21/08/2013
1er GM : Les objets datant de la première guerre mondiale
Je vous présente ci dessous les objets que je possède relatifs à la première guerre mondiale. Certains me permettent d'aborder ce conflit lors de mes interventions.
Même si ils ne sont pas tous en bon état, vous pouvez voir sur cette photo quelques petits objets caractéristiques de cette époque, notamment des "travaux de poilus" : Crucifix et coupes-papiers réalisés à partir de douilles ou de morceaux de projectiles.
Sur cette photo, nous pouvons rencontrer quelques pièces assez courantes : Plaque pour casque Adrian, médailles (Croix du combattant, médaille interalliée, médaille de la valeur militaire et la médaille commémorative de la guerre 14 18), journées du poilus, plaques d'identification...
Quelques objets tout aussi typiques : Casque allemand, modèle 1916 à gauche, coques de casque français au centre dans la boîte en bois, masque à gaz et portrait de soldat...
Comment aborder la seconde guerre mondiale, sans faire un petit résumé de la première....Dans les années 20-30, le parti nazi va prospérer sur les frustations de la société allemande, notamment en ce qui concerne le traité de Versailles et la thérorie du coup de poignard dans le dos.
Masque à gaz type ARS. La boite est pour une ARS (Appareil respiratoire) mais je ne suis pas sûr de l'origine du masque à gaz.
Voici un autre casque Adrian, modèle 1915 avec sa peinture bleue d'origine. Il s'agit là encore d'un casque d'artilleur.
Ci dessous un casque complet, dans son "jus" de soldat de l'infanterie. Il manque en en effet une "dent de loup" dans sa coiffe intérieure
Coque de casque Adrian pour artilleur
J'aime ce casque d'artilleur pour ses différentes couleurs. Deux nuances de bleu et un reste de peinture kaki. Son propriétaire a du voir du pays....
Voici, ci dessus, une plaque commémorative que l'on fixait sur la visière du casque à la fin du conflit.
Voici un très ancien képi d'un capitaine de l'armée française. Il porte le numéro, 261, celui de son régiment. Le temps la déformé, ce qui fait tout son charme.
Ci dessous, deux vieux étuis de pistolet, dit étui jambon pour revolver modèle 1892 pour officier.
Une cartouchière, en état moyen, de poilus.
Un coupe barbelés de marque Peugeot et daté de 1917.
De gauche à droite : Une lampe de tranchée type Montjardet, une boîte à vivre réglementaire et une gamelle.
Une lampe type Montjardet mais les micas ont été remplacés. Cette lampe de tranchée a été transformée pour accueillir la fée électricité.
Un portrait en plâtre du maréchal Hindenbourg, chef d'état major de l'armée allemande puis dernier président de la République de Weimar.
Citation à l'ordre de l'armée pour un poilu de la grande guerre.
Ci dessous des portraits de poilus de la grande guerre.
Portrait d'un poilu de la grande guerre.
Une paire de guêtre et une pelle droite allemande.
Quelques médailles de poilus. Tout d'abord la croix de guerre, la médaille commémorative du conflit et la croix du combattant.
Quatre médailles françaises, des croix de guerres. Les dates au dos sont toutes différentes et couvrent la totalité de la guerre.
De gauche à droite : Médaille interalliée, médaille commémorative de la grande guerre, croix de guerre 14-17 sans ruban et une autre interalliée sans ruban.
Ci dessus, un lot de fouille acheté sur un marché aux puces. Ces reliques proviendraient du champ de bataille de Verdun. Il s'agit d'un panel d'armes issus de différents belligérants, allemands, américains et sans doute anglais. En dessous, deux chargeurs, sans doute pour fusil anglais Lee Enfield.
Il s'agit là d'une "rosalie" pour fusil Lebel français. Ce modèle était réservé à la gendarmerie française.
22:10 Publié dans Blog, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vercors, vercors autrans, autrans résistance, résistance autrans, guerre vercors, vercors ww2, drôme résistance, isère résistance, grenoble résistance, grenoble, quatre montagne résistance vercors nord résistance, ffi, ww2, 39 45, allemand, all, allemande, heer, wehrmacht, vassieux en vercors, la chapelle en vercors résistance, la grotte de la luire résistance, alpes résistance, romans sur isère résistance
25/06/2013
Musée de la Résistance et de la Déportation de Romans sur Isère
Petite visite du musée de Romans, un petit espace concacré à la seconde guerre mondiale
De la montée du nazisme à la victoire hitlérienne de mai-juin 1940
De la défaite à la collaboration...
De vieilles cartes soignées mais un peu viellies....
Les conséquences de la guerre dans la vie quotidienne des français
Les débuts de la Résistance en France
Le Vercors
Les armes de la Résistance (Parachutées ou prises de guerre)
Les moyens de communications, de l'élémentaire à l'innovation....
Et oui, l'emploi du pigeaon voyageur fut encore d'actualité au début du conflit (J'ai réussi à trouver un parachute datée de 1944, présent dans ma collection et servant à ce type de parachutage particulier...)
La Résistance en France
La partie du musée consacrée à la déportation et aux camps de concentration.
14:38 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vercors, vercors résistance, romans sur isère, musée de la résistance romans, drôme résistance, hitler, pétain, de gaulle, ffi, guerre 39 45, ww2, wwii, 2gm, laval, vichy, casque, fusil, sten, munitions, parachute, déportation, auschwitz, dachau, grotte de la luire, vassieux en vercors, la chapelle en vercors, bruno rey, médiation du patrimoine, krieg, 2wk, isère, grenoble bourg de péage, bazooka, armes mitraillettes, emetteur biscuit, jean moulin, charles de gaulle, mussolini, churchill, staline, roosevelt, mours, peyrins, drôme maquis, maquis du vercors, casque allemand
26/02/2013
La relève, le STO et l'émergence des maquis.
Dès 1941, la demande en mains d'oeuvre pour faire fonctionner les usines du Reich est criante. Selon le dernier livre d'Olivier Wieviorka (Histoire de la Résistance 1940-1945, Editions Perrin, 2013, 574 p), plus de 18 millions d'allemands ont été appelés sous les drapeaux lors du second conflit mondial. Il s'agit alors de trouver des millions d'hommes, tache confiée "au négrier de l'Europe" Fritz Sauckel (Condamné à mort lors du procès de Nuremberg), pour faire tourner l'industrie militaire allemande.
Après avoir fait appel au volontariat, près de 76 000 français partent ainsi travailler de leur plein grès en Allemagne, le gouvernement de Vichy, totalement inféodé au régime nazi, décide du principe de la Relève, annoncé par Pierre Laval, le 22 juin 1942. Moyennant l'engagement de trois ouvriers qualifiés, un prisonnier de guerre rentrerait au pays dans le cadre d'un congé de captivité. Mais seuls 40 000 ouviers dont 13 000 spécialistes s'engagèrent, et cette mesure fut considérée comme un échec par Berlin.
Alors dès le 4 septembre 1942 (Les allemand se sont lancés depuis fin août dans ce qui va devenir la bataille de Stalingrad), le gouvernement de Vichy promulgea une loi "sur l'utilisation et l'orientation de la main-d'oeuvre" qui obligeait l'ensemble des jeunes hommes âgés de 21 à 35 ans à accomplir les travaux que le gouvernement jugerait nécessaires dans "l'intérêt supérieur de la nation"...De fait, nous apprend encore Olivier Wieviorka, près de 300 000 hommes partirent en Allemagne à ce titre.
Cette loi est suivie par la convocation au Service du Travail Obligatoire (STO) des jeunes nés entre 1920 et 1922 qui envoya encore encore plusieurs dizaines de milliers de français en Allemagne.
J'ai pu acquérir récemment ces papiers. Ils concernent deux jeunes français, nés en 1922. Sans doute ont ils été requis au titre du STO. Je vous propose plusieurs vues de ces livrets.
Voici un document ayant appartenu à un français, parti travailler en Allemagne. Il s'agit d'une sorte de passeport. On y apprend donc qu'il est né à Paris en 1922 et qu'il est ouvrier (Hilfsarbeiter)
Ce "passeport" semble avoir été établi en octobre 1943.
Voici un document intéressant : Un prisonnier depuis 1940 est placé en congé d'armistice en mai 1944 afin de travailler dans une usine allemande.
Une partie des jeunes requis au titre du STO se soustraire à celui-ci. Mais contrairement à une idée reçu, peu d'entre eux "prirent le maquis".
Le réfractariat en effet concerna en effet entre 200 000 et 350 000 personnes sur plus d'un million au total. "Sur cette minorité, un quart peut être rejoignit la résistance, les trois quarts préférant se réfugier dans les fermes ou se cacher à leur domicile ou chez des proches" (Olivier Wieviorka, opus cité, p 214)
En Isère, 10% des réfractaires prirent le maquis, notamment dans les massifs montagneux (Belledone, Vercors, Oisans...)
Ainsi prirent naissance les premiers camps dans le Vercors. Le C1, établit dans une exploitation forestière à Ambel, dès janvier 1943. Puis le C2 au sud de Corrençon, le C3 et le C5 respectivement à Autrans et Méaudre. A la fin de l'année, environ 300 hommes se cachaient ainsi dans le massif du Vercors, une infime minorité alors que des dizaines de milliers de jeunes hommes étaient requis.
Alors qu'en se soutrayant au STO, le réfractaire, qui se cachait soit chez lui, soit dans une ferme ami, ne risquait pas grand chose, une étape capitale était alors franchie si il rejoignait un camp du maquis. En devant maquisard, et non plus un simple réfractaire, sa vie était désormais en jeu car il était passible de la peine capitale en cas d'arrestation.
Franchir ce cap, rejoindre un camp, ce n'était donc pas uniquement vouloir se soustraire à un processus inique, c'était également prendre le risque de tout perdre pour un idéal de liberté et de valeurs.
En 1943, bien qu'affaibli, le régime nazi domine encore une large partie de l'Europe et malgré la défaite de Stalingrad, ce dernier s'avoue loin d'être vaincu.
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors résistance, vercors, vercors histoire, vercors patrimoine, ffi, guerre 39 45, isère, drôme résistance, isère résistance, drôme, quatre montagnes résistance, méaudre résistance, autrans résistance, guerre mondiale, ww2, wwii, hitler, sto, réfractaires, la relève 1942, vorläufiger fremdenpass, pétain, laval, régime de vichy, état français, de gaulle, ffl, maquisards vercors, maquis du vercors, villard de lans résistance, autrans, lans en vercors résistance, résistance, grenoble, grenoble résistance, exposition résistance, bruno rey, médiateur du patrimoine vercors, médiateur du patrimoine quatre montagnes.
20/02/2013
Résistance à Méaudre, une intervention de Michèle Morel.
Ce lundi, une rencontre était organisée avec Michèle Morel à Méaudre pour évoquer la résistance dans le Vercors lors de la seconde guerre mondiale.
La présentation commença par une petite visite du village afin de découvrir les principaux lieux de mémoire, notamment les maisons des pionniers de la résistance, à savoir la boulangerie de Léon Vincent Martin et l'hôtel de la Poste tenu par la famille Rochas, lieu où se tenu notamment la réunion Monaco en janvier 1944. (Il s'agissait de préparer l'organisation civile qui devait se mettre en place dans le département de l'Isère à la Libération)
Une mise en contexte du Vercors fut ensuite présentée, de la drôle de guerre à l'occupation allemande de notre région en septembre 1943. (Le régime de Vichy, l'occupation italienne entre novembre 1942 et septembre 1943)
Qui furent les pionniers de la résistance dans cette partie du Vercors, dénommée les quatre montagnes? Tout d'abord, nous trouvons un mouvement naissant à Villard de Lans, regroupant les frères Huillier, propriétaires d'une compagnie d'autobus, le docteur Eugène Samuel et son frère Simon, Jean Glaudas, un négociant en bois, Théo Ravachot, un hôtelier, ou encore Edouard Masson, le gérant d'une sucursale banquaire. Ce groupe sera mis en contact avec le mouvement Franc-Tireur de Grenoble par l'intermédiaire du docteur Léon Martin. (Ancien maire de Grenoble, député en juillet 1940, il fait des 80 parlementaires ayant refusé d'accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain)
Ces derniers vont à leur tour prendre contact en juin 1942, selon Gilles Vergnon, avec l'équipe crée à Méaudre sous la houlette notamment de Léon Vincent Martin, Marcel Rochas et George Buisson notamment.
Dès août 1942, le gouvernement de Pierre Laval, revenu depuis peu au pouvoir, se lance dans une politique de collaboration renforcée avec l'Allemagne nazie. Le jour même ou Laval déclare souhaiter la victoire de l'Allemagne en Europe, le principe de la Relève est énoncé. Il s'agit du retour en France d'un prisonnier de guerre (Ils sont encore plus d'1,5 million en Allemagne à cette époque) pour trois ouvriers spécialisés partant travailler dans les usines du Reich. Il suffit de faire un simple petit calcul de mathématique pour se rendre compte à quel point cette mesure était inique...
Cette politique se révèle rapidement un échec et la demande allemande en main d'oeuvre se révélant de plus en plus pressante, le S.T.O, annoncé fin 1942, devient obligatoire en février 1943.
Dans le Vercors, et plus précisément à Méaudre, les premiers réfractaires acceuillis sur la commune sont cinq hommes originaires de Pont en Royans, voulant échapper dès fin 1942 au service de la Relève.
Hébergés un temps dans la ferme du négociant en bestiaux, George Buisson, ils sont ensuite hébergés à la cabane du Cru, site situé au dessus des hameaux des Eymes. Ils sont notamment ravitaillés par une fille de la ferme Durant-Poudret, Marie, qui aide également Valentine à la mairie du village. Tout cela est fait avec conviction dans un cadre nouveau, car il n'y a pas eu de précédent.
Le STO va faire bondir les effectifs de réfractaires à dissimuler. Bien que le dernier livre d'Olivier Wiervorka (Histoire de la Résistance), publié début 2013, apporte un éclairage nouveau sur les réfractaires du STO, une grande majorité s'étant caché à proximité de leur domicile, voire en restant carrément chez eux, quelques dizaines d'hommes viennent chercher refuge dans le Vercors, et notamment sur les communes de Méaudre et d'Autrans.
En passant, soulignons que passer du statut de réfractaire à celui de maquisard, celui qui a pris le maquis (avant pour certains de devenir des résistants) expose les jeunes hommes à la peine de mort.
Alors qu'au sud du massif, le camp d'Ambel accueille dès janvier 1943 les premiers réfractaires, notamment des chéminots de Grenoble, la commune de Méaudre voit ses effectifs grossir de plusieurs dizaines de membres entre février et avril 1943. Les cinq premiers réfractaires à la Relève sont bientôt rejoint par de nombreux autres. La cabane du Cru devient vite trop petite. Il faut trouver d'autres refuges. Ce sera la cabane d'Achieux et la cabane des feuilles notamment. En quelques mois, c'est un véritable petit hameau qui se crée sur les hauteurs à l'ouest du village. Le lieu dit Gros Martel abritera lui aussi plusieurs cabanes, dont El Rancho qui aura pour mission de servir d'abattoir et qui sera incendié accidentellement.
Il faut fabriquer des faux papiers pour ces futurs maquisards. Les deux secrétaires de mairie s'en chargent en resucitant au passage quelques individus décédés recemment pour que les jeunes aient des identités du pays.
Il faut également les nourir. Des tickets de rationnement, volés notamment à Grenoble par le groupe Vallier ou la boulangère de Méaudre qui joue la comédie et se plaint de ne rien comprendre en jouant l'imbécile, le jour d'une inspection dans son établissement. George Buisson, lui, est également négociant en bestiaux et il arrive donc qu'une vache s'égare dans la montagne. C'est la même chose pour des génisses du maire d'Autrans, M Guillermet.
Madame Morel nous a ensuite présenté les grandes lignes du projet montagnard et les principaux protagonistes civils, Chavant, Dalloz, Prevost ou militaires, Le Ray et Huet du Vercors.
Mais ce qui fait toute la force de la présentation de Michèle Morel, c'est qu'elle même a été touché par les évènements tragiques s'étant déroulé dans le Vercors en juillet et août 1944.
Son père, Jules Jarrand reçoit comme des centaines de milliers de jeunes une convocation pour partir travailler en Allemagne. Demandant l'avis de son frère, il décide de s'y soustraire et part tout d'abord se cacher aux Feneys (Autrans) où il y reçoit une instruction rudimentaire, aucune arme n'ayant été parachuté à ce stade dans le Vercors.
Lucien Jarrand, lui, est chauffeur de car pour la compagnie Huillier. C''est lui notamment qui se charge de faire monter dans le Vercors certains futurs maquisards. Marc Serratrice, ancien maquisard du C3 arrive en juillet 1943 à Autrans, transporté jusque là par Lucien, qui l'oriente ensuite chez le docteur Chauve, une autre figure de la résistance autranaise.
Dans la nuit du 13 au 14 juin 1944, alors que vient de se terminer la premier jour de la bataille de Saint-Nizier, un parachutages d'armes est réalisé sur le terrain "sous main" de Méaudre. Les armes récupérées sont directement envoyées pour les combattants de Saint Nizier, dont des membres des équipes civiles de Méaudre et d'Autrans.
Le 14 juillet, un avion allemand vient semer la terreur à Autrans en mitraillant au hasard. La famille Morel doit se jeter dans un fossé pour se protéger des tirs du chasseur.
Le 21 juillet 1944, les forces de la Wehrmacht lance une grande offensive contre le maquis du Vercors. Le 23, l'état major ordonne la dispersion générale. Alors que certains vont passer plus d'un mois en pleine nature, se nourissant de racines ou de viandes bouillies, d'autres font le choix de regagner leur domicile.
Ce qui fut le cas pour de nombreux membres de la compagnie Abel (Originaire de Romans sur Isère) fut aussi le cas pour des membres des équipes civiles de Méaudre et d'Autrans.
Fin juillet, début août 1944, les troupes d'occupation ordonne un recencement de la population masculine des communes d'Autrans et de Méaudre. De nombreux hommes sont arrêtés. Certains seront détenus plusieurs jours avant d'être relachés. D'autres seront envoyés travailler en Allemagne. D'autres enfin seront passés par les armes à Grenoble.
Le 10 ou le 11 août 1944, Jules et Lucien Jarrand sont ainsi passés par les armes sur le site du Polygone à Grenoble. A la libération, une soixantaine corps seront ainsi retrouvés, difficillement identifiables, victime de la barbarie nazie, qui semble se décupler alors que les jours du IIIème semblent comptés.
Parmi les victimes du charnier, on retrouvera notamment les corps des docteurs Ulhman et Fisher, médecins de la Grotte de la Luire.
Le 14 août 1944, une semaine avant la libération de Grenoble, suite à un attentat contre un soldat allemand, les troupes d'occupation extraient vingt jeunes hommes, détenus à la Caserne de Bonne et les fusillent cours Berriat. Parmi les victimes, tous originaires des quatres montagnes, 17 jeunes de Villard de Lans, deux de Méaudre et un, Pierre Salvi, d'Autrans.
Près de 800 personnes ont ainsi trouvé la mort dans le Vercors au cours de cet été 1944. Le dernier tué sur la commune de Méaudre est Francisque Trouillet, tué le 14 août 1944 (Hameau des Tranchants). Paul Barnier fils de l'hotelier complice de la résistance à Autrans, parvient à rejoindre le domicile de sa petite amie, à Chatte, malgré une blessure.
Cette patrouille, sans doute la dernière, fut envoyée dans le secteur après que des résistants aient tendu une embuscade très meurtrière sur la route reliant Lans à Saint Nizier.
12:26 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : méaudre résistance, autrans résistance, quatre montagne résistance, résistance vercors, ffi, libération, drôme résistance, isère résistance, guerre 39 45, ww2, guerre mondiale, intervention résistance, hitler, pétain, de gaulle, wwii, allemand, exposition vercors, vercors ffi, grenoble résistance, grenoble ffi, 1944, 1940, casque allemand, guerre
07/11/2012
Mes objets liés à la Résistance
Voici la partie de l'exposition consacrée à la Résistance au cours de la seconde guerre mondiale. Comme le reste de ma présentation, elle est constitué d'objets divers glanés au cours des derniers mois dont plusieurs brassards FFI dont je publie ci dessus quelques photos.
J'utilise également une vieille machine à écrire pour parler des premiers actes de révoltes : création de tracts ou de journaux clandestins.
La tenue de général de brigade me permet d'aborder le rôle du général de Gaulle, de l'appel du 18 juin 1940 à la descente des champs Elysées en août 1944. C'est pour cela que j'ai disposé également deux postes TSF anciens. Ils me servent à illustrer une époque: la guerre des ondes, la propagande et les messages codés ou personnels.
Quelques objets (plaque de rue, livres et revues) évoquent l'une des personnalités les plus marquante de la période, Jean Moulin.
Voici un immense drapeau, chiné il y a peu. Je pense que le drapeau planté à Saint Nizier par les maquisards du Vercors en juin 1944 était encore plus grand....Celui-ci fait plus de 4 mètres de long pour trois de large. Dans l'angle gauche, un casque adrian de soldat français a été place là comme unité de mesure...
Tout d'abord, voici un brancard issu sans doute du matériel de l'armée française. Il me sert pour évoquer l'histoire tragique des blessés de la grotte de la Luire, achevés par les soldats allemands les 27 et 28 juillet 1944.
Un chargeur de Sten, le pistolet-mitrailleur emblématique de la résistance.
Voici un chargeur de colt américain datant de la seconde guerre mondiale. Les officiers avaient ce type d'arme. Il contient encore quelques balles et a été conservé par un ancien militaire pendant des décennies avant qu'il ne rejoigne la collection.
Je pense qu'il s'agit ici d'un chargeur de Ruby, un petit pistolet automatique utilisé par l'armée française lors de la seconde guerre mondiale. Celui-là a été trouvé avec des balles. Certains ont pu être récupérés par des membres de la résistance.
Le nom d'une figure mythique de la Résistance, Jean Moulin.
Ci dessous, quelques médailles provenant de différentes acquisitions.
De gauche à droite : Médaille de la déporation, médaille de la Résistance, croix de guerre 39 45, médaille de l'engagé volontaire, médaille des évadés, médaille de la France Libre et deux médailles de la Libération.
Outre ces brassards FFI, voici un autre d'infirmier estampillé d'un tampon FTPF.
Affiche vendue à la Libération au profit d'oeuvres issues de la Résistance. Ci dessous une autre affiche vendue sans doite à la même période.
Sans doute une coque de casque FFI d'époque avec la croix de Lorraine et le V de la victoire....
Voici deux vestes utilisées pour l'intervention. La première n'est pas d'époque mais, bien fatiguée, elle donne l'impression de dater du conflit.
Voici une autre veste acquise il y a peu. S'agit il d'une veste en cuir ancienne de sapeur pompier ? Ou bien, cette veste est-elle liée à l'armée française d'autrefois. Les membres des unités de char étaient effectivement équipés de vestes en cuir un peu similiaire. Si quelqu'un veut donner son avis sur la question, je suis preneur. Notons que cette veste possède un grade, celui de lieutenant-colonel. Elle possède en outre un intérieur qui semble avoir été rajouté bien après.
Le 15 août 1944, la 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny débarquent sur les côtes de Provence avec la 7ème armée US du général Patch. Partis du sud de la France, ces soldats traverseront le rhin pour atteindre le sud de l'Allemagne et même l'Autriche. Elle deviendra l'armée Rhin et Danube.
Ci dessous, une veste d'un officier hautement décoré.
- Légion d'honneur, Croix de guerre avec citations à l'ordre de son régiment ou de l'armée, médaille de la résistance, médaille des évadés, médaille de la France Libre (Engagé avant 1943, une non déterminée, médaille de Narvik, médaille belge?, médaille de l'engagé volontaire.
23:20 Publié dans Blog, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ww2, vercors, guerre mondiale, 39 45, ffi, maquis, résistance, de gaulle, sten, munitions, us, allemand, militaria, méaudre, autrans, grenoble, isère drôme, exposition, bruno rey, autrans résistance, drôme résistance, vercors résistance, écharlière résistance, grenoble résistance, autrans ffi, autrans maquis, vercors maquis, vercors musée de la résistance, exposition résistance, brassard ffi, brassard ftp
12/07/2012
Nouvelles photos de l'exposition
Cette fois-ci, toute la salle fut utilisée pour présenter l'exposition.
Pour aller directement à certaines pièces de l'exposition (photographiées et diffusées au cours de notes précédentes) il suffit de cliquer sur l'un des thèmes suivants :
Les objets militaires d'époque : allemands
Les objets et documents en lien avec la : Résistance.
illustrant l'exposition : Affiches,journaux....
Les livres à la disposition du public : Vercors
La seconde guerre mondiale, ce n'est pas uniquement des objets militaires, bien que l'exposition en présente en nombre. Il s'agit aussi d'objets de la vie quotidienne; une présence qui permet également de mener des débats sur la consommation d'hier et nos habitudes actuelles...
Appareils photos, machines à écrire, pièces et billets, projecteur, lanternes, objets de l'écolier, téléphones, moulins à café, vieilles malles et valises
1) Cette petite photo montre l'espace de l'exposition consacrée à la première guerre mondiale. Rien d'exceptionnel certes, mais cela permet de faire un lien indispensable entre les deux èvènements. Il s'agit du début de l'exposition, quels mots sur la fameuse der des ders....
2) La montée du nazisme dans l'Allemagne des années 30, l'arrivée de Hitler au pouvoir en janvier 1933 et ses premières mesures, le réarmement allemand et la capitulation des démocraties européennes à Munich, voilà à quoi est consacrée cette seconde partie de l'exposition.
Cette dernière s'appui sur de nombreux documents (photos et papiers) d'époque.
J'ai en effet la chance de possèder des centaines de photos, notamment allemandes, de la guerre. Certaines sont utilisées dans l'exposition (Celle présentes ci dessus montrent des soldats à l'excercice ou en cours d'instruction)
Elle dispose également de ces photos (détails difficile à voir sur la photo) pour montrer la nazification de la société allemande au cours des années 30-40 (moustache portée comme le dictateur, croix gammée présente dans les détails...)
3) L'entrée en guerre de la France et la drôle de guerre. L'exposition dispose d'une petite dizaine de masques à gaz que le public peut utiliser à sa guise au cours du temps imparti à la manipulation des objets. Il s'agit d'un symbole de la drôle de guerre et du climat règnant en France à la veille de l'invasion. Une bonne partie de ces masques ont été récupérés aux grès des marchés aux puces. Certains portent le nom de leurs anciens propriétaires. Jamais utilisé pour la plupart, quelqu'uns semblent comme sortis d'usine...A essayer.
C'est sans doute une vielle caisse de munitions, reconvertie en cantine de sous officier qui me sert à transporter les masques.
Ci dessous quelques livres servant de support pour évoquer :
- La ligne Maginot.
- La France et son empire colonial.
- La guerre moderne.
- La pensée militaire dominante en France en 1939.
4) L'invasion, l'exode et la défaite. Là encore de nombreux objets sont présents en guise de symbole. La valise tout d'abord, accompagnée d'une illustration symbolise l'exode.
Le tableau, glané chez Emmaüs, représentant une escadrille de Messerschmidt BF-109, permet d'aborder la Blitzkrieg ou guerre éclaire, combinant l'emploi massif de chars en lien avec une aviation d'assaut.
L'uniforme élimé, lui, représente le courage d'une armée française (100 000 morts en deux mois), une armée de millions d'hommes mal commandés et donc les doctrines militaires sont démodées.
5) De la défaite à l'occupation. De la IIIème République à l'Etat français.
Tout d'abord, nous évoquons la fin des combats et l'armistice. Cela m'est déjà arrivé de travailler avec des enfants de Romans sur Isère, Voreppe ou Tournon (Drôme, Isère, Ardèche) et donc d'évoquer ces villes en juin 1940 pour parler de la progression des troupes allemandes sur le territoire nationale. Voreppe marque l'arrêt des troupes allemandes devant Grenoble, où ils sont arrêtés par des soldats de l'armée des Alpes. Romans marque l'arrêt des troupes allemandes sur l'Isère. Une bataille sévira d'ailleurs plusieurs jours entre Romans et Bourg de Péage.
Selon le public, nous replaçons donc sa ville dans le contexte de l'époque (zone occupée, zone libre...)
L'affiche, en date du 26 juin 1940 fut récupérée par mon arrière grand père, instituteur, sur la porte de son école à Romans sur Isère, après le départ des allemands. Elle énonce tout un ensemble d'interdictions qui ne cesseront de croître tout au long de l'occupation. Je pense qu'elle est unique.
L'ensemble des documents présentés sont là pour évoquer différents thèmes.
- L'occupation (sac allemand estampillé avec la croix gammée pour symboliser le pillage généralisé et les frais d'occupation..., bottes allemandes que je fais marteler sur le sol pour parler du couvre-feu et des patrouilles..., casque allemand symbole du soldat de la Wehrmacht...)
- Le Régime de Vichy (Documents et affiches de l'Etat français, livres de propagande à la gloire du Maréchal Pétain...)
Tout un symbole de l'occupation : Ces nouveaux "touristes" se faisaient prendre en photo devant les principaux monuments de la capitale (Versailles, Champs Elysées, les Invalides...) ou jouant de la musique (mesure de propagande éprouvée en ce début de "cohabitation" forcée.
6) L'évolution du conflit. De juin 1940, nous évoquons les grands faits qui secouent le monde entre l'instauration de l'Etat-Français et la bataille de Stalingrad.
- La Résistance britannique.
- L'invasion d'autres pays européens (Grèce, Yougoslavie)
- L'invasion de l'URSS en juin 1941 et ses conséquences en France.
- L'entrée en guerre des Etats-Unis après Pearl-Harbour.
- La guerre sur mer, sur terre et dans les airs.
7) Les débuts de la Résistance. Qui sont les premiers résistants? Qui est le Général de Gaulle? Quelles sont leurs premières actions? Comment se comportent les troupes allemandes?
Cette partie permet d'aborder de nombreux points.
8) Le Vercors. A quoi devait servir le Vercors dans le processus long et difficile de libération du territoire? Qu'est ce que le plan Montagnard? Qui étaient les premiers résistants du Vercors? Qu'est que le STO? D'ou proviennent les armes et équipements des maquisards? Comment s'est déroulée la bataille du Vercors.?
Notons au passage, que nous pouvons nous rendre parfois avec la classe sur certains sites de mémoire notamment à
- Valchevrière
- Vassieux en Vercors ( village, musée de la résistance, mémorial de la Résistance)
- La Chapelle en Vercors...
9) La fin du Vercors, la libération de la France et la fin de la guerre.
Là encore l'exposition possède de nombreux trésors : journaux d'époque, donc certains datés du 8 mai 1945, objets militaires américains, anciens drapeaux français et bien d'autres encore.
Voici quelques exempes de livres mis à la disposition des enfants à la fin de la séance. Ils peuvent être consultés en classe ou durant les temps de détente lors des classes de découverte.
PS : L'exposition semble parfois, comment dire, déroutante, des objets pas toujours à leur place, un sentiment d'improvosation, un manque de support...
L'explication est simple : J'interviens non pas dans un espace dévolu mais dans une salle de classe. Il s'agit donc pour moi de la transformer pour l'exposition sans géner l'enseignant et ses élèves durant leur séjour puis de restituer la salle à l'identique une fois l'intervention achevée. Bien que rodé désormais, il me faut pas moins de 2h30 heures pour l'installer et 1h30 pour ranger. C'est long, parfois fastidieux mais toujours très important pour perpétuer un devoir de mémoire plus que jamais nécessaire.
Photo actuelle, montrant une partie de l'exposition stockée à la maison en attendant de trouver une salle, une grange, un lieu quelconque pour pouvoir la faire vivre et la faire partager au plus grand nombre...A suivre
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10/06/2012
Trouvailles du dimanche pour un chineur se levant tôt....
Il y a un peu plus de deux ans désormais, je commençais à animer des séances consacrées à la résistance dans le Vercors au cours de la seconde guerre mondiale. Au début, ces dernières se résumaient à quelques explications, carte du massif à l'appui. Puis pour les rendre plus attrayantes pour les enfants, j'ai cherché à collecter quelques objets qui pourraient me servir de supports visuels/symboliques pour mes interventions. Depuis, la liste de mes acquisitions s'est grandement allongée. Ces objets de la grande guerre me serviront sans doute en début de séance, lorsque la fameuse der des ders est évoquée.
Ci dessus, une caisse militaire française en bois. Il est indiqué dessus : 750 étuis laiton de 12,7 M/M (Net : 39,75 kg, Brut : 50 kg). Elle date sans doute de la seconde guerre mondiale, mais je n'ai pas réussi à trouver de caisses correspondantes sur le web pour l'instant.
Ensemble trouvé dans un seul et même lot et comprenant des carcasses de fusil (sans doute l'un des deux est-il un mauser) et deux baïonnettes (Une pour mauser et une US modèle 1913) ainsi qu'un reste de gourde. Le tout provient de Verdun.
Enfin voisi une "Rosalie" avec une lame cruciforme typique. Je n'arrive pas pour l'instant à l'identifier avec précision. Elle proviendrait de la Guadeloupe.
0' toi lecteur, si tu as de plus amples informations sur les objets présentés, n'hésites pas à m'en faire par....
16:25 Publié dans Blog, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, vercors résistance, vercors ww2, ww2, wwii, 39 45, caisse militaire bois française 39 45, baionnette, baïo, fouille, allemand, autrans, autrans vercors, autrans résistance, autrans guerre, vercors 39 45, isère résistance, drôme résistance
29/05/2012
....Et se leva le vent de la liberté.
Pendant qu'à Vichy, le maréchal Pétain, dans une allocution célèbre, affirmait sentir se lever "un vent mauvais", de nombreuses personnes en France s'activaient pour libérer notre pays des chaînes insupportables imposées par l'occupant...Et se leva le vent de la liberté....Il s'agit de présenter rapidement ce magnifique ouvrage paru ces derniers jours et qui compile sur près de 300 pages les souvenirs d'une vingtaine de témoins de l'époque.
Samedi, à la librairie La Manufacture, j'ai pu en rencontrer certains dont Fernand Sallier dit "christophe" ou Jean Sauvageon, un des historiens locaux les plus proléfiques sur cette période avec Robert Serre.
Pour M Sallier, " ce livre est celui du coeur" où sont consignés les difficultés, les soucis, les peines, les peurs, les blessures d'une époque qui nous parrait parfois lointaine mais qui est plus que jamais d'actualité.
Fernand Sallier est né au nord de la Drôme à Saint Uze en 1922. Etudiant à la faculté de droit de Lyon, c'est là qu'il commence réellement à entrer en résistance. Parti en mission dans le sud de la France, il revient dans la Drôme, et intégre la compagnie "Fayard" installée dans le Royans. La compagnie "Fayard" crée par Bourdeau est issue en partie du C1, le premier maquis du Vercors installé dans la ferme d'Ambel (incendiée par la milice au printemps 1944) souvent dénommé le premier maquis de France.
En juillet 1944, il devra sans cesse se mouvoir dans le Vercors afin d'éviter la soldatesque nazie traquant les groupes de résistants après l'attaque généralisée du massif par les hommes de la 157ème division de réserve de la Wehrmacht.
Par le passé, Fernand Sallier avait été l'élève d'Albert Triboulet, le "lieutenant Marc" qu'il retrouvera dans le Vercors, le 23 juillet 44 alors que les combats font rage. Une semaine, plus tard, ce dernier, dénoncé par une femme à la solde de l'occupant à Saint Nazaire en Royans, alors qu'il tentait de quitter comme bien d'autres le massif devenu souricière, sera contraint de creuser sa propre tombe avant d'être abattu. par les nazis.
Plus de 800 personnes ont payé de leur vie lors de l'attaque de la citadelle de la liberté durant l'été 44. Certains jeunes issus des communes du plateau (Autrans ou Villard de Lans) seront fusillés à Grenoble dans les derniers jours de l'occupation.
C'est cette face obscure de l'homme, cette barbarie sans nom qu'il faut sans cesse dénoncer pour que nul n'oublie ces heures tragiques. Mais c'est également le courage, l'abnégation, la camaraderie qu'il faut sans cesse promouvoir tout comme un idéal de société, celui contenu dans le programme du CNR, celui là même qui fut pendant les dernières années vidé de son contenu à la plus grande joie d'une minorité.
Bruno Rey, Romans, 29 mai 2012.
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Et au hasard des recherches, on tombe parfois sur des reliques de l'époque étudiée. En voyant la caisse ci dessous, j'ai pensé qu'il s'agissait bel et bien d'une caisse militaire...
Et en la nettoyant un peu, quelques indices ont fait leur apparition pour nous apprendre son âge et sa provenance....
Il s'agit d'une caisse militaire allemande en bois, datée de 1938 avec le fameux marquage présent sur l'ensemble des outils ou ustensiles militaires de la Wehrmacht, l'aigle nazi. Trouvée à Romans sur Isère, le 30 mai 2012.
14:12 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, bruno rey, vercors, romans sur isère, résistance, vercors résistance, ffi, ww2, occupation, drôme résistance, drôme, isère, isère résistance vercors ffi, libération, milice, combats, guerre mondiale, bourg de péage, france, actu, livres résistance, livre ffi, vercors milice
09/05/2012
Les objets civils d'époque
Pour terminer la présentation des différents objets qui "peuplent" l'exposition, voici maintenant une présentation brève des objets civils.
Tout d'abord, voici cette magnifique robe de mariée, cousue à la Libération avec une voile de parachute....Elle symbolise donc les parachutages (aux maquis ou de soldats américains), les joies de la libération et l'amour, le plus noble sentiment humain après des années de barbarie nazie.
Les "appareils" de l'exposition :
Vieux projecteur américain des années 30 et différents types d'appareil photos des années 40. A l'heure du tout numérique, ces véritables pièces de musées font sensation auprès des plus jeunes...
Tout comme les ancêtres de nos ordinateurs ou autres tablettes numériques :
Les ancêtres de nos portables...
Avant le MP3...
Après avoir présenté quelques objets "préhistoriques", en voici d'autres à usage domestique.
Et puis l'école d'autrefois
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04/04/2012
Lien vers des photos "animées" de l'exposition
Voici un lien qui permet d'accéder à des photos prises la semaine dernière au cours d'une intervention consacrée à la résistance dans le Vercors. Les enfants, cette fois-ci une classe de de CM1/CM2 de Grenoble, ont pu, comme d'habitude essayer, manipuler, revetir....l'ensemble des objets de l'exposition.
Celle-ci, comme les précédentes notes ont pu l'établir, rassemblent des centaines d'objets de l'époque étudiée, qu'ils soient civils ou militaires.
Voici le lien de l'école Beauvert de Grenoble : ICI
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