait directement sur le site de l'UMP, grâce à un achat de mot-clé par le parti majoritaire souhaitant rectifier l'usage, selon lui, abusif du terme, après une opération de police visant son siège parisien dans l'affaire Bettencourt. " Résultat : à la requête "perquisition" sur Google répondait l'affichage en tête de page d'un lien proclamant "l'UMP pas perquisitionnée", avec un renvoi sur le site du parti et l'explication suivante: "L'UMP a juste répondu à une demande du procureur de la République."  Il y a quelque jours, une autre expression clé, "trou du cul" renvoyait, dans le même moteur de recherche en appuyant sur la case "J'ai de la chance" à la page Facebook du président de la République....(Depuis, l'UMP a repris les choses en main, le lien ne fonctionnant plus...)

 

A l'avenir, l'UMP va sans doute acheter d'autres mots clés pour se justifier de certaines décisions prises par le gouvernement. Pas sûr que les définitions données contentent le parti présidentiel.

 

- Charter : Renvoyer des personnes "volontaires" vers un pays de l'espace Schengen au mépris de l'émotion suscitée en Europe par ce genre de politique.

 

- Copinage : Fait d'octroyer une décoration contre une contribution versée sonnante et trébuchante au parti majoritaire.

 

- Diktat : Hier, mot employé par Adolf Hitler pour dénoncer le traité de Versailles, aujourd'hui utilisé par le ministre Eric Besson pour dénoncer la résolution prise par le parlement Européen au sujet des roms.

 

- Légion d'honneur : Simple hochet décerné à des personnalités pour créer une caste d'affidés.

 

- Rupture : Continuité dans le changement.

 

- Solidarité intergénérationnelle : Fait, pour le parti présidentiel, d'aider un ancien président de la République dans le besoin en versant 1,65 millions d'euros dans une affaire d'emplois fictifs.

 

International

 

L'Iran a annoncé la libération, avant de fair marche arrière, de Sarah Shourd, qui fait partie des trois Américains emprisonnés depuis plus de 13 mois dans ce pays, dans le cadre de la grâce marquant la fin du Ramadan. Le président iranien serait intervenu en partie à cause "du point de vue particulier de la république islamique d'Iran sur la dignité des femmes", a rapporté l'agence de presse iranienne Mehr. Un pont de vu particulier....dans un pays qui menace depuis des mois de mettre à mort un femme par lapidation.

09/09/2010

Boulevard du palais

Après une journée de grève nationale marquée par une forte mobilisation en France contre le fameux projet de loi gouvernemental sur les retraites, notre ministre en charge du dossier, M Woerth a déclaré sur le plateau de TF1-Bouygues qu'"il y aura des avancées" sur le sujet. Des avancées?  Jusqu'où le gouvernement va t-il donc reculer...?

 

Boulevard du palais

 

Plus que jamais l'opposition incarnée par le parti socialiste et par sa première secrétaire, Martine Aubry, semble archi-favorite pour l'élection présidentielle du printemps 2012.

 

Avec un président au plus bas dans les sondages, un gouvernement en pleine période de pré-remaniement et qui cumule les casseroles et un parti présidentiel déchiré par une guerre d'égos, ce n'est même plus un boulevard mais une véritable autoroute qui est tracée pour le candidat de l'opposition afin de l'emmener tout droit au 55 faubourg Saint Honoré un soir de juin 2012. 

 

Nicolas Sarkozy a complètement raté son quiquénat comme son prédécesseur, Jacques Chirac, dont le seul mérite fut de s'opposer aux desseins de Bush et Cie au Moyen Orient. (1) Elu, comme tout bon candidat, sur une liste de promesses (Qui n'engagent que ceux qui y croient selon la fameuse expression de Charles Pasqua), le chantre de la rupture, a rapidement déçu un électorat qui avait été séduit par ces thêmes de campagne. Du travailler plus pour gagner plus dans une société rongée par le chômage de masse à la hausse du pouvoir d'achat, réservée uniquement à quelques catégories socio-professionnelles indispensables au parti majoritaire (Les agriculteurs, les restaurateurs et les bénéficaires du bouclier fiscal), Nicolas Sarkozy, malgré ses voeux ocuméniques du ensemble tout est possible et sa politique d'ouverture à des personnalités issues de la gauche, a largement déçu, au delà de son propre camp politique, une majorité de nos concitoyens qui lui avait octroyé leur bulletin de vote.

 

Promesses non tenues donc,  mais également, échec de la politique sécuritaire ou le language martial et l'inflation législative ne suffisent pas pour constituer une véritable politique dans une société ou le "vivre ensemble" est de plus en plus un voeux pieux.(2)

 

La fonction présidentielle issu d'un système politique crée par et pour l'homme du 18 juin et ses affilés rend bien sûr schizophrène, le chef de l'état étant à la fois chef de parti mais également le président de tout les français. Le sentiment parfois de véritable dyarchie entre un président "omnipotent, omniprésent et omniscient" et un premier ministre, François Fillon toujours porté par des sondages plus ou moins flatteurs en comparaison de ceux enregistrés par Nicolas Sarkozy depuis plus d'un an, n'arrange rien à la situation. Mariage express avec un mannequin après un mariage tumultueux et ultra médiatisé avec "C", usage de la famille à des fins politiques, utilisation intempestive du portable même en présence du roi d'Arabie Saoudite, propos grivois au salon de l'Agriculture avec le désormais cultissime "casse toi pauvre con", visite dans une usine avec des employés triés sur le volet...e fonction de leur taille...voilà quelques exemples qui ne permettent pas vraiment à l'intéressé de se hisser à la stature de Président de la République.(3)

 

Nicolas Sarkozy voulait décomplexer les français avec l'argent, les réconcilier avec le grand capital mais la soirée du Fouquet's avec les membres du premier cercle, le mini séjour sur un yacht prété par l'industriel Vincent Bolloré au large de Malte, la panoplie "bling bling" déployée lors des premiers mois de la présidence, les a surtout frustrés dans une société ou l'injustice sociale et les inégalités de revenus ne cesse de croître. L'adoption du bouclier fiscal n'a fait que conforter une majorité de français dans leur sentiment que Nicolas Sarkozy était le président des plus riches même si une partie de la loi TEPA profitait également aux classes moyennes.

 

Puis est venue le temps des "affaires" qui ont fini de plomber la première moitié du quiquennat. L'ouverture politique à des personnalités issues de l'opposition ou de la société civile a entraînée l'affaire Frédérique Mitterrand qui a soulevé des vagues d'indignation principalement dans le camp présidentiel, parti, militants et sympathisants sans apporter une once de plus value à la côte du gouvernement et du président de la République. Immédiatement une autre affaire a chassé l'ancienne, celle de l'élection de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD, le quartier d'affaires de la Défense. Bien que s'étant désisté devant a grogne succité dans le pays, Jean Sarkozy a cristalisé en quelques semaines la rancoeur, la frustration de millions de personnes et notamment chez les jeunes diplomés. Rappelons que le fils du président, venait de tripler sa seconde année de droit alors que notre pays compte des dizaines de milliers de jeunes diplomés, de la licence au doctorat en passant par le master, qui n'arrivent pas intégrer le monde du travail. Cette affaire a donné l'impression que la monarchie républicaine que constitue notre système politique faisait un pas de plus vers la royauté avec un prince, entouré des courtisans du roi, les Balkany et consorts .Puis l'affaire Henri Proglio, l'homme qui voulait cumuler les fonctions et les revenus à la tête d'EDF et de Véolia a fini de discréditer notre président en cette fin d'année 2009.

 

Et que dire du chantre de la République "irréprochable" avec l'affaire des sondages de l'Elysée, l'obole versée à l'ancien président de la République par l'UMP, les cas Blanc et Joyandet. Sans oublier l'affaire Woerth ou la majorité fait chorus pour défendre un ministre carbonisé sur lequel plane de sérieuses suspiçions.

 

Et que dire du défenseur passionné des droits de l'homme recevant hier le très libéral colonel Kadhafi, s'amourachant du buteur de tchétchènes "jusque dans les chiottes", Vladimir Poutine, et devenu désormais, grâce au zèle de son ministre Eric Besson le premier exportateur européen de roms. (Dommage que cela ne figure pas dans les cahiers du commerce extérieur, pour une fois que notre pays est premier...)

 

Au plus bas dans les sondages avec des ministres discrédités, le président en revient donc à ses "fondamentaux", qui lui avaient si bien réussis dans le passé avec ses grosses ficelles. Mais ces dernières, usées jusqu'à la corde suscitent des réserves au sein même du camp présidentiel. Les Juppé, Raffarin ou autre  Dominique  de Villepin traduisent bien une mésalliance grandissante entre un exécutif en roue libre dans la surrenchère sécuritaire et une majorité de français qui s'inquiètent d'une politique qui bafoue les fondations même de notre régime. Aujourd'hui, la France ne vient elle pas d'être condamné par le parlement européen pour sa politique d'expulsion massive perpetrée contre les roms? 

 

Le gouvernement français va être remanié dans les semaines qui viennent? Fillon sera t-il remplacé? Et si oui par quelle personnalité du sérail UMP? Depuis plusieurs jours l'hypothèe Borloo est envisagée, une manière de mettre une individualité issue du centre au coeur des responsabilités avec un président qui craint par dessus tout une candidature centriste en 2012. Hervé Morin, l'inconnu de la Défense crève d'envie d'exister médiatiquement et rève de présenter la famille centriste nouvelle mouture, sans François Bayrou bien sûr, à la prochaine élection présidentielle. Il laissera sans doute sa place. Tout comme Bernard Kouchner, hier connu pour son combat pour les "boat people", aujourd'hui condamné pour son silence assourdissant concernant les "plane people".

 

 

Alors oui, le parti socialiste, premier parti d'opposition en France a une grande chance de revenir au premier plan dans deux ans. Il faudra pour cela ne pas tomber dans l'angélisme au niveau sécuritaire, l'un des rares espaces de la vie politique française ou Nicolas Sarkozy garde une avance sur ses adversaires selon les enquêtes d'opinion. L'insécurité tout comme l'insécurité sociale seront donc deux grands chantiers de l'ère post Sarkozy.

 

 

(1) Jean Claude Gaudin a usé de ce prétexte pour justifier la contribution de l'UMP dans le remboursement des emplois fictifs de l'ère Chirac à la mairie de Paris. Il faut dire qu'à l'époque une grande majorité de français étaient contre l'intervention programmée des Etats-Unis en Irak.

 

(2) Hier les amendements déposés par l'UMP au Sénat et consécutifs au discours du 30 juillet dernier à Grenoble ont été rétoqués.

 

(3) Sans oublier les photos retouchées pour faire disparaître les bourrelets présidentiels lors des vacances de haut standing aux Etats-Unis en  2007, la photo ou l'ancien président Bush (1,85 m) est à la même hauteur que Nicolas Sarkozy...

11/07/2010

Les notes du gouvernement

Du Fouquet's au Paloma, le yacht de nabab mis à la disposition du candidat élu Nicolas Sarkozy au lendemain de sa victoire à la présidentielle de 2007 par l'industriel Vincent Bolloré, en passant par les vacances de luxe passées en compagnie de son ancien homologue George W. Bush au Etats-Unis, sans oublier l'augmentation de 172% du traitement du locataire de l'Elysée, les accessoires bling bling (Montre Patek Philips, lunette Ray-Ban...) du début de mandat...la rupture tant scandée par Nicolas Sarkozy semble si loin et pourtant, il n'est qu'à mis mandat de son quinquennat. Vivement que ce triste spectacle se termine.

 

Nicolas Sarkozy a réussi à collectionner un nombre record de casseroles en un minimum de temps : Affaire Frédéric Mitterrand, Affaire Jean Sarkozy, Affaire Henri Proglio, Affaire H1N1, Affaire Boutin, Affaire Blanc, Affaire Joyandet, rejet de la taxe carbone, dérives nauséanbondes entourant le débat sur l'Identité Nationale, condamnation d'un ministre de la République pour injures raciales


Et les membres de notre gouvernement?

 

Notre ministre de l'Intérieur et "ami de trente ans" du président, M Brice Hortefeux, ancien ministre de l'Identité Nationale de son état..., a été condamné pour injures raciales par la justice de notre pays après avoir tenu des propos à juste titre indigne d'un représentant de notre République. Quelle crédibilité donner à un ministre qui aurait été démissionné dans n'importe  quelque autre Etat de droit? Quel terrible message donné aux pandores et aux jeunes de France!

 

Notre ministre des Affaires Etrangères,  M Bernard Kouchner, alias M K, est inéxistant et impuissant face aux réseaux parallèles pilotés par l'Elysée. Notre réel ministre est un hydre à plusieurs têtes, bête immonde aux effluves sentant bon la Françafrique avec M Robert Bourgui, M Guéant, M Balkany et M Lévitte aux commandes. Notre tiers mondiste, deux tiers mondains, reste associé à certains régimes africains auxquels il a donné des conseils via une société fortement tarifés et un rapport sur la conduite du groupe pétrolier Total en Birmanie, lui aussi grassement retribué.


M Jean Louis Borloo, notre super ministre de l'Environnement a disparu du paysage politique et médiatique depuis l'échec du sommet de Copenhague et du rejet de la taxe carbone par les sages du conseil constitutionnel. Depuis, c'est sa secrétaire d'Etat, Mme Chantal Jouanno qui monte au créneau alors que notre président a décrété lors du dernier salon de l'agriculture que maintenant l'écologie "ça commençait à suffir"

 

Mme Michèle Alliot Marie, ayant hérité du maroquin de Rachida Dati après la disgrâce d'une des principales figures de la cour du prince, semble avoir abandonné la réforme de la justice et sa mesure emblématique à savoir la suppression du  juge d'instruction. La dernière chiraquienne du gouvernement avec François Baroin a été oublié lors du procès Clearstream. Nicolas Sarkozy préfère t-il la garder près de lui au sein du gouvernement afin d'éviter qu'elle ne rejoigne notre chevalier Galouzeau de Villepin par exemple?

 

Notre ministre de la Culture Frédérique Mitterrand, il y a peu confronté à une fronde médiatique, ne cautionne que les décisions ayant l'aval de l'Elysée comme l'interdiction d'un concert sur la place de la pyramide du Louvre pour ne pas faire concurrence à un autre patronné par la femme de notre président, Mme Carla Bruni-Sarkozy. Lors d'un dîner organisé il y a deux semaines, il avait presque annoncé la nomination officielle d'Alexandre Bompart, un Minc's boy, à la tête de France Télévisions. Depuis, en pleine affaire Bettencourt Woerth, Nicolas Sarkozy a du se rabattre sur un autre personnage, plus consensuel pour éviter une nouvelle polémique en pleine affaire Woerth.


Notre ministre de l'Economie et des Finances, Mme Christine Lagarde, adepte de néologismes douteux, avocate au sein d'un grand cabinet d'affaires américain hier et aujourd'hui thurérifaire de la "rilance" semble bien incapable de trouver les ressources nécessaires pour obtenir une croissance de 2,5% l'année prochaine. Les services publics, mais également les jeunes, les associations payeront pour une politique fiscale qui donne des millions à quelques nantis.


M Eric Woerth, l'homme à la triple casquette, ministre du Travail et ancien ministre du Budget, trésorier du parti présidentiel et chef d'une petite formation dans l'Oise, département ou il détient toujours la mairie de Chantilly est empêtré dans une affaire politico-financière dont il ne sortira pas indemne.

 

 

Le secrétaire d'Etat à l'emploi, M Laurent Wauquiez confronté chaque jours aux mauvais résultats sur le front de l'emploi, semble bien loin de pouvoir conforter les prophéties de notre pythie de l'Elysée qui annoncé une baisse du chômage dans les semaines à venir...Nous étions en février.

 

M François Baroin, ancien porte parole dans le premier gouvernement d'Alain Juppé en 1995 est plus connu pour ses conquêtes féminines (Marie Drucker autrefois, Michèle Laroque aujourd'hui, une ancienne réfugiée fiscale aux Etats-Unis) que pour de réels compétances comptables. Mais pour Nicolas Sarkozy, après les terribles résultats des élections régionales de mars dernier, il s'agissait surtout de faire l'unité de la grande famille de la droite républicaine autour de sa personne.


Nadine Morano, notre secrétaire d'état à la Famille, qui en pleine affaire Bettencourt compare notre presse à celle des années 30 et n'hésite pas à s'associer au "motodidacte" Estrosi et au porte flingue en chef, M Lefèvre, pour dénoncer une vague fasciste. Elle ne craint vraiment pas les clichés celle là après avoir demandé aux jeunes, en plein débat sur l'Identité Nationale, de ne plus porter leurs casquettes à l'envers. Depuis, Nadine s'est distinguée par une demande pertinente et pressante en période de canicule (Demander aux constructeurs automobiles de mettre en place un dispositif anti oubli d'enfants dans les voitures)

 

Fadela Amara, l'ancienne présidente de l'association Ni Putes, ni Soumises, était entrée au gouvernement en 2007, à peine deux ans après les terribles émeutes déclenchées suite aux morts de deux jeunes à Clichy sous bois. Depuis le plan Marshall pour les banlieues, tant annoncé, semble au point mort et toutes les conditions sont réunis pour qu'à la moindre étincelle, un violent incendie reprenne en France.

 

M Luc Chatel, dégraisseur du Mammouth que constitue l'Education Nationale, laissera son nom à un ministère qui va perdre encore plus de 15 000 professeurs et enseignants dans les trois ans à venir ce qui permettra à l'Etat d'économiser 3 milliards d'euros. Exactement la même somme perdue chaque année pour nos revenus fiscaux au titre de la baisse à 5,5% de la TVA dans la restauration.

 

M Eric Besson, secrétaire d'Etat à la prospective dans le premier gouvernement de François Fillon et prise de choix pour Nicolas Sarkozy, devenu depuis ministre de l'Identité Nationale, de l'Immigration...Depuis on ne peut que se féciliter d'un tel départ des rangs du parti socialiste. L'homme des quotas, des charters, qui n'a pas hésité à expulser des clandestins afghans vers un pays en état de guerre au mépris du moindre sentiment humain ou des recommandations extérieures, mais également des dérives enjendrées par le  débat surr l'Identité nationale...

 

Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et adepte de la commande en masse de vaccins auprès de grands groupes pharmaceutiques, sans doute pour aides des entreprises en difficulté et devenue l'espace de  quelques jours l'ambassadeur du prészident de la République auprès de l'équipe de France en plein psychodrame national.Résultat, nos joeurs  ont tellement pleurés, ils ont été tellement émus par les proposs forts et justes

 

M  Hervé Morin, notre ministre de la Défense, fut naguère le bras droit de François Bayrou, président de l'UDF. Depuis contre un maroquin important au regard du point politique du Nouveau Centre, M Morin a troqué son amitié pour l'actuel président du MoDem contre une position de dirigeant d'un parti satellite de l'écurie présidentielle que constitue l'UMP. Et voilà que notre ministre, courcicuité dans nombres de dossier par l'Elysée se verrait bien candidat à la présidentielle de 2012. Une initiative qui est loin de plaire à l'actuel locataire du 55 Faubourg Saint Honoré qui se souvient de la défaite de Lionel Jospin en avril 2002.

 

Après un voyage en jet privé, comme Christian Estrosi autrefois, voilà que notre secrétaire d'Etat à la coopération se fait bêtement épinglé par le Canard Enchaîné pour un permis de construire...Depuis M Alain Joyandet a démissionné tout comme son camarade en charge du Grand Paris, M Christian Blanc.

 

Mme Marie Luce Penchard, fille de l'ancienne patronne chiraquienne de la Guadeloupse s'est fait connaître lors des dernières élections régionnales pour ses propos sur les aides publiques. Ministre des DOM TOM, elle se proposait de se battre exclusivement pour la Guadeloupe...

 

Et puis il y a les autres, les exclus des médias et autres inconnus du grand public comme Pierre Lellouche, notre secrétaire d'Etat aux affaires européennes, M Devedjan, notre ministre de la Relance, pardon de la Rilance, M Benoist Apparu, le remplacant de la missionnée Boutin au secrétariat au logement, Mme Nora Berra en charge des ainés. Les oubliés comme Alain Bockel, autre rallié au panache de super Sarkozy depuis placardisé à un secrétariat à la Justice ou il ne pipait mot face à MAM après avoir été démissionné du secrétaire d'Etat à la francophonie sur ordre express de feux Omar Bongo.

 

Enfin notre premier ministre, François Fillon, lui, passe son temps à pester contre l'entourage de notre grand chef d'état si ce n'est contre le prince lui même. En gros le pyromane de l'Elysée laisse à son collaborateur de Matignon le soin de monter en première ligne ou au contraire de s'effacer aux grès des caprices du roitelet. En étant constament au dessus du chef de l'Etat dans les enquêtes d'opinion, un boulversement des habitudes de Vème République, il y a des sondages, qui pour une fois, de trompent personnes.