02/06/2013
Des pièces uniques?
Lors de la nuit des musées, j'ai pu présenter ces affiches, Pierre Louis Fillet, directeur du musée de Vassieux en Vercors et à Gilles Vergnon, historien.
15:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, guerre 39 45, autrans, autrans résistance, musée de la résistance vassieux, vassieux en vercors, ww2, casque, allemand, pflaum, militaria, histoire du vercors, drôme, isère, résistance isère, résistance, la chapelle en vercors, méaudre, grenoble
01/06/2013
Nouvelle semaine consacrée à la Résistance avec une classe de CM2 de Grenoble et nouvelle acquisition.
Quelques lignes aujourd'hui pour parler des deux séjours résistance qui ont eu lieu en ce mois de mai à Méaudre et Autrans. Deux séjours vraiement sympas avec pour le premier une sortie à la journée sur les lieux de mémoire du Vercors (La Chapelle en Vercors et Vassieux en Vercors) et pour le second une sortie sur le plateau de Gève. Notons que pour les deux, mon petit musée fut monté transformant ainsi les salles de classe....
Je vous présente ci dessous ma dernière acquisition, à savoir une vareuse d'officier supérieur de la RAF en parfait état, datée de 1946. (En trouvée une datant précisément de la seconde guerre mondiale relève aujourd'hui soit de l'exploit, soit de capacités financières importantes...) Elle me servira à l'avenir comme "outil pédagogique" lors des sorties consacrés au cimétière d'Autrans ou lors des randonnées ayant pour objectif d'atteindre le site du crash du Halifax de la RAF en 1944.
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors ffi, vercors résistance, maquis du vercors, grenoble, isère, drôme, 1944, débarquement, vareuse raf, uniforme raf, raf autrans, ffi, maquis, résistance, guerre 39 45, ww2, wwii, allemand, militaria, casque allemand, uniforme
07/05/2013
Une brève analyse du dernier ouvrage consacré au Vercors.
Ouvrage : Peter Lieb, Vercors 1944 Resistance in the French Alps, Edition Osprey, 2012, 96 p
Avant de chercher à analyser l’œuvre de Peter Lieb et son apport éventuel à nos propres recherches, nous vous proposons tout d’abord un bref résumé de l’ouvrage.
I. Résumé de l’ouvrage de Peter Lieb
L’auteur, Peter Lieb, nous offre une description de la bataille de Vercors sous le prisme de ses propres recherches, à savoir les techniques de répression allemande sur les mouvements de résistance en Europe lors de la seconde guerre mondiale. Nous avons en effet affaire à un historien militaire enseignant notamment à la prestigieuse académie militaire britannique de Sandhurst. Il a donc par le passé déjà étudié les politiques de répression allemande notamment en URSS.
L’auteur traite peu de la formation du maquis du Vercors, des premiers camps à la genèse du plan Montagnard. Il nous propose au contraire une lecture toute militaire des opérations conduites dans le Vercors en juillet 1944 par les forces allemandes, croquis et cartes à l’appui. Par exemple, il décrit ainsi minutieusement la nomenclature des unités allemandes ayant participé au bouclage puis à l’attaque du maquis.
C’est donc avant tout un ouvrage militaire plutôt qu’une analyse politique ou sociologique du maquis du Vercors. Il nous propose notamment de suivre les principales étapes de la bataille du Vercors de l’attaque générale lancée le 21 juillet 1944 à la période de répression (fin juillet-début août) et nous livre un regard nouveau sur les principales unités employées et sur le commandement.
En effet, l’auteur a non seulement réalisé des recherches sur la composition de ces dernières et l’organigramme décisionnel allemand mais il s’est livré également à des recherches biographiques concernant les principaux responsables militaires qu’il s’agisse de Karl Pflaum, le chef de la 157ème division allemande de réserve (la principale unité engagée en juillet 1944 contre le Vercors) ou de ses subordonnées. En ayant en tête ses renseignements, on peut alors mieux comprendre les degrés différents de répression exercés dans le Vercors durant cet été dramatique, ce qui apporte des éléments nouveaux concernant notre zone d’étude. Mais nous y reviendrons dans une prochaine partie.
Le livre de Peter Lieb permet également de mettre en perspective le Vercors dans la politique de répression des maquis en France en cette année 1944. En effet, l’auteur nous présente également d’autres opérations menées par cette même division de réserve, dans le Jura ainsi qu’en Savoie à partir de mars 1944 employée qu’elle fut contre le maquis des Glières. Le livre se termine d’ailleurs par la présentation de la dernière opération d’envergure conduite dans le sud de la France en Tarentaise contre la résistance et cela en août 1944 alors que la libération du sud du territoire nationale n’est plus qu’une question de jours.
La présentation de cette dernière manœuvre permet également de comprendre le retrait progressif des troupes allemandes du plateau dès le début août 1944 alors que les opérations de ratissage conduites jusqu’alors n’avait pas permis de détruire totalement les unités de maquisards disséminées sur ce territoire.
L’intérêt du livre de Peter Lieb réside également dans la confirmation d’informations sujettes jusqu’alors à caution, tant en raison de leur véracité que du manque de sources cités par certains auteurs pour étayer leur propos. Nous y reviendrons également dans la partie consacrée aux apports de l’auteur dans l’historiographie du Vercors.
Nous pouvons citer à titre d’exemple le cas du chef du SD-SIPO pour la région Rhône-Alpes, le lieutenant-colonel Werner Knab, le chef de Klaus Barbie, qui fut bien présent dans le Vercors et cela dès les premières heures de l’opération Bettina, le 21 juillet 1944. Là aussi nous y reviendrons dans la partie consacrés aux apports de l’ouvrage sur le Vercors.
Après cette brève présentation de l’ouvrage de Peter Lieb, nous allons désormais nous consacrer dans une seconde partie à analyser le travail de recherches de l’auteur.
II. Une analyse du travail de recherche de Peter Lieb
Peter Lieb s’attache avant tout à présenter de manière minutieuse les unités allemandes (Compagnie, Bataillon, Régiment), leurs origines (Gebirjagers, Fallschirmjager, unité spéciale de la Luftwaffe, troupes de supplétifs, unités de police, unités de soutien, escadrille de combat) et leur rôle dans l’attaque du massif du Vercors ou dans la phase de répression. Par le passé, nous avons déjà lu de nombreuses publications à caractère militaire notamment les ouvrages aux éditions Heimdal. Cette présentation scientifique et très précise demande un vrai travail de mémoire pour assimiler une présentation toute militaire des opérations.
Nous avions déjà pu trouver une liste de ces unités dans d’autres ouvrages, mais cette fois ci, l’auteur ne réduit pas son travail à une simple énumération des forces engagées. Il met en perspective ces dernières avec les opérations conduites dans le Vercors et cela de manière fort précise.
Il nous livre également des éléments biographiques concernant les principaux décideurs, tant du côté allemand, qu’un sein de l’état-major du Vercors et nous donne également des détails sur les terrains d’opérations antérieurs sur lesquels ont été engagées certaines unités de la Wehrmacht.
Ainsi, ce travail de recherche nous permet d’opérer une différence entre les unités de l’armée régulière, impliquée notamment en France dans la traque des maquis du sud est du territoire et d’autres unités, employées notamment sur le front de l’est pour anéantir les groupes de partisans.
Il nous apporte également un regard sur la division des responsabilités au sein des services allemands, notamment en termes de répression. L’armée allemande était loin d’être un bloc monolithique faite d’unités régulières. Elle devait également compter sur les services de sécurité du Reich, notamment le service SIPO-SD (Police de sécurité et Service de sécurité et de renseignement) Ainsi, le livre de Lieb confirme la présence d’officiers de renseignement au sein même des unités opérant dans le Vercors.
Selon l’auteur, théoriquement les troupes régulières impliquées avaient la responsabilité des questions purement militaires, la Sipo/ SD était responsable des affaires de police, autrement dit de la prise en charge et de l’exécution des prisonniers, des suspects et des civils aussi bien que de l’exercice d’autres représailles comme la destruction des maisons. Ainsi, un membre de la Sipo/SD accompagnait toujours chaque compagnie ou même chaque section de la Wehrmacht pendant les opérations. C’était lui qui exerçait les responsabilités concernant toute forme de représailles. (J’ai élargi mes recherches et ainsi étudié une intervention de l’auteur devant la Fondation de la Résistance, en 2007)
En somme, la répartition imprécise des compétences entre Wehrmacht et Sipo/SD ainsi que l’absence absolue de l’une ou l’autre de ces organisations dans certaines actions contre les maquis posent souvent un grand problème pour l’historien : il est souvent difficile d’identifier les responsables des massacres de population civile pendant l’été 1944. C’est le cas pour la grotte de la Luire, ou des maquisards blessés ont été achevés par la soldatesque allemande sans que la responsabilité de l’ordre d’un tel massacre ne soit encore connue. Responsabilité d’un officier du SIPO SD ou ordre du commandant des opérations, le colonel Schwehr pour le secteur de ratissage, dont la grotte de la Luire fait partie ?
L’auteur se livre également à une analyse du passé, du comportement et des motivations des principaux décideurs allemands sur le terrain : Bien des officiers de la police allemande en France avaient organisé des exécutions en masse des juifs en Russie dans les années précédentes et l’expérience de l’Est semble avoir joué un rôle considérable dans le comportement de certaines unités dans le Vercors.
III) Apports et les limites du travail de Peter Lieb.
Outre les apports tant sur l’aspect militaire que factuels, l’ouvrage de Peter Lieb confirme, mais sans citer ses sources, différentes informations que nous prenions jusqu’alors avec précautions si ce n’est scepticisme.
Ainsi, nous avions lu dans différents ouvrages, dont celui de l’ancien directeur du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, Bernard Colliat, que Werner Knab, le chef du SIPO-SD pour la région Rhône-Alpes avait participé à l’opération contre le maquis du Vercors, en étant même présent dans l’un des planeurs ayant atterri à Vassieux lors de la première vague d’assaut, le 21 juillet 1944.
La présence du plus responsable de cet organisme chargé de la répression et de la sécurité des troupes d’occupation dans cette partie du territoire nationale nous avez laissé dubitatif. Or Peter Lieb nous propose de nouveaux éléments pour justifier une telle présence.
En effet, Werner Knab voulait prouver (et se prouver ?) aux autres officiers de l’armée régulière qu’il n’était pas simplement un bureaucrate, un fonctionnaire zélé pour mener à bien par l’intermédiaire de tiers, la politique de répression contre les maquis et leurs soutiens dans la population civile, mais qu’il pouvait lui-même s’investir directement.
Knab a donc bien participé à l’opération, étant même blessé lors de l’opération. Evacué dans un avion affrété à cet effet de la plaine de Vassieux, sans doute le 24 juillet 1944, il reviendra poursuivre la politique de répression contre le maquis à la fin du mois.
A) Limites des travaux de Peter Lieb
La principale limite de l’auteur, c’est bien entendu l’affirmation de faits sans faire référence à la moindre source.
1. Le Vercors d’avant juin 1944.
L’auteur ne s’intéresse qu’à la partie dite proprement militaire du Vercors et aux opérations conduites dans le massif en juillet 1944. Ainsi , il n’aborde pas les grandes étapes de la genèse du Vercors, des premières initiatives du groupement Franc-Tireur dès 1942 au drame du plan montagnard en passant par l’établissement des premiers camps en 1943, conséquence de l’instauration en France du STO.
Il divise ainsi son travail de recherche en trois chapitres, présentant les chefs militaires, leurs plans respectifs et leurs moyens, le plus long étant consacré aux opérations militaires proprement dites et aux principales étapes de la conquête allemande du massif.
2. Les limites de son travail de recherches.
L’auteur, lui-même, assume ces limites. En effet, certaines unités (et leur commandement) notamment au sein des OST Bataillon, ne sont à ce jour toujours pas identifiés (p 48) Certaines de leurs opérations doivent aussi être présentées au conditionnel. De plus, comme nous l’avions souligné, la séparation des champs d’attribution entre Wehrmacht et SIPO-SD n’étant pas toujours évident, les auteurs de certains ordres ayant entraîné des crimes de guerre ne sont pas connus. (p 69)
Concernant le nombre de décès occasionnés par l’attaque allemande, l’auteur se réfère aux chiffres publiés dans la plupart des ouvrages récents consacrés au massif du Vercors (639 maquisards et 201 civils, p 71) Peter Lieb affirme qu’un travail de comptage des victimes aux abords du Vercors devrait également être entrepris pour donner une estimation plus juste des combats de l’été 1944. Ce que ni lui ni personne d’autre n’a entrepris. (Nous pouvons aller plus loin et élargir à l’ensemble des victimes : déportés, déportés du travail, blessés, victimes civiles, femmes violées…)
3. Des simples coquilles aux erreurs de l’auteur.
1. L’auteur présente ainsi (p 15) le lieutenant-colonel Huet comme le successeur d’Alain Le Ray (démissionnaire de son poste de chef militaire du Vercors en janvier 1944 pour un désaccord avec Marcel Descours, le chef d’état-major de la région R1 dont le Vercors fait partie intégrante) En réalité, il y eut une période intermédiaire, entre janvier et juin 1944 ou le commandement militaire du Vercors fut scindé en deux (Jay et la Thivollet) avant d’être de nouveau placé sous la houlette d’un seul homme, François Huet…à la veille du débarquement en Normandie.
L’auteur fait donc l’impasse sur un aspect qui demanderait à être étudié de manière plus pertinente, tant le fait que le nouveau chef du Vercors ne soit pas issu des anciens du maquis (Connaissance du terrain, des hommes, des limites du plan montagnard….) que sur le rôle conséquent qu'il a pu jouer dans certaines décisions prises en juin et juillet 1944.
2. Evoquant la tragédie de la grotte de la Luire, l’auteur évoque le sort du seul médecin ayant survécu à cette tragédie, à savoir le docteur Ganimède. Peter Lieb affirme ainsi que ce dernier a été épargné, tout comme le seul blessé étranger de la grotte, le lieutenant américain Myers. Or si Ganimède a été « épargné », cela n’est pas dû à un acte de mansuétude de la part des allemands mais parce que le médecin a réussi à s’évader. Toujours concernant la grotte de la Luire, l’auteur indique que cette dernière a été découverte le 28 juillet (p 69), or cette dernière a été découverte la veille. Il chiffre également à 20 le nombre de victimes, achevés par les troupes allemandes or le nombre de victimes s’élèvent à 27.
3. A propos de la manœuvre allemande consistant pour les troupes déployées dans le nord du Vercors à opérer une jonction avec les éléments aéroportés dans la plaine de Vassieux, l’auteur justifie le choix du haut commandement allemand d’emprunter la route reliant Villard de Lans à Saint Martin en Vercors, cette dernière passant à proximité du hameau de Valchevrière, par le fait que la seconde et dernière route de communication entre les deux parties du Vercors a été piégée et que les ponts ont sauté. Le principal pont, celui de la Goule Noire sur cette route sera effectivement détruit mais le 23 juillet et non auparavant. (Il est vrai que cette route ne se prêtait pas à la manœuvre pour des troupes habituées à fixer l’ennemi avant de le neutraliser par une manœuvre de débordement sur les flancs).
4. Lors du parachutage massif d’armes à Vassieux en Vercors, le 14 juillet 1944, l’auteur se réfère à une donnée erronée (p 37) en affirmant que 72 forteresses volantes américaines ont participé à l’opération. En fait, il n’en y eu que 36…Revenant à Vassieux, en avril 1944 : Lors d’une opération de la milice, trois maquisards sont fusillés et non deux (p 35)….
5. Peter Lieb date au 5 août le retrait des gebirdjäger allemands du plateau du Vercors (p 70). Ce n’est pas faux en soit mais cet apport laisse supposer que c’est l’ensemble des forces allemandes qui ont quitté le massif à cette date. Or les troupes de la Wehrmacht continue de patrouiller dans le nord Vercors notamment, étant la cible de maquisards dans ma zone d’étude et cela entre le 9 et le 18 août 1944. La dernière victime connue étant Francisque Trouillet, d’Autrans, tué par une patrouille le 14 août 1944.
B) Des informations intéressantes.
Le travail de Peter Lieb nous offre également une partie consacrée aux devenirs des principales figures du Vercors, tant du côté allemand qu’au sein des anciens responsables du maquis.
Ainsi, l’immense majorité des chefs de la Résistance du Vercors ont fini leur carrière comme général (armée ou corps d’armée) qu’il s’agisse de Beauregard, Huet ,Descours ou Zeller, tandis qu’une figure, décriée par d'anciens maquisards pour son comportement et ses frasques, Geyer/La Thivollet n’a fini « que » lieutenant-colonel….
Du côté allemand, le chef militaire pour le sud de la France, le général Niehoff, succomba rapidement après sa capture par l’armée rouge. Le lieutenant Schäfer, chef du commando K200 ayant été aéroporté à Vassieux le 21 juillet 1944, fut décoré pour cette opération de la médaille de chevalier de la croix de fer, la plus haute décoration allemande du IIIème Reich. Il fut le seul à recevoir cette distinction pour une opération menée contre les partisans…Il devient par la suite un simple représentant de commerce.
Le colonel Knab, chef de la SIPO-SD pour la région Rhône-Alpes est présumé avoir été tué en février 1945 dans un bombardement allié en Allemagne.
L’ouvrage nous révèle également la destinée de deux officiers alliés parachutés dans le Vercors, le major Long et le capitaine Houseman. Ayant réussi à sortir du Vercors, ils parvinrent à gagner la Suisse ou ils furent internés. Quelques semaines plus tard, ils regagnent l’Angleterre où ils durent faire face à des accusations de lâcheté avant d’être acquittés et décorés.
III. Une approche de l'historiographie
Comme nous l’avons déjà signalé, la bibliographie de l’auteur est assez succincte. Seuls douze ouvrages sont en effet cités, ce qui tranche avec les bibliographies actuelles, présentes dans les ouvrages récemment consacrés au massif du Vercors lors de la seconde guerre mondiale. Moi-même pour mon mémoire de recherches, j’ai puisé dans une cinquantaine de publications alors que je m’intéresse qu’à une zone limitée du massif et non à sa globalité.
Historien militaire, Peter Lieb se réfère ainsi aux travaux de Gilles Vergnon, sans doute le chercheur référent actuel pour la massif du Vercors ainsi qu’à Paul Dreyfus, dont l’ouvrage Vercors, Citadelle de la Liberté constitue toujours lui aussi une base pour comprendre la genèse du maquis puis les conséquences de l’attaque allemande de juillet 1944.
Mais Peter Lieb est un spécialiste des opérations anti-partisans menées par les troupes allemandes ou leurs supplétifs en France. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage consacré à ce sujet Konventioneller Krieg oder NS-Weltanschauungskrieg ? Kriegführung und Partisanenbekampfung in Frankreich 1943/44, Oldenbourg Verlag : Munich 2007 Guerre conventionnelle ou guerre idéologique ? Conduite de guerre et lutte contre les partisans en France 1943/44], Oldenbourg, Munich, 2007, non traduit en français pour l’instant.
Dans l’ouvrage étudié, Peter Lieb porte donc crédit à des ouvrages, référencés dans sa bibliographie mais sans citer ses sources, ce qui est dommageable. C’est notamment le cas pour la découverte de la Grotte de la Luire, les soldats allemands ayant été renseignés par un enfant du pays selon lui. Il porte ainsi foi aux informations et notamment au témoignage de l’un des rares rescapés de l’hôpital provisoire du maquis, à savoir le docteur Ganimède, mais sans même le citer.
Peter Lieb se réfère également aux archives militaires mais en nommant que les sites et non les documents étudiés. Ainsi, il a pu avoir accès aux archives militaires allemandes (Bundesarchiv-Militärachiv à Fribourg), aux archives conservées au bureau historique de la Défense à Vincennes, aux archives nationales à Paris (Peter Lieb révèle avoir eu accès à des mémoires d’anciens maquisards du Vercors dont les œuvres n’ont pas été publiées), aux archives départementales de l’Isère, de la Drôme et de Savoie. Certaines photos publiées dans l’ouvrage proviennent des archives du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors.
IV. Intérêt de l'ouvrage pour mes propres recherches
1. Le cas du colonel Seeger.
Cet ouvrage m’a donc permis d’avoir un éclairage nouveau sur les unités allemandes impliquées dans l’attaque du massif du Vercors tout en mettant en relief, grâce à des données biographiques, les principaux responsables militaires allemands.
Dans ma zone d’étude, les maquisards, notamment regroupés au sein de la première compagnie du 6ème BCA, reconstitué le 13 juillet 1944, sur ordre du lieutenant-colonel Huet, chef militaire du Vercors, firent face à des chasseurs alpins (Gebirdjäger) commandés par le colonel Seeger. Ce dernier revient juste d’Allemagne ou il a dû être hospitalisé pendant une durée non précisée. Il n’a jamais commandé d’opération anti-partisans contrairement à d’autres chefs d’unités, ayant notamment opérés en URSS ou dans les Balkans. Il n’a pas opéré non plus en France contrairement à son homologue, le colonel Schwehr qui lui mène la principale attaque à l’est du massif. Or, le but de l’auteur dans ce livre mais également dans une autre étude présenté à la Fondation de la Résistance en 2007 est de démontrer que certains facteurs (Idéologie, appartenance à une élite militaire, campagne de Russie, expérience de la lutte contre les partisans) peuvent aggraver la répression exercée tant contre les résistants que contre la population civile.
Le colonel Seeger est de plus commandant du 7ème régiment d’artillerie de réserve (157ème division) dont certaines unités participent à l’attaque du Vercors au cours de l’opération Bettina et n’est donc pas issu d’une unité d’infanterie.
Le fait que le chef militaire ayant en charge la conquête, puis le ratissage de la zone d’étude, ait peu d’expérience de ce type d’opération, et qu’il n’est pas l’un des quatre marqueurs expliquent sans doute en partie que la zone des quatre montagnes dont le val Autrans Méaudre fait partie intégrante, n’ait pas subi les mêmes répressions que dans la partie drômoise du plateau.
A titre de comparaison, nous pouvons prendre l’exemple du commando aéroporté, le KG 200 du lieutenant Schäfer. Membre d’une unité d’élite, ce commando a en outre a été employé par le passé dans des opérations de lutte contre les partisans.
Il est manifeste que la politique de répression exercée dans le Vercors n’a pas été la même selon les zones géographiques. Outre les combats (menés principalement dans la partie drômoise du massif, la plus affectée par la répression), il n’est pas impossible d’envisager que le val Autrans Méaudre tout comme son homologue villardien a été moins touché car le chef militaire du secteur n’a pas employé les mêmes méthodes que certains de ses homologues.
Si l’on dresse une liste des crimes commis dans ma zone d’étude (assassinats de maquisards faits prisonniers, destruction d’habitations au hameau des Eymards sur la commune de Lans en Vercors, arrestations et déportations en Allemagne de plusieurs dizaines de jeunes, non des camps mais affectés à des travaux), elle semble bien moins importante, même si il est toujours difficile de se prêter à la comparaison, face aux tragédies et souffrances qu’a connues le sud du Vercors (Vassieux, la Chapelle en Vercors)
2. Certaines critiques partagées.
L’auteur souligne les erreurs ayant conduit à la tragédie du Vercors. Tout d’abord, la, mobilisation décrétée dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, deux jours après le débarquement en Normandie, opération toujours indécise et plus de deux mois avant celui de Provence.
Malgré les nombreux parachutages d’armes, les maquisards du Vercors, dont l’effectif passe de 350 à près de 4000 en juin 1944 sont équipés d’armes légères, plus propices à des actions de guérilla qu’à des manœuvres militaires plus classiques.
Faisant intervenir, via ses écrits, Etienne Poitou, dit Stéphane, chef d’une compagnie de résistants réputée pour ses opérations et sa capacité de déplacement, l’auteur critique le statisme des résistants du Vercors et leurs contacts avec les populations civiles, les exposant ainsi à de terribles représailles de l’ennemi.
3. La précision des chiffres.
La plupart des chiffres se réfèrent aux pertes humaines subies tant du côté des maquisards du Vercors qu’au sein des unités allemandes. Ainsi à titre d’exemple, les combats de Saint-Nizier le 15 juin, firent 6 morts et 15 blessés dans les rangs de la Wehrmacht et 24 morts chez les résistants. Cette précision tranche avec certaines données fournies par d’anciens du maquis. Ainsi Paul Brisac, chef d’une compagnie ayant participé à la bataille de Saint-Nizier affirmait que 300 allemands avaient été mis hors de combat lors de cette dernière (CF, Le Vercors raconté par ceux qui l’ont vécu)
Bruno Rey, mai 2013
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, maquis du vercors, peter lieb, isère, drôme, autrans résistance, guerre 39 45, ww2, militaire, militaria, allemand, débarquement, de gaulle libération, ftp, franc tireur, chavant, musée de la résistance, vassieux en vercors, guerre mondiale, wwii, 2 gm, wh, all, krieg
05/05/2013
Quelques trouvailles;
Avant d'écrire prochainement un article sur l'une des dernières publications consacrée au Vercors (L'ouvrage de Peter Lieb) je profite d'un peu de temps libre pour vous présenter les derniers objets en lien avec la seconde guerre mondiale que j'ai pu acquérir ces derniers jours.
Tout d'abord cette étrange caisse à munitions. Au premier abord, il me semblait qu'il s'agissait d'une caisse militaire française. Mais les inscriptions effacées avec le temps m'ont un peu interpelé avant que l'ouvre....
Chinée sur le marché aux puces de Marseillan dans l'Hérault, elle proviendrait du département voisin de l'Aube.
Ci dessous quelques journaux dont beaucoup en très bon état avec des titres éloquants. Deux présentent l'armistice du 25 juin 1940, un autre date du premier jour des hostilités, le 10 mai et enfin un dernier titre sur l'exécution de Pierre Laval. De véritables mines d'informations concernant cette époque.
Enfin voici une cartouchière française pour MAS 35-37. Elle est en parfait état et ne semble pas avoir été utilisée. (L'ouvrage de Peter Lieb nous présente en couverture un groupe de maquisards équipés avec cette cartouchière)
En tout cas, si vous possèdez dans vos placards, greniers, garages, caves...des objets de l'époque, en bon état ou à l'article de la mort, n'hésitez pas à prendre contact avec moi.
19:50 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, maquis du vercors, peter lieb, isère, drôme, autrans résistance, guerre 39 45, ww2, militaire, militaria, allemand, débarquement, de gaulle libération, ftp, franc tireur, chavant, musée de la résistance, vassieux en vercors, guerre mondiale, wwii, 2 gm, wh, all, krieg
07/11/2012
Mes objets liés à la Résistance
Voici la partie de l'exposition consacrée à la Résistance au cours de la seconde guerre mondiale. Comme le reste de ma présentation, elle est constitué d'objets divers glanés au cours des derniers mois dont plusieurs brassards FFI dont je publie ci dessus quelques photos.
J'utilise également une vieille machine à écrire pour parler des premiers actes de révoltes : création de tracts ou de journaux clandestins.
La tenue de général de brigade me permet d'aborder le rôle du général de Gaulle, de l'appel du 18 juin 1940 à la descente des champs Elysées en août 1944. C'est pour cela que j'ai disposé également deux postes TSF anciens. Ils me servent à illustrer une époque: la guerre des ondes, la propagande et les messages codés ou personnels.
Quelques objets (plaque de rue, livres et revues) évoquent l'une des personnalités les plus marquante de la période, Jean Moulin.
Voici un immense drapeau, chiné il y a peu. Je pense que le drapeau planté à Saint Nizier par les maquisards du Vercors en juin 1944 était encore plus grand....Celui-ci fait plus de 4 mètres de long pour trois de large. Dans l'angle gauche, un casque adrian de soldat français a été place là comme unité de mesure...
Tout d'abord, voici un brancard issu sans doute du matériel de l'armée française. Il me sert pour évoquer l'histoire tragique des blessés de la grotte de la Luire, achevés par les soldats allemands les 27 et 28 juillet 1944.
Un chargeur de Sten, le pistolet-mitrailleur emblématique de la résistance.
Voici un chargeur de colt américain datant de la seconde guerre mondiale. Les officiers avaient ce type d'arme. Il contient encore quelques balles et a été conservé par un ancien militaire pendant des décennies avant qu'il ne rejoigne la collection.
Je pense qu'il s'agit ici d'un chargeur de Ruby, un petit pistolet automatique utilisé par l'armée française lors de la seconde guerre mondiale. Celui-là a été trouvé avec des balles. Certains ont pu être récupérés par des membres de la résistance.
Le nom d'une figure mythique de la Résistance, Jean Moulin.
Ci dessous, quelques médailles provenant de différentes acquisitions.
De gauche à droite : Médaille de la déporation, médaille de la Résistance, croix de guerre 39 45, médaille de l'engagé volontaire, médaille des évadés, médaille de la France Libre et deux médailles de la Libération.
Outre ces brassards FFI, voici un autre d'infirmier estampillé d'un tampon FTPF.
Affiche vendue à la Libération au profit d'oeuvres issues de la Résistance. Ci dessous une autre affiche vendue sans doite à la même période.
Sans doute une coque de casque FFI d'époque avec la croix de Lorraine et le V de la victoire....
Voici deux vestes utilisées pour l'intervention. La première n'est pas d'époque mais, bien fatiguée, elle donne l'impression de dater du conflit.
Voici une autre veste acquise il y a peu. S'agit il d'une veste en cuir ancienne de sapeur pompier ? Ou bien, cette veste est-elle liée à l'armée française d'autrefois. Les membres des unités de char étaient effectivement équipés de vestes en cuir un peu similiaire. Si quelqu'un veut donner son avis sur la question, je suis preneur. Notons que cette veste possède un grade, celui de lieutenant-colonel. Elle possède en outre un intérieur qui semble avoir été rajouté bien après.
Le 15 août 1944, la 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny débarquent sur les côtes de Provence avec la 7ème armée US du général Patch. Partis du sud de la France, ces soldats traverseront le rhin pour atteindre le sud de l'Allemagne et même l'Autriche. Elle deviendra l'armée Rhin et Danube.
Ci dessous, une veste d'un officier hautement décoré.
- Légion d'honneur, Croix de guerre avec citations à l'ordre de son régiment ou de l'armée, médaille de la résistance, médaille des évadés, médaille de la France Libre (Engagé avant 1943, une non déterminée, médaille de Narvik, médaille belge?, médaille de l'engagé volontaire.
23:20 Publié dans Blog, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ww2, vercors, guerre mondiale, 39 45, ffi, maquis, résistance, de gaulle, sten, munitions, us, allemand, militaria, méaudre, autrans, grenoble, isère drôme, exposition, bruno rey, autrans résistance, drôme résistance, vercors résistance, écharlière résistance, grenoble résistance, autrans ffi, autrans maquis, vercors maquis, vercors musée de la résistance, exposition résistance, brassard ffi, brassard ftp
07/10/2012
En se levant tôt.
Voilà quelques objets chinés ce matin qui serviront à agrémenter l'exposition. Certaines pièces feront sans doute l'objet d'échange car leur lien avec le thème développé est plus que mince.
Il y a donc :
- Une coque de casque adrian avec jugulaire en cuir tressée (pour officier)
- Un kit d'entretien pour mauser allemand K-98 (Le boitier est bien marqué waffenamt, mais pour ce qui est pièces, elles ne sont pas toutes originales. Vu l'état, très bon, le boitier était encore utilisé il y a peu)
- Une coque de casque US, jonc avant pattes fixes.
- Un obus français de 14-18 gravé.
- Une vieille paire de jumelles.
- Des vieilles boites alimentaires.
- Une ogive allemande de 14-18.
- Deux étuis jambons en état correct.
- Des insignes militaires des années 60-80 pouvant faire l'objet d'un échange.
- Non photographiés : des livres d'histoire dont le Guide mémorial du Vercors Résistant.
Deux de ses insignes possèdent bien le symbole de la France Libre, mais il feront sans doute le bonheur d'un autre.
Une ogive, bien entendue non dangereuse....Elle date sans doute de 14-18. Voici encore une pièce dont j'espère pourquoi pas un échange .
Ce casque adrian mod 26 français est en très mauvais état. Il n'a plus sa rondache (son insigne) et ne possède plus son intérieur en cuir. Cependant, chose pas si courante, il possède sa jugulaire, une jugulaire tressée sans doute pour officier.
Voici une coque de casque US de la dernière guerre. Pour les connaisseurs, elle a son jonc à l'avant et ses pattes de jugulaire sont fixes. Belle trouvaille car ce modèle est par forcément courant.
17:20 Publié dans Blog, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, coque us pattes fixes, casque us, ogive, résistance, autrans, guerre 39 45, ffi, casque allemand, militaria, armée, militaire, sten, mauser, militaria, résistance drôme, isère
En se levant tôt.
Voilà quelques objets chinés ce matin qui serviront à agrémenter l'exposition. Certaines pièces feront sans doute l'objet d'échange car leur lien avec le thème développé est plus que mince.
Il y a donc :
- Une coque de casque adrian avec jugulaire en cuir tressée (pour officier)
- Un kit d'entretien pour mauser allemand K-98 (Le boitier est bien marqué waffenamt, mais pour ce qui est pièces, elles ne sont pas toutes originales. Vu l'état, très bon, le boitier était encore utilisé il y a peu)
- Une coque de casque US, jonc avant pattes fixes.
- Un obus français de 14-18 gravé.
- Une vieille paire de jumelles.
- Des vieilles boites alimentaires.
- Une ogive allemande de 14-18.
- Deux étuis jambons en état correct.
- Des insignes militaires des années 60-80 pouvant faire l'objet d'un échange.
- Non photographiés : des livres d'histoire dont le Guide mémorial du Vercors Résistant.
Deux de ses insignes possèdent bien le symbole de la France Libre, mais il feront sans doute le bonheur d'un autre.
Une ogive, bien entendue non dangereuse....Elle date sans doute de 14-18. Voici encore une pièce dont j'espère pourquoi pas un échange .
Ce casque adrian mod 26 français est en très mauvais état. Il n'a plus sa rondache (son insigne) et ne possède plus son intérieur en cuir. Cependant, chose pas si courante, il possède sa jugulaire, une jugulaire tressée sans doute pour officier.
Voici une coque de casque US de la dernière guerre. Pour les connaisseurs, elle a son jonc à l'avant et ses pattes de jugulaire sont fixes. Belle trouvaille car ce modèle est par forcément courant.
17:20 Publié dans Blog, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, coque us pattes fixes, casque us, ogive, résistance, autrans, guerre 39 45, ffi, casque allemand, militaria, armée, militaire, sten, mauser, militaria, résistance drôme, isère
02/10/2012
Recherches d'objets et témoignages.
Bonjour à tous.
Je suis toujours à la recherche de vieux objets, civils ou militaires pour compléter mon exposition afin de la rendre toujours plus attractive. Et poursuivant encore mon "cursus universitaire" en master Recherches, je crois que je vais être à la diète pour les lieux que j'affectionne tant les dimanches matin, les marchés aux puces ou autres brocantes.
Cette année encore, je vais acceuillir des classes dans le Vercors et leur présenter une page de l'histoire du massif, la Résistance au cours du dernier conflit mondial.
Je cherche donc à acquérir des effets civils pour évoquer la vie d'autrefois, fait de privations et d'astuces, d'objets insolites ou totalement désuets, mais également d'autres à caractère militaire. (Je ne cherche pas à acquérir un char sherman je vous rassure, ni des armes, mais les vieux uniformes ont ma préférence et celle des enfants...)
Je dispose d'un petit budget, et j'étudie donc toutes les offres que l'on peut me faire. Vous pouvez me contacter via cette adresse mail : rey.bruno@yahoo.fr
Deuxièmement, je poursuis donc encore mes études cette année, toujours avec l'université du Mans et par correspondance comme l'an dernier. J'ai décidé d'axer mon mémoire de recherche sur plusieurs problématiques : La vie quotidienne dans le Vercors des années 30 aux années 50 et la génèse de la Résistance dans les quatre montagnes.
Je recherche donc des documents, des témoignages, des anecdotes, des faits...bref tous ce qui pourrait servir à mener à bien mes travaux et à entretenir la flamme de la mémoire.
18:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, résistance, guerre 39 45, autrans, méaudre, guerre mondiale, isère, drôme, militaire, militaria, allemand, casque, documents, ffi, libération, quatre montagne
24/09/2012
Nouvelles trouvailles
Alors oui, ceux ne sont pas des objets qui ont un lien direct avec le thème abordé, à savoir la Résistance mais...Je n'aborde jamais la seconde guerre mondiale sans évoquer la der des ders de 14-18 et les deux portraits trouvés ce dimanche sont à ce titre assez intéressants...
"Ici Londres" ...voici les premiers mots qu'évoquent un tel engin. Et d'ailleurs, sur le marché aux puces de Malissard (Drôme) que j'ai longement parcouru ce week-end, une personne me chanta la rengaine en passant à côté de moi.
Cette sacoche vide pourra sans doute me servir à évoquer les débuts de la Résistance en France : Une volonté de certains de se battre mais une difficulté de trouver des armes. De plus, les rares à disposition sont souvent obsolètes (fusil à un coup contre des armes comme le MP 40 allemand avec son chargeur à 32 coups)
Voici un brassard, authentique au vu de son état. Il s'agit d'un brassard dit d'Alger. La croix de Lorraine est visible mais semble avoir été effacé en partie par les années. Il y a également la trace d'un tampon officiel
Important : Je cherche un local dans les quatre montagnes (Autrans-Méaudre de préférence) pour implanter une partie de l'exposition consacrée à la Résistance. Mes 20 m2 actuels commencent à être insuffisants.
12:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, ffi, ww2, wwii, 39 45, allemand, militaria, militaire, guerre, casque, autrans résistance, autrans, méaudre, grenoble, isère, drôme
13/08/2012
Nouveau local pour l'exposition
Bonsoir
J'ai pris rapidement quelques photos ce soir de l'exposition consacrée à la seconde guerre mondiale et plus particulièrement à la Résistance dans le Vercors. L'installation est loin d'être finalisée mais je n'ai pu m'empêcher de prendre quelques clichets pour la faire partager au plus grand nombre grâce à la toile.
Voici une vue d'une partie de la salle consacrée à la Résistance et à la Libération.
Le début de l'exposition : Guerre 14-18, montée du nazisme, début de la seconde guerre mondiale et de nombreux objets récoltés depuis deux ans et symboliques de l'époque...
La guerre 14-18, la fameuse der des ders...
Des objets symboliques d'une époque heureusement révolue : Médailles, livrets de travail (Arbeitbuch), timbres, pièces, publications diverses et...un exemplaire de Mein Kampf.
Objets français de la période étudiée : Médailles, un petit cercueil..., une bible de l'aumonerie militaire de Drancy (1944), etc
D'autres objets d'époque : Un réchaud allemand Esbit, des clous pour bottes allemandes, des produits de désinfection, un kit d'entretien pour un K 98 (fusil allemand Mauser), des papiers d'identité etc...
L'exposition est également composée de nombreux objets d'époque...mais concernant la vie civile. J'en recherche encore, car ils rencontrent eux aussi un vif succès auprès des enfants auxquels cette exposition est présentée. (Alors n'hésitez pas à me contacter si vous êtez encombrer dans votre cave ou grenier...)
La France de Vichy et sa propagande
Divers livres et documents d'époque servant de support pour la présentation de la guerre...
Le 6 juin 1944. Le débarquement en Normandie entraîne la mobilisation générale dans le Vercors quelques jours plus tard...
Voici la petite partie de l'exposition consacrée au Vercors...Revues, cartes postales, documents édités par l'association des Pionniers du Vercors...
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, résistance, guerre mondiale, casque allemand, ffi, maquis, maquisard, autrans résistance, vercors résistance, drôme, isère, méaudre résistance, 39 45, wwii, ww2, militaria, militaire