25/09/2011
Rupture!!!
Je serais le président d'une France irréprochable....
La France de Nicolas Sarkozy, apôtre autoproclamé de la rupture en 2007, c'était avant tout une France qui se démarquait de celle de Jacques Chirac et de ses multiples affaires. Elle semble aujourd'hui encore plus gangrénée si l'en on croit les dernières révélations faîtes par la presse.
Revenons d'abord à l'ancien chef d'état atteint d'agnognosie. Le grand buveur de cornona et aficionado des têtes de veau, Jacques Chirac,affirmait hier encore, n'avoir commis aucune faute morale ou pénale dans l'affaire des emplois fictifs pour lequel il était jugé après avoir veinement tenté de s'y dérober pendant de longues années. Victime d'une perte de mémoire sélective selon certaines mauvaises langues, on ne peut que s'étonner de son oubli des décisions de justices antérieures, condamnant notamment son ancien bras droit, Alain Juppé, dans cette même affaire. Le numéro 2 qualifié naguère de "meilleur d'entre nous" fut donc condamné dans une, pardon l'une des affaires qui bénéficiait alors à son patron. Et dire que lorsqu'une infraction est commise, une des premières questions que l'on se pose reste la fameuse "à qui profite le crime".
L'affaire de Karachi est liée indirectement aux emplois fictifs de la mairie de Paris, une époque pas si lointaine où tout était envisagé pour trouver des fonds afin de se présenter à la magistrature suprême. En effet, les emplois fictifs ont servis avant tout à entretenir un réseau tout dévoué au chef, dont le principal objectif était l'Elysée et non pas d'effectuer un nouveau mandat comme maire de la capitale. Le principal bénéficiaire a donc été relaxé alors que des seconds couteaux, ont,eux, été condamnés. Les voies de la justice sont parfois impénétrables.
Revenons à l'actualité de ces dernières heures. Brice Hortefeux, l'ancien ministre de l'Intérieur, l'ami de trente ans du président et sans doute le directeur de campagne officieux à défaut d'ête officel, Nicolas Sarkozy n'ayant pas encore dévoilé ses intentions pour 2012, va de nouveau avoir à faire à la justice. Relaxé il y a quelques jours dans "l'affaire de l'humour auvergnat", pour lequel il était poursuivi pour incitation à la haine raciale, il va devoir expliqué aux juges ses coups de téléphones et ses connaissances surprenantes du dossier, soumis au secret de l'instruction.
Et tous se passent ceci après l'affaire Strauss-Kahn qui a bouleversé la vie politique française et tout les calculs d'appareils, après l'affaire, pardon les affaires Woerth (Argents de Lilianne Bettencourt et la vente de l'hippodrome de Chantilly à un prix d'ami), les affaires Blanc et Joyandet, l'espionage en règle d'un journaliste du Monde, l'affaire des malettes et les révélations de Robert Bourgi... Cela risque de nouveau de ternir un peu plus les oripeaux de la République. Pendant ce temps, sans rien dire, Marine Le Pen, digne sourire carnassier de son père, frôle les 20% dans les sondages.
Oui, il nous faut une exemplarité de la classe politique. Encore quelques mois à tenir.
La conquête
J'ai pu visonner le film La Conquête retraçant le parcours de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2007. Denis Podalydès est parfait dans le rôle du candidat continu qu'est Nicolas Sarkozy dont le seul objectif est de devenir calife à la place du calife. Les seconds rôles sont également très convainquant notamment Bernard Lecoq en Jacques Chirac ou Samuel Labarthe en Dominique de Villepin. Bien que ce film soit une fiction, il reste basé sur des faits réels et étayés par de multiples sources. Et il fait froid dans le dos. Dominique de Villepin, chantre de la France, qui désire si ardemment se donner à celle-ci, passe pour un froid manipulateur. Bien qu'il ait été relaxé par la justice dans l'affaire Clearstream, il n'en reste pas moins que pendant de longs mois, il a espéré secretement se débarasser du "nain" avec ce fameux listing. Nicolas Sarkozy, lui, apparaît tel qu'on le connaît : ambitieux, calculateur et entouré d'une cours qui lui concocte un programme politique à base d'enquêtes réalisées par des instituts spécialisés. La France qui se lève tôt et le discours sur la sécurité, c'est pour glaner des suffrages auprès de l'électorat frontiste par exemple. C'est du connu, du réchauffé selon certains, mais cela reste jouissif à voir surtout lorsque l'on se retrouve dans la tambouille d'une campagne électorale.
Il y a fort à parier que la semaine à venir sera riche en révélations. La France tu l'aimes ou tu la quittes? Chiche!
Bruno Rey.
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17/02/2010
Le soleil de Vancouver d'un côté, les vents couverts de l'actualité de l'autre
Le fameux départ à la retraite à 60 ans relève désormais du passé. Affirmer cela, ce n'est que souligner une simple évidence. Encore un pilier de l'Identité nationale française qui s'effondre me direz vous alors que notre ministre Eric Besson, hier encore secrétaire national à l'Economie au parti socialiste, regarde ailleurs, notamment vers les sans papiers. Compte tenu du nombre d'annuités nécessaires pour prétendre à partir en retraite à cet âge, soit 41 ans actuellement et bientôt 42 ou 43, il faudrait alors rentrer sur le marché du travail dès 18 ans, année ou les futurs bacheliers passent normalement le premier diplôme leur permettant d'accéder aux études supérieures. Pour eux, les années d'études s'étant considérablement allongées, la rentrée sur le marché du travail se fait à partir de 22 ou 23 ans en moyenne...
Mais le débat, pardon le sommet social organisé autour du président de la République ne doit pas seulement se résumer à une bataille de chiffres, même l'équipe gouvernementale déclame en cœur que toutes « les cartes sont sur la table ». La pénibilité du travail doit notamment être prise en compte pour que la réforme des retraites, chantier si important pour notre société, se fasse dans un souci d'équité et de justice sociale et non d'une recherche d'un égalitarisme à tout crin qui nie les spécificités de chacun. Il ne résume pas non plus à une simple réforme dont le président pourrait se servir comme trophée en cas de succès. La pénibilité a pour principale corolaire l'espérance de vie. Cet indice, que l'on doit calculer par catégorie socioprofessionnelle ne peut être absent du débat. En moyenne, un homme a désormais une espérance de vie de 78 ans mais il reste de grandes disparités entre celle d'un cadre et celle d'un maçon par exemple. Il ne s'agit pas ici d'un débat idéologique mais de mettre en relief un simple état de fait.
Les entreprises doivent également être mises à contribution car bien que le nombre d'actifs diminue malgré le taux de fécondité record détenu par notre pays au niveau européen, la productivité moyenne, elle, au contraire croît chaque année. Ce ratio économique doit également être pris en compte dans cette équation à entrées multiples que constitue la réforme des retraites. Qu'un ouvrier crée plus de valeur ajoutée aujourd'hui qu'autrefois, cela ne va toujours de soi pour les grosses huiles patronales.
Et puis, la réalité sociale d'aujourd'hui a bien évolué depuis la mise en place de la protection sociale à la fin du second conflit mondial. Chômage, temps partiel, désiré ou non, intérim, salaires bas, tous cela entraînent de lourdes conséquences pour les prestations de demain.
Les brèves :
Halal akbar : Quick, l'un des leaders de la restauration rapide dans notre pays s'essaye dans certaines de ses enseignes à la viande halal. Du coup, plus de bacon dans le «strong bacon», mais de la dinde au «goût bacon». Et dire que le slogan du groupe reste « Quick, nous, c'est le goût » La Mecque est dite quoi.
Bonne intention : La France a adopté sa propre 'liste noire' de paradis fiscaux, ce qui lui permettra de taxer davantage les entreprises françaises implantées dans ces dix-huit pays. Cette déclaration de bonne intention renvoi à l'adoption d'une liste noire des compagnies aériennes après le crash de Charm El Cheick en 2001. Cela n'a pas empêché, entre autre, celui quelques années plus tard de celui de la Yemenia Airlines.
Joyeux anniversaire : Le 17 février 1986, la France lançait l'opération "Epervier" au Tchad. Un millier de soldats français étaient envoyés à N'Djamena pour faire face à l'époque aux rebelles soutenus par la Libye. Depuis, la France, qui entretient depuis plus d'un millier d'hommes dans ce pays, fait la pluie et le beau temps dans ce pays, base stratégique pour contrôler un près carré africain qui se réduit comme peau de chagrin. Le chagrin, un sentiment assez partagé dans un pays victime de la dictature militaire d'Idriss Deby Itno depuis 1990, soutenue en sous main par notre pays.
Boulettes suédoises : Ikea, le géant suédois de l'ameublement se vante à l'entrée de ses magasins d'être le plus compétitif, grâce à différentes plaques placées à cet effet à l'entrée de ses magasins, et cela pour diverses raisons, notamment grâce à l'emballage de ses produits et à la généralisation des meubles en kit. La direction pourrait installer une nouvelle plaque réservée à l'abnégation de ses employés....auxquels on ne propose qu'une modeste augmentation d'1%. On dirait une augmentation dans la fonction publique...
Se voiler la face : Comment peut on être féministe, anticapitaliste d'obédience trotskiste et laïque tout en portant en signe religieux ostentatoire ? Tel est le débat au centre duquel se trouve bien malgré elle la jeune Ilham Moussaïd et qui agite la classe politique bien au-delà des rangs du simple NPA d'Olivier Besancenot. Ce symbole, qui a tant fait débat au moment du vote de la loi sur les signes ostensibles dans les lieux publics me choquerait moins si les hommes de confession musulmane et croyant portait le broile, le voile à barbe, pour ne pas constituer avec cette dernière un objet de tentation pour les femmes. La religion constitue elle toujours l'opium des peuples ? En tout cas, celui-ci fait bien le beurre des taliban.
Diplomatie : Le premier ministre canadien Stephen Harper a effectué lundi une visite officielle en Haïti, la première d'un chef de gouvernement d'un pays du G20 depuis le tremblement de terre. Ouf, nous allons sans doute échapper à un nouvel excès de notre président sur Facebook, à moins que François Fillon soit de nouveau près à jurer le contraire...
Tournée : L'inimitable Dominique de Villepin cherche toujours à se donner à la France, patrie qu'il aime tant et qu'il voudrait conquérir après sa traversée du désert. Lundi, il effectuait en Bretagne sa première sortie publique depuis le verdict du procès Clearstream, expliquant vouloir se placer "au-delà des partis", dans la plus pure tradition gaulliste. Candidat potentiel pour la présidentielle de 2012, l'ancien Premier ministre s'est défendu d'être en campagne électorale. Pourtant, les phrases consensuelles et attendues étaient de la partie. « La France a besoin de nous et nous sommes là pour la servir". "L'agriculture française, l'agriculture bretonne, c'est l'affaire de tous, c'est un enjeu majeur". "Il n'est pas question que la France l'abandonne à d'autres pays, comme les Etats-Unis ou d'autres pays qui émergent." "Que serait la France si l'esprit de nos campagnes, de nos territoires ruraux venaient à s'effacer ? (...) La diversité des productions et des territoires constitue une force qu'il faut défendre"...etc etc etc. Tel un Rastignac, il pourraît bien prochainement déclarer : "A nous deux, Sarkozy".
09/02/2010
De ma montagne....
Qui sera donc le candidat du parti socialiste à l'élection présidentielle de 2012 ? Nicolas Sarkozy est seulement à mi mandat, mais cette question qui taraude beaucoup d'esprits mérite d'être posée et débattue.
Mal élue lors du cauchemardesque congrès de Reims en décembre 2008, l'actuelle première secrétaire du parti, Martine Aubry, semble de plus en plus afficher une posture de candidate en devenir. Le journal de « référence » Le Monde ne l'a-t-elle pas comparé à une sorte d'Angela Merkel de gauche le mois dernier ? L'actuelle maire de Lille pourra sans doute capitaliser sous son nom la très nette victoire attendue pour le parti socialiste aux élections régionales de mars prochain. Avec 28% d'intentions de vote, le parti socialiste rivalise par le parti présidentiel, qui lui contrairement à son principal adversaire, ne dispose pas de réserves de voix à droite, ayant déjà constitué des listes d'union avec ses satellites comme le Nouveau Centre d'Hervé Morin ou le très important Forum des Républicains Sociaux de Christine Boutin. Cette soudaine montée en grâce de Martine Aubry, vilipendée encore aujourd'hui pour la fameuse loi portant à 35 heures la durée hebdomadaire de travail, a sans doute poussé l'actuel président du FMI et ancien ministre des Finances dans la « dream team » de Lionel Jospin, DSK, a évité de fermer une porte cette semaine arguant de conditions particulières ou il se poserait la question. (Le fera t-il dans le miroir de sa salle de bain un matin en se rasant ?) de sa candidature à l'élection présidentielle. L'ancien premier secrétaire du parti, François Hollande, autrefois surnommé « flamby » pour sa recherche frénétique de consensus et de synthèse a fait un flop total en annonçant vouloir exercer un rôle de premier plan et donc être candidat aux primaires organisées l'année prochaine, après selon lui avoir été cantonné à des seconds rôles depuis des années. (D'abord dans l'ombre de Lionel Jospin en tant que premier secrétaire du parti socialiste puis dans celle de son ex compagne, Ségolène Royal)
Reste encore une pléthore de candidats potentiels, une situation qui semble parfois constituer une faiblesse du parti socialiste, en raison des batailles d'égos entre éléphants, mais qui est en réalité un formidable avantage. Qui sera en effet le candidat des Verts, ou des Verts nouvelle mouture au sein d'Europe Ecologie ? Pour Daniel Cohn Bendit, il faut « être fou » pour postuler à la fonction suprême. Exit donc le leader de mai 68. Aurons-nous une candidature féminine en la personne de la secrétaire nationale actuelle, Cécile Duflot ? Portée, peut être grisée également, par le succès d'Europe Ecologie aux élections européennes de juin 2009, Cécile Duflot, qui affirmait autrefois avoir « le charisme d'une moule » pourra t-elle défendre les couleurs d'un parti qui défend justement mollusques et autres gastéropodes lors d'une élection présidentielle ? Et puis, nous aurons sans doute une candidature d'Olivier Besancenot, la troisième déjà et celle dans un candidat du Front de Gauche si celui-ci est toujours d'actualité en 2012.
Bien sûr, d'autres personnalités au sein du parti socialiste peuvent prétendre à exercer des fonctions de premier plan comme Laurent Fabius, l'homme à "la tronche pas catholique" Manuel Valls, le bouillonnant député maire d'Evry, Arnaud Montebourg...D'autres habitués aux dorures des palais de la République ou simplement par opportunisme ont déjà répondu aux appels de Nicolas Sarkozy : Kouchner, Bockel, Besson ou encore Jack Lang, l'ancien ministre que la Terre nous envie, habitué aux soirées mondaines, aux déclarations grandiloquentes sur l'Education ou la Culture, et à la teinture pour faire oublier un âge déjà avancé.
N'oublions pas non plus l'OPNI (Objet politique non identifié) que constitue Ségolène Royal qui essaye vaille que vaille de pratiquer dans sa région l'ouverture qu'elle aimerait capitaliser sous sa personne au niveau national. La main tendue à François Bayrou au soir du premier tour de la présidentielle de 2007, puis de nouveau au moment de la constitution des listes pour les régionales de mars prochain n'a pas été saisie par le président du MoDem, contrairement à certains éléments de sa base, qualifiés de "harkis" par le ministre des Transports et tête de liste UMP en Poitou Charentes, Dominique Bussereau.
Les Brèves :
Protection : Cette semaine également, à l'instigation de la principauté de Monaco et son prince Albert, le Thon rouge de Méditerranée va être classé comme CITES, annexe 1. Enfin pas tout de suite, mais peut être dans 18 mois selon une demande de la France. En tout cas, le paradis fiscal monégasque, lui, n'est pas une espèce en danger malgré les discours grandiloquents de notre omniprésident sur la supposé moralisation du capitalisme financier international.
Promptitude : Deux personnes âgées assassinées dans l'Oise et hop, ce fait divers nauséabond fait se précipiter l'ami de 30 ans de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux qui annonce une énième loi sur la sécurité et des peines plus sévères pour les auteurs de tels crimes. Et dire que la droite assure ne pas utiliser ce thème pour faire campagne. Toujours les mêmes ficelles, certes, mais les électeurs ne sont pas des pantins. « Ca commence à bien faire, à chaque fois qu'il y a un problème, on invente une loi ». L'auteur de cette déclaration est bien placée, étant actuellement garde des sceaux, et donc aux premières loges depuis des années pour constater les résultats spectaculaires enregistrés par la droite malgré l'arsenal juridique vendu depuis des années et notamment depuis l'arrivée place Beauvau d'un certain Nicolas Sarkozy en 2002.
Popularité : Nicolas Sarkozy, selon différents sondages publiés cette semaine, est à son niveau le plus bas depuis son élection de 2007, en termes de côte de popularité. Et dire que plus de 30% des sondés soutiennent encore notre président malgré la cascade de revers et de scandales subis par le grand homme depuis des mois (Affaire Jean Sarkozy, Affaire Mitterrand, Affaire Villepin, Affaire Henri Proglio, rejet de la Taxe Carbone par le Conseil Constitutionnel, hausse massive du chômage, explosion des déficits publics, dérapage du « débat » sur l'Identité Nationale....). L'accès au savoir et à l'information doit rester un combat quotidien malgré la résistance menée par TF1 notamment.
Communication : Haïti aura donc l'immense privilège de recevoir le 17 février prochain, le président de la République français, donc la visite sur place s'imposait d'elle même. Gageons qu'il aura eu la sagesse de remiser Ray-Ban et montre Pathek Philip dans un tiroir de ce son bureau afin que son apparition publicitaire ne jure pas avec le paysage apocalyptique de ce petit pays.
Entreprise : Didier Lombard passe donc la main plus vite que prévu à Stéphane Richard à la tête de France Télécom. Tant mieux, car il était décidément passé de « mode » chez les employés de l'opérateur téléphonique.
Politique : Après la relaxe prononcée par la justice à l'encontre de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin, notre grand défenseur de la séparation des pouvoirs, Nicolas Sarkozy aurait déclaré cette semaine que « la justice dans ce pays n'est vraiment pas tenue » dans notre pays selon des propos rapportés par le Canard Enchaîné. Vite vite, une réforme de la justice afin de supprimer les juges d'instruction et mettre ainsi l'ensemble des magistrats français sous la coupe de la Chancellerie et donc de l'Elysée, afin qu'ils aient tous la bride au cou. Le « coupable » promis à un « croc de boucher » garde donc pour l'instant toute sa liberté. Toujours à propos de Dominique de Villepin, l'actuel ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, son ancien directeur de cabinet quand le héron (Néron ?) occupait Matignon, estime dans un entretien accordé à Libération que ce dernier « doit occuper » la place qui lui revient » au sein de la majorité. Suspendu à un croc de boucher rue de Boétie, le quartier général de l'UMP à Paris par exemple ? Et dire que selon un sondage publié cette semaine, Dominique de Villepin serait crédité de 10% d'intentions de vote si il se présentait en 2012. Cela en fait des nostalgiques du plongeon dans l'océan orchestré devant photographes et caméras. Ou plus inquiétant, cela révèle une hausse important du nombre de nos concitoyens atteints par Alzheimer en France oubliant ainsi les frasques de Dominique quand il était premier ministre.
Social : Les retraites constitueront donc le dossier social de cette année 2010. Le départ à 60 ans, acquis social, sera donc bientôt plus qu'un mirage. Le temps de cotisation, pour des prestations sans doute moindre, sera allongé sans que d'autres pistes soient explorées. Ne reste plus qu'aux ouvriers français qu'à obtenir stock options, jetons de participations, présences multiples au sein de conseil d'administration, golden hello et parachutes dorés pour envisager l'avenir de manière plus sereine.
Opinion : Dans en entretien accordé au journal Le Monde, le maître es sondages Rolland Cayrol s'interroge : « Il y a un pilote, Sarkozy, clairement identifié. Mais a t-il un cap ? Bonne question Rolland à laquelle il est très facile de répondre, le pilote Sarkozy cherchant par tous les moyens à redresser sa côte de popularité après avoir atteint un plafond extrêmement bas.
Prostitution : L'ancienne colistière de John McCain à l'élection présidentielle américaine de 2008 Sarah Palin tarifie ses apparitions 100.000 dollars. L'accès à sa dernière convention de trois jours revenait 549 dollars à ses partisans. Voilà au moins un secteur qui ne connaît pas la crise.
Bon allez, je dois aller acheter une Citroën afin de faire comme Sébastien Loeb et devenir un « winner » puis regarder les émissions de télé-irréalités programmés sur TF1.
22:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, politique, usa, blog, sarkozy, actu, actualité, actualités, news, villepin, parti socialiste, guerre, élection
31/01/2010
Sur la scène française
Après sa relaxe prononcée par la justice dans la ténébreuse affaire Clearstream, au grand dam de l'Elysée pour qui cette décision constitue un véritable soufflet, notre ancien premier ministre, avec son lyrisme habituel se pose désormais en victime d'une cabale montée contre lui par l'actuel locataire de l'hôtel situé au 55 rue du Faubourg Saint Honoré à Paris. Sur la scène politique française, les prestations de Dominique de Villepin, toujours pleine de panaches comme hier devant le conseil de sécurité des Nations Unies en plein conflit diplomatique sur le dossier irakien n'ont guère d'échos auprès des électeurs. Seul un carré de députés (Hervé Mariton, George Tron, Jean Pierre Legrand..) lui restent fidèles et l'affirmation lancée par l'un d'entre eux que les clubs Villepin, lancés par l'ancienne secrétaire d'Etat à l'Outre Mer, Brigitte Girardin, pourraient à terme se transformer en véritable parti politique capable de fédérer sous un nom, près de 100 000 personnes, relève du grotesque.
Invité, depuis la décision de justice, par tous les médias nationaux, Dominique de Villepin, dans son rôle de metteur en scène, place le public devant une représentation parfaitement calibrée. L'homme, s'affirmant hier serein en pleine tempête, est aujourd'hui un homme qui affirme vouloir « tourner la page », positionnement presque biblique en affirmant ne pas vouloir répondre aux attaques supposés des cerbères du pouvoir. Quel belle image en effet que celle d'un homme, se présentant comme une victime de la haine et de l'acharnement d'un autre et qui pourtant tend l'autre joue au nom de l'unité et du rassemblement. Une larme coule sur ma joue au moment ou j'écris ces quelques lignes. Lui, le poète, l'homme de lettres, traîné dans la boue depuis des années face au Goliath (sic) de l'Elysée.
Il faut dire que l"indépendance de la justice en France en souvent remise en question, parfois à juste titre notamment dans les affaires impliquants de grands noms du paysage politique, et que le statut du président de la République pose probème, pouvant être à la fois partie civile mais non justiciable comme le commun des mortels. Les sorties du procureur général, Jean Claude Martin sur Europe 1, radio appartenant à la famille Lagardère en constituent un autre.
Jamais élu au suffrage universel par des électeurs auxquels il propose aujourd'hui une alternative politique en prônant le rassemblement autour de sa modeste personne, Dominique De Villepin transforme l'arène politique, remplis de fauves à la solde du président en tribune médiatique. Pourtant il n'y a pas si longtemps, le nom de Dominique de Villepin était accolé à celui du CPE ou la proclamation de l'état d'urgence avec les émeutes dans les banlieues. L'affaire Clearstream, en lui servant de tribune médiatique a masqué un temps ses turpitudes politiques passées. Le terme «abracadabrantesque » soufflé au président Chirac en plein étalages des affaires, c'est lui. La lutte acharnée contre les juges, coupables de mener des instructions contre le président, c'est lui aussi. L'utilisation des réseaux de renseignements français à des fins politiques quand il était place Beauvau, c'est lui également. Quelle magnifique incarnation de l'idéal républicain en effet !
D'ici peu, il pourra se comparer au personnage joué par Yves Montand dans le fameux film de Costa Gavras, le Procès. Mieux, c'est un nouvel Edmond Dantes que nous avons aujourd'hui devant nous.
Dans un autre registre, c'est un autre spectacle, celui-ci affligeant, que nous propose une nouvelle fois le président de la région Languedoc-Roussillon (Le terme de Septimanie pour qualifier le fief sur lequel George Frêche n'ayant pas été adopté), le socialiste George Frêche avec ses propos portant sur « la tronche pas catholique » de Laurent Fabius. Après avoir traité de « sous hommes » les harkis et regretté qu'il y ait trop de « blacks » dans l'équipe de France, et il ne s'agit ici que de quelques perles relayées par la presse, l'indéboulonnable président de la région et ancien maire de Montpellier fait honte au parti. Une victoire ne doit pas être entaché de cette façon par un homme qui ne représente pas les idéaux défendus par le parti socialiste.
Enfin, le débat reste toujours aussi vif en France sur le bien fondé d'une interdiiction dans les lieux publics de costumes dignes des temps les obscurs comme le niqab, la burqa ou autres prisons de tissus.
15:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, blog, actu, villepin, sarkozy, actualités, ps, ump, actualité, géopolitique, clearstream, justice
30/01/2010
Chronique de la semaine passée
A deux mois des élections régionales, suffrage à deux tours avec scrutin de liste par département avant panachage et accord pour le deuxième entre les différentes formations politiques, il fait peu de doute que le parti socialiste, malgré les déconvenues enregistrées au niveau national depuis plusieurs années, sortira de nouveau vainqueur de cette consultation. La campagne menée actuellement par le parti présidentiel et son secrétaire général, l'ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand, est, à bien des égards, populiste, étant axée uniquement sur des mensonges et des vœux pieux. De plus, pour ce dernier, les objectifs du parti présidentiel semblent bien modestes. « Chaque région gagnée sera une victoire » assène t-il en effet depuis des semaines, une affirmation qui laisse pantois et que l'on pourrait compléter par celle-ci : Chaque région perdue sera une défaite. Mais finalement cette « raffarinade » ne s'adresse qu'à l'Alsace dirigée par Adrien Zeller et à la Corse ou les divisions de la gauche ont permis l'élection d'un élu UMP en 2004. L'UMP ne vise donc pas à reconquérir certaines régions perdues il y a six ans, après la Bérézina que l'on connaît, tache extrêmement difficile en plein désamour entre un président au plus bas dans les sondages et une opinion publique sourcilleuse, mais simplement à limiter la portée de ce scrutin, qui ne deviendrait d'ampleur nationale bien sûr que si le score du parti présidentiel est honorable et ne transforme pas un vote sanction pour la politique menée par l'actuelle majorité depuis 2007. On imagine déjà le soir du premier tour et les ténors de la majorité invités sur les plateaux de télévision afin de commenter les résultats et se gargariser sur les scores obtenus par leur parti, sans doute autour de 30%. Bon chiffre pour un parti que l'on n'avait pas connu depuis une décennie mais qui cache une autre réalité, à savoir que l'UMP ne dispose d'aucune ressource de voix pour le second tour.
« La première priorité c'est l'emploi » affirme le gentil Xavier Bertrand. Et dire que pour l'instant, la campagne de l'UMP semblait uniquement axé sur le thème de la sécurité couplé à celui de l'Immigration en plein « débat » sur l'Identité Nationale, un « débat essentiel » selon Xavier Bertrand. Soulignons que la Région, en tant qu'entité administrative a pour principale prérogative la formation et non la création d'emplois, cette dernière relevant d'une politique nationale volontariste dans ce domaine. Prenons Renault par exemple, dont l'Etat détient encore 15% du capital, qui continue sa politique de délocalisation de ses sites de production. (75% de ses voitures fabriquées hors de l'Hexagone en 2009) alors que la France a fortement soutenu le géant de l'automobile avec un prêt de 3 milliards l'année dernière. La moralisation du capitalisme est sans aucun doute en bonne voie grâce aux bons offices de notre président... « Je considère que, dans ces condition lorsqu'on achète une Renault aujourd'hui, on aggrave le déficit commercial de la France » aurait déclaré le président de la République si l'on en croit des propos rapportés cette semaine par le Canard Enchaîné. Principale priorité des français, le chômage ne cesse de croître (20% de hausse en 2009) en France.
Revenons sur ce bon vieux thème de campagne, chère à la droite depuis 2002 à savoir l'insécurité. On ne parle plus de vidéo-surveillance, mais de vidéo-protection terme que George Orwell n'aurait pas renié. (Après tout dans 1984, le ministère de l'Amour...s'occupe de la guerre...) Malgré les résultats, plus que mitigés en Grande Bretagne, pays ultra surveillé, la droite semble vouloir équiper nos villes de ces appareils. C'est vrai qu'une caméra est tellement plus sympathique qu'un policier municipal. Finalement, elle pourrait presque répondre au besoin de proximité souhaité par les français et répondre aux impératifs de Bercy, qui cherche toujours à se débarrasser de la moitié des fonctionnaires. Il y a quelques jours, notre ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, se vanté d'avoir fait baisser la délinquance en France de 1,04%. Nous savons tous à quoi nous en tenir en matière de chiffre. Il suffit de prendre par exemple le nombre de voitures brûlées à la Saint Sylvestre qui n'a rien à voir avec celui publié, avec un satisfecit, par la place Beauvau. Les violences aux personnes ont augmenté l'année dernière de 3% pour une hausse globale de 14% entre 2003 et 2008, période ou Sarkozy, Villepin, Alliot-Marie ont été les locataires successifs de la place Beauvau.
Et puis, il y a le haro de la droite sur la politique fiscale menée pendant le six dernières années par les régions dirigées par la gauche. Ces dépensiers ont fait flambé les taxes locales, très basses en pourcentage mais ne rencontrons pas dans ce type de détail qui entraîne réflexion et du « temps de cerveau humain disponible ». Surtout n'insistons pas sur les charges supplémentaires consécutives à la politique de décentralisation relancée par Jean Pierre Raffarin. Ce surcroît de charges n'a pas été compensé à « l'euro près ». Et il en sera de même avec la suppression de la taxe professionnelle, remplacée par une Contribution Territoriale.
« Les régions socialistes ont fait blocage, en ne participant pas au plan de relance ». Ah ce plan de relance. Et dire que la France, comme bien d'autres pays, ont prêté d'énormes liquidés à des banques, hier encore en difficultés, qui aujourd'hui renouent avec les pratiques immorales de l'avant crise. Et dire que le président Sarkozy s'était fait le champion de la moralisation du capitalisme, à défaut d'être un homme politique pouvant moraliser la vie politique française de par sa nature.
Les Brèves :
Sinécure : Bernard Kouchner affirme vivre « une souffrance quotidienne » selon le Nouvel-Obs comme locataire du Quai d'Orsay. Mais celle-ci doit sans doute être facilement surmontée par ce grand homme pour des motifs prestigieux et non pour les dîners mondains et les quelques privilèges découlant de la fonction exercée comme pourraient le persifler certains esprits mesquins. Alors Kouchner, un tiers- mondiste, deux tiers mondains ?
Don de sa personne : Le Maire de Bordeaux et ancien premier ministre, Alain Juppé a annoncé son refus de succéder au défunt Philippe Seguin au poste de premier président de la Cour des Compte. Argument avancé par l'éphémère ministre du premier gouvernement de François Fillon : « Cela aurait impliqué que je renonce à mon mandat de maire de Bordeaux. Je ne ferais pas ça aux Bordelaises et Bordelais ». Monsieur droit dans ses bottes est trop bon, la ville risquerait sinon de tomber dans le chaos et l'anarchie. Quel émouvant don de soi à ses administrés. Plus loin dans cet entretien accordé au journal Les Echos, il affirme que « l'idée (qu'il pourrait) s'ennuyer à Bordeaux est une idée qu'il faut se sortir de la tête ». En tout cas il n'a pas eu le temps de s'ennuyer au poste de ministre de l'Environnement, sa défaite à une élection législative l'ayant obligé, jurisprudence Sarkozy de l'époque, à démissionner deux mois après sa prise de fonction. Et puis, sa réélection anticipée à la mairie, après sa peine d'un an inéligibilité écoulée, a coûté la bagatelle de 300 000 euros aux « bordelaises et bordelais ». Alain Juppé n'est le genre d'homme à s'ennuyer avec de tels détails prosaïques.
Mauvaise cuisine : A propos de notre président, le Courrier International a consacré un long dossier sur un homme qui « multiplie les annonces inattendues (Suppression de la publicité sur les chaînes publiques, lancement d'un grand emprunt, projet d'une Union pour la Méditerranée, projet de « civilisation »....) et spectaculaires, généralement dans les moments ou il se trouve en difficulté ». Conclusion du journaliste de Newsweek, il risque de se lancer dans une réelle inflation de telles initiatives dans une période où la crise économique que l'on vient de subir n'a pas fini de se faire sentir.
Le retour du Héron : Lors d'un déplacement un banlieue, notre ancien premier ministre Dominique de Villepin a claironné sa volonté de servir la France et les Français et « d'offrir une alternative politique » à nos concitoyens. Notre héron, jadis qualifié de Néron par Bernadette Chirac après la calamiteuse dissolution de 1997 quand ce dernier était encore secrétaire général de l'Elysée se voit en libérateur de la France, pays placé sous la coupe du tyran Sarkozy. Pour l'instant « l'alternative politique » Villepin reste associée aux Affaires Chirac, au CPE, à la proclamation de l'Etat d'urgence et aux émeutes dans les banlieues, et enfin à l'affaire Clearstream. Autant de faits d'armes qui resteront longtemps ancrés dans les mémoires de chacun.
Immunité : Après la catastrophe humaine qui a frappé Haïti, notre ministre de l'Identité Nationale et de l'Immigration, Eric Besson, s'est cru obligé de donner sa petite contribution en annonçant la suspension du renvoi d'immigrés clandestins vers ce pays. Monsieur est trop bon. Le porte parole de l'UMP, l'homme pour qui la dénonciation est un « devoir républicain » Frédéric Lefevre, lui, aurait voulu sans doute que le processus ne soit pas interrompu pour que ces derniers participent à la reconstruction de leur pays. Après tout, si l'on expulse des afghans, c'est bien pour qu'ils combattent les talibans.
Bonus-malus : Et dire que des centaines de milliers de chômeurs vont se trouver en fin de droit en cette année 2010 alors que quelques milliers des traders vont se partager des milliards d'euros. En 2010, les actions de entreprises cotées en Bourse au CAC 40 devraient augmenter de 35,5% tandis que les revenus des patrons de ces dernières restent modestes avec une rémunération moyenne de 3,6 millions soit simplement 211 Smic annuels en baisse, signalons le. Gérard Mestrallet, le patron GDF Suez, lui, a empoché une plue value de 830 500 euros sur ses stock options cette année. Henri Proglio, patron d'EDF et président du conseil d'administration de Véolia (Salaire de 2 050 000 euros annuels) a du donc renoncer à l'une de ses deux rémunérations en pleine polémique sur son salaire, que notre premier ministre François Fillon, avait qualifié il y a peu de « normal ». Encore une promesse du candidat Sarkozy non tenue : On ne peut décidément pas « travailler plus pour gagner plus » en France.
Identité Nationale : Un lycéen marocain sans papiers de 18 ans, scolarisé à Colombes se trouvait vendredi au centre de rétention de Vincennes, dans l'attente d'une possible expulsion. Il avait été arrêté dimanche à Paris précise cette brève lue dans Libération. Si il avait haïtien, il aurait bénéficié de la mansuétude de notre grand humaniste, Eric Besson qui a décidé de mettre en moratoire sur les expulsions vers ce petit pays. On imagine les images si cette semaine un charter (Aurait il pu simplement atterrir ?) avait convoyé des clandestins vers leur pays d'origine en ruine. Plus qu'à attendre pour lui une catastrophe dans son pays, seule possibilité pour échapper à l'expulsion, provenir d'un pays en guerre civile comme l'Afghanistan ne constituant pas un sauf conduit.
International : Le bénéfice de McDonald's a bondi de 23% au 4ème trimestre 2009 (1,2 milliards de dollars). Sur l'ensemble de l'année à 4,5 milliards de dollars en progression de 6% sur l'année. Décidément, ça en fait une quantité industrielle de merdes vendues pour obtenir un tel résultat. La direction et les actionnaires remercient également tous leurs employés, partiels et précaires, pour les dividendes de fin d'année. McDo, ou l'art de transformer de la merde en or.
Déficit : Le déficit budgétaire de la France s'élève à 138 milliards d'euro en 2009. La dette n'est pas un don de nos parents mais un legs que nous laissons à nos enfants.
Amélioration : Pour notre ministre du Budget, la diminution du nombre de fonctionnaires va se poursuivre en 2010 et prend pour exemple l'administration fiscale « qui marche infiniment mieux qu'il y a quelques années avec moins de fonctionnaires ». Le recours aux traitements des donnés par internet avec le développement des déclarations en ligne doit sans doute y avoir eu un rôle également. C'est vrai que tous les fonctionnaires traitent des données...Les enseignants traitent par exemple des unités appelés communément élèves tandis que les policiers s'acharnent à faire diminuer les statistiques de la délinquance rivés derrière un bureau. Il en va de même pour le personnel hospitalier ou les membres de la magistrature.
Haïti : Après la terrible catastrophe qui a frappé ce pays il y a maintenant plus de dix jours, notre président annonce sa prochaine venue dans l'île afin selon lui, après la réunion préparatoire de Montréal du 25 janvier, de « permettre aux chefs d'Etat et de gouvernement de venir, dès sa conclusion, rendre compte de ses résultats au peuple haïtien lui-même » C'est surtout, un bon plan com' pour notre président en ces temps médiatiques si difficile pour lui.
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