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19/06/2013

Sortie à la barraque des Feuilles, le C5

 

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Petite ballade aujourd'hui en direction de la barraque des Feuilles sur la commune de Méaudre. Après un arrêt rafraichissant au "Trou qui souffle", une bonne adresse pour cette saison particulière et ses températures caniculaires, partons en direction de l'un des premiers refuge mis en place dans le Vercors pour certains jeunes hommes ayant choisi de se soustraire au STO. La barraque des feuilles se situe à 1H30 de marche en partant de Méaudre et se trouve à quelques centaines de metres de l'arrivée du premier télésiège de la station du village.

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A la vue de ce panneau, on ne peut que  se féliciter d'une telle initiative mais en même temps regretter qu'une proposition similaire n'ait pas été entreprise à Gève, lieu d'implantation du C3.  En effet quelques explications (des extraits de l'ouvrage de Marc Serratrice par exemple), quelques photos permettraient de rendre hommage à ces hommes...

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Et puis pour voir quelques photos d'une intervention, cliquez sur lien.  (Classe de CM2 de Grenoble)

 

 

17/06/2013

Retour à Gève

Première petite sortie à vélo à Gève aujourd'hui sur des chemins de nouveaux utilisables...(Fin mai, il aurait fallu avoir les raquettes avec le dernier groupe de jeunes emmenés sur le site du crash du bombardier anglais...Dans les combes, il fallut manoeuvrer ou faire le chenille pour faciliter la progression d'un groupe de CM2 armé de simples paires de basket..)

 

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Voici une Croix de Lorraine avec le V de la victoire réalisée fin mai 2013 avec une classe de CM2 de Grenoble. Partis en milieu de matinée pour atteindre le site du crash du bombardier britannique, c'est sous la neige...que nous sommes redescendus pour profiter de quelques rayons de soleil et réaliser pour le plaisir cette oeuvre d'art éphémère à quelques mètre de l'ancien lieu d'implantation du C3 à Gève. Peut être aurions du nous la construire sur un sol plus dégagé....Seuls les lettres FFI semblent avoir été déplacées, sans doute par un écureuil farceur.

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J'ai travaillé cette année pour mon mémoire de recherches sur les morts des communes d'Autrans et de Méaudre lors de la seconde guerre mondiale. Menuisier au lycée polonais de Villard de Lans, Ludwig  ou Ludwilk Wilk  entre dans la résistance au printemps 1944, quelques mois avant que les membres de l'institution scolaire ne soient "mobilisés". Je pense qu'il apparaît dans le film au coeur de l'Orage car il me semble apercevoir un homme avec un calot arborant un aigle polonais lors des combats de juin dans les Ecouges.

Il est tué à la veille de l"attaque générale du Vercors par un autre maquisard par méprise, Wilk étant parti à la recherche d'un point d'eau pour les hommes de sa compagnie. Je reviendrais sur ce personnage dans un autre article.

Concernant Jacques Maillard, j'ai glané quelques éléments d'informations dans le livre de Gilbert Joseph. Antiquaire à Paris, il aurait rejoint sa famille réfugié à Villard de Lans et se serait engagé dans la Résistance à la veille du débarquement en Normandie, soit début juin. Membre de la compagnie Philippe positionné dans les Ecouges, secteur opérant à l'ouest du val d'Autrans, il aurait été tué fin juillet 1944 lors des premières opérations de ratissage entreprises par les allemands. A t'il tenté de rejoindre sa famille à Villard de Lans?

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Lieu dit sous les Carteaux, à mis distance entre le refuge de Gève et le lieu du crash du bombardier. A partir du printemps 1943, après un passage à la barraque de Pertuison, le C3 s'implante sur ce territoire. Il s'agit en effet de disperser les hommes, après les incursions italiennes de mai. Les premiers réfractaires, à la Relève puis au STO, dont Marc Serratrice (monté au Vercors en juillet 1944) y vivent donc une vie d'hommes des bois, soutenus par une partie de la population locale. Il s'agit en effet de trouver un site ou les hommes peuvent facilement se disperser dans la nature en cas de danger. En octobre 1943, le C3 prend ses quartiers d'hiver sur le plateau de Gève, dans une ancienne bergerie, difficile d'accès pour un potentiel agresseur à cause de la neige....Ce site sera incendié par les troupes allemandes en juillet 1944.

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Et encore de la neige. Il y a deux semaines, étant "premier de cordée", je m'enfonçais encore de 20 à 30 cm à certains endroits...

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Un panneau polémique. Il s'agit d'un petit panneau implanté sur le site du crash de l'avion britannique. Outre qu'il ne s'agisse pas d'un Lancaster mais d'un autre modèle de la RAF, le Hallifax, d'autres éléments ne sont pas véridiques, ce qui fait beaucoup pour quelques lignes.

1) Les circonstances de la découverte, le fait du hasard, par des membres du C3, non pas le lendemain mais quelques jours plus tard.

2) Les corps n'ont pu être extraits, du fait notamment de la neige et du manque d'outils. Ils ne sont donc pas déposés dans une grotte le lendemain, mais au printemps une fois la neige en partie fondue. De plus, ils sont mis en bière, notamment grâce à la confection de cercueils provisoires par la scierie Barnier à Autrans avant qu'ils ne soient enterrés effectivement en août 1944. J'ai d'ailleurs un doute sur leur présence actuelle à Autrans? Leurs corps n'ont ils pas été rapatriés depuis dans leur pays respectif? A approfondir....

 

3) Le bruit? Les membres du C3 ont bien entendu quelque chose mais selon Marc Serratice, ils ont pensé à un appareil en difficulté larguant ses bombes pour s'alléger et ainsi rejoindre sa base.

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Près de 70 ans après le crash, des débris jonchent encore le sol. Il s'agit de restes de la carlingue mais également des morceaux de contenairs.

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Au tout début de mes recherches, je venais encore avec mon détecteur de métaux...Mais le sol est encore tellement gorgé de débris métalliques que son utilité s'avera vite vaine. Après avoir tamisé la terre, il s'agit alors d'extraire parmi tout un ensemble de "déchets" ferreux, quelques pièces interessantes comme ces douilles.

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Voici le résultat de deux heures de fouilles. Le site d'extraction se situant près de fourmillière, il flotte comme il légère odeur d'acide formique...Près d'une centaine de "reliques" ont donc été extraites cet après midi : Débris de grenades quadrillées, douilles, balles, maillons pour mitrailleuses il me semble

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Ci dessous, des morceaux de grenades. Je pense qu'il s'agit de débris de la fameuse grenade Mills britanniques dont nous savons qu'elle fut parachutée aux maquis en France occupée.

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02/06/2013

Des pièces uniques?

Lors de la nuit des musées, j'ai pu présenter ces affiches, Pierre Louis Fillet, directeur du musée de Vassieux en Vercors et à Gilles Vergnon, historien.

 

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01/06/2013

Nouvelle semaine consacrée à la Résistance avec une classe de CM2 de Grenoble et nouvelle acquisition.

 

     Quelques lignes aujourd'hui pour parler des deux séjours résistance qui ont eu lieu en ce mois de mai à Méaudre et Autrans. Deux séjours vraiement sympas avec pour le premier une sortie à la journée sur les lieux de mémoire du Vercors (La Chapelle en Vercors et Vassieux en Vercors) et pour le second une sortie sur le plateau de Gève. Notons que pour les deux, mon petit musée fut monté transformant ainsi les salles de classe....

 

Je vous présente ci dessous ma dernière acquisition, à savoir une vareuse d'officier supérieur de la RAF en parfait état, datée de 1946. (En trouvée une datant précisément de la seconde guerre mondiale relève aujourd'hui soit de l'exploit, soit de capacités financières importantes...) Elle me servira à l'avenir comme "outil pédagogique" lors des sorties consacrés au cimétière d'Autrans ou lors des randonnées ayant pour objectif d'atteindre le site du crash du Halifax de la RAF en 1944.

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07/05/2013

A vos agendas...

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Une brève analyse du dernier ouvrage consacré au Vercors.

 

Ouvrage : Peter Lieb, Vercors 1944 Resistance in the French Alps, Edition Osprey, 2012, 96 p

 

 

 

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Avant de chercher à analyser l’œuvre de Peter Lieb et son apport éventuel à nos propres recherches, nous vous proposons tout d’abord un bref résumé de l’ouvrage.

 

 

 

       I.            Résumé de l’ouvrage de Peter Lieb

 

 

L’auteur, Peter Lieb, nous offre une description de la bataille de Vercors sous le prisme de ses propres recherches, à savoir les techniques de répression allemande sur les mouvements de résistance en Europe lors de la seconde guerre mondiale. Nous avons en effet affaire à un historien militaire enseignant notamment à la prestigieuse académie militaire britannique de Sandhurst. Il a donc par le passé déjà étudié les politiques de répression allemande notamment en URSS.

L’auteur traite peu de la formation du maquis du Vercors, des premiers camps à la genèse du plan Montagnard. Il nous propose au contraire une lecture toute militaire des opérations conduites dans le Vercors en juillet 1944 par les forces allemandes, croquis et cartes à l’appui. Par exemple, il décrit ainsi minutieusement la nomenclature des unités allemandes ayant participé au bouclage puis à l’attaque du maquis.

 

C’est donc avant tout un ouvrage militaire plutôt qu’une analyse politique ou sociologique du maquis du Vercors. Il nous propose notamment de suivre les principales étapes de la bataille du Vercors de l’attaque générale lancée le 21 juillet 1944 à la période de répression (fin juillet-début août) et nous livre un regard nouveau sur les principales unités employées et sur le commandement.

 

En effet, l’auteur a non seulement réalisé des recherches sur la composition de ces dernières et l’organigramme décisionnel allemand mais il s’est livré également à des recherches biographiques concernant les principaux responsables militaires qu’il s’agisse de Karl Pflaum, le chef de la 157ème division allemande de réserve (la principale unité engagée en juillet 1944 contre le Vercors) ou de ses subordonnées. En ayant en tête ses renseignements, on peut alors mieux comprendre les degrés différents de répression exercés dans le Vercors durant cet été dramatique, ce qui apporte des éléments nouveaux concernant notre zone d’étude. Mais nous y reviendrons dans une prochaine partie.

 

Le livre de Peter Lieb permet également de mettre en perspective le Vercors dans la politique de répression des maquis en France en cette année 1944. En effet, l’auteur nous présente également d’autres opérations menées par cette même division de réserve, dans le Jura ainsi qu’en Savoie à partir de mars 1944 employée qu’elle fut contre le maquis des Glières. Le livre se termine d’ailleurs par la présentation de la dernière opération d’envergure conduite dans le sud de la France en Tarentaise contre la résistance et cela en août 1944 alors que la libération du sud du territoire nationale n’est plus qu’une question de jours.

 

La présentation de cette dernière manœuvre permet également de comprendre le retrait progressif des troupes allemandes du plateau dès le début août 1944 alors que les opérations de ratissage conduites jusqu’alors n’avait pas permis de détruire totalement les unités de maquisards disséminées sur ce territoire.

 

L’intérêt du livre de Peter Lieb réside également dans la confirmation d’informations sujettes jusqu’alors à caution, tant en raison de leur véracité que du manque de sources cités par certains auteurs pour étayer leur propos. Nous y reviendrons également dans la partie consacrée aux apports de l’auteur dans l’historiographie du Vercors.

 

Nous pouvons citer à titre d’exemple le cas du chef du SD-SIPO pour la région Rhône-Alpes, le lieutenant-colonel Werner Knab, le chef de Klaus Barbie, qui fut bien présent dans le Vercors et cela dès les premières heures de l’opération Bettina, le 21 juillet 1944. Là aussi nous y reviendrons dans la partie consacrés aux apports de l’ouvrage sur le Vercors.

 

Après cette brève présentation de l’ouvrage de Peter Lieb, nous allons désormais nous consacrer dans une seconde partie à analyser le travail de recherches de l’auteur.

 

 

    II.            Une analyse du travail de recherche de Peter Lieb

 

 

Peter Lieb s’attache avant tout à présenter de manière minutieuse les unités allemandes (Compagnie, Bataillon, Régiment), leurs origines (Gebirjagers, Fallschirmjager, unité spéciale de la Luftwaffe, troupes de supplétifs, unités de police, unités de soutien, escadrille de combat) et leur rôle dans l’attaque du massif du Vercors ou dans la phase de répression. Par le passé, nous avons déjà lu de nombreuses publications à caractère militaire notamment les ouvrages aux éditions Heimdal. Cette présentation scientifique et très précise demande un vrai travail de mémoire pour assimiler une présentation toute militaire des opérations.

 

Nous avions déjà pu trouver une liste de ces unités dans d’autres ouvrages, mais cette fois ci, l’auteur ne réduit pas son travail à une simple énumération des forces engagées. Il met en perspective ces dernières avec les opérations conduites dans le Vercors et cela de manière fort précise.

 

Il nous livre également des éléments biographiques concernant les principaux décideurs, tant du côté allemand, qu’un sein de l’état-major du Vercors et nous donne également des détails sur les terrains d’opérations antérieurs sur lesquels ont été engagées certaines unités de la Wehrmacht.

 

Ainsi, ce travail de recherche nous permet d’opérer une différence entre les unités de l’armée régulière, impliquée notamment en France dans la traque des maquis du sud est du territoire et d’autres unités, employées notamment sur le front de l’est pour anéantir les groupes de partisans.

 

Il nous apporte également un regard sur la division des responsabilités au sein des services allemands, notamment en termes de répression. L’armée allemande était loin d’être un bloc monolithique faite d’unités régulières. Elle devait également compter sur les services de sécurité du Reich, notamment le service SIPO-SD (Police de sécurité et Service de sécurité et de renseignement) Ainsi, le livre de Lieb confirme la présence d’officiers de renseignement au sein même des unités opérant dans le Vercors.

 

Selon l’auteur, théoriquement les troupes régulières impliquées avaient la responsabilité des questions purement militaires, la Sipo/ SD était responsable des affaires de police, autrement dit de la prise en charge et de l’exécution des prisonniers, des suspects et des civils aussi bien que de l’exercice d’autres représailles comme la destruction des maisons. Ainsi, un membre de la Sipo/SD accompagnait toujours chaque compagnie ou même chaque section de la Wehrmacht pendant les opérations. C’était lui qui exerçait les responsabilités concernant toute forme de représailles. (J’ai élargi mes recherches et ainsi étudié une intervention de l’auteur devant la Fondation de la Résistance, en 2007)

 

En somme, la répartition imprécise des compétences entre Wehrmacht et Sipo/SD ainsi que l’absence absolue de l’une ou l’autre de ces organisations dans certaines actions contre les maquis posent souvent un grand problème pour l’historien : il est souvent difficile d’identifier les responsables des massacres de population civile pendant l’été 1944. C’est le cas pour la grotte de la Luire, ou des maquisards blessés ont été achevés par la soldatesque allemande sans que la responsabilité de l’ordre d’un tel massacre ne soit encore connue. Responsabilité d’un officier du SIPO SD ou ordre du commandant des opérations, le colonel Schwehr pour le secteur de ratissage, dont la grotte de la Luire fait partie ?

 

L’auteur se livre également à une analyse du passé, du comportement et des motivations des principaux décideurs allemands sur le terrain : Bien des officiers de la police allemande en France avaient organisé des exécutions en masse des juifs en Russie dans les années précédentes et l’expérience de l’Est semble avoir joué un rôle considérable dans le comportement de certaines unités dans le Vercors.

 

 

III) Apports et les limites du travail de Peter Lieb.

 

 

Outre les apports tant sur l’aspect militaire que factuels, l’ouvrage de Peter Lieb confirme, mais sans citer ses sources, différentes informations que nous prenions jusqu’alors avec précautions si ce n’est scepticisme.

 

Ainsi, nous avions lu dans différents ouvrages, dont celui de l’ancien directeur du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors, Bernard Colliat, que Werner Knab, le chef du SIPO-SD pour la région Rhône-Alpes avait participé à l’opération contre le maquis du Vercors, en étant même présent dans l’un des planeurs ayant atterri à Vassieux lors de la première vague d’assaut, le 21 juillet 1944.

 

La présence du plus responsable de cet organisme chargé de la répression et de la sécurité des troupes d’occupation dans cette partie du territoire nationale nous avez laissé dubitatif. Or Peter Lieb nous propose de nouveaux éléments pour justifier une telle présence.

 

En effet, Werner Knab voulait prouver (et se prouver ?) aux autres officiers de l’armée régulière qu’il n’était pas simplement un bureaucrate, un fonctionnaire zélé pour mener à bien par l’intermédiaire de tiers, la politique de répression contre les maquis et leurs soutiens dans la population civile, mais qu’il pouvait lui-même s’investir directement.

 

Knab a donc bien participé à l’opération, étant même blessé lors de l’opération. Evacué dans un avion affrété à cet effet de la plaine de Vassieux, sans doute le 24 juillet 1944, il reviendra poursuivre la politique de répression contre le maquis à la fin du mois.  

 

A) Limites des travaux de Peter Lieb

 

La principale limite de l’auteur, c’est bien entendu l’affirmation de faits sans faire référence à la moindre source.

 

1.      Le Vercors d’avant juin 1944.

 

L’auteur ne s’intéresse qu’à la partie dite proprement militaire du Vercors et aux opérations conduites dans le massif en juillet 1944. Ainsi , il n’aborde pas les grandes étapes de la genèse du Vercors, des premières initiatives du groupement Franc-Tireur dès 1942 au drame du plan montagnard en passant par l’établissement des premiers camps en 1943, conséquence de l’instauration en France du STO.

 

Il divise ainsi son travail de recherche en trois chapitres, présentant les chefs militaires, leurs plans respectifs et leurs moyens, le plus long étant consacré aux opérations militaires proprement dites et aux principales étapes de la conquête allemande du massif.

 

2.      Les limites de son travail de recherches.

 

L’auteur, lui-même, assume ces limites. En effet, certaines unités (et leur commandement) notamment au sein des OST Bataillon, ne sont à ce jour toujours pas identifiés (p 48) Certaines de leurs opérations doivent aussi être présentées au conditionnel. De plus, comme nous l’avions souligné, la séparation des champs d’attribution entre Wehrmacht et SIPO-SD n’étant pas toujours évident, les auteurs de certains ordres ayant entraîné des crimes de guerre ne sont pas connus. (p 69)

 

Concernant le nombre de décès occasionnés par l’attaque allemande, l’auteur se réfère aux chiffres publiés dans la plupart des ouvrages récents consacrés au massif du Vercors (639 maquisards et 201 civils, p 71) Peter Lieb affirme qu’un travail de comptage des victimes aux abords du Vercors devrait également être entrepris pour donner une estimation plus juste des combats de l’été 1944. Ce que ni lui ni personne d’autre n’a entrepris. (Nous pouvons aller plus loin et élargir à l’ensemble des victimes : déportés, déportés du travail, blessés, victimes civiles, femmes violées…)

 

3.      Des simples coquilles aux erreurs de l’auteur.

 

1.      L’auteur présente ainsi (p 15) le lieutenant-colonel Huet comme le successeur d’Alain Le Ray (démissionnaire de son poste de chef militaire du Vercors en janvier 1944 pour un désaccord avec Marcel Descours, le chef d’état-major de la région R1 dont le Vercors fait partie intégrante) En réalité, il y eut une période intermédiaire, entre janvier et juin 1944 ou le commandement militaire du Vercors fut scindé en deux (Jay et la Thivollet) avant d’être de nouveau placé sous la houlette d’un seul homme, François Huet…à la veille du débarquement en Normandie.

 

L’auteur fait donc l’impasse sur un aspect qui demanderait à être étudié de manière plus pertinente, tant le fait que le nouveau chef du Vercors ne soit pas issu des anciens du maquis (Connaissance du terrain, des hommes, des limites du plan montagnard….) que sur le rôle conséquent qu'il a pu jouer dans certaines décisions prises en juin et juillet 1944.

 

2.      Evoquant la tragédie de la grotte de la Luire, l’auteur évoque le sort du seul médecin ayant survécu à cette tragédie, à savoir le docteur Ganimède. Peter Lieb affirme ainsi que ce dernier a été épargné, tout comme le seul blessé étranger de la grotte, le lieutenant américain Myers. Or si Ganimède a été « épargné », cela n’est pas dû à un acte de mansuétude de la part des allemands mais parce que le médecin a réussi à s’évader. Toujours concernant la grotte de la Luire, l’auteur indique que cette dernière a été découverte le 28 juillet (p 69), or cette dernière a été découverte la veille. Il chiffre également à 20 le nombre de victimes, achevés par les troupes allemandes or le nombre de victimes s’élèvent à 27.

 

3.      A propos de la manœuvre allemande consistant pour les troupes déployées dans le nord du Vercors à opérer une jonction avec les éléments aéroportés dans la plaine de Vassieux, l’auteur justifie le choix du haut commandement allemand d’emprunter la route reliant Villard de Lans à Saint Martin en Vercors, cette dernière passant à proximité du hameau de Valchevrière, par le fait que la seconde et dernière route de communication entre les deux parties du Vercors a été piégée et que les ponts ont sauté. Le principal pont, celui de la Goule Noire sur cette route sera effectivement détruit mais le 23 juillet et non auparavant. (Il est vrai que cette route ne se prêtait pas à la manœuvre pour des troupes habituées à fixer l’ennemi avant de le neutraliser par une manœuvre de débordement sur les flancs).

 

4.      Lors du parachutage massif d’armes à Vassieux en Vercors, le 14 juillet 1944, l’auteur se réfère à une donnée erronée (p 37) en affirmant que 72 forteresses volantes américaines ont participé à l’opération. En fait, il n’en y eu que 36…Revenant à Vassieux, en avril 1944 : Lors d’une opération de la milice, trois maquisards sont fusillés et non deux (p 35)….

 

5.      Peter Lieb date au 5 août le retrait des gebirdjäger allemands du plateau du Vercors (p 70). Ce n’est pas faux en soit mais cet apport laisse supposer que c’est l’ensemble des forces allemandes qui ont quitté le massif à cette date. Or les troupes de la Wehrmacht continue de patrouiller dans le nord Vercors notamment, étant la cible de maquisards dans ma zone d’étude et cela entre le 9 et le 18 août 1944. La dernière victime connue étant Francisque Trouillet, d’Autrans, tué par une patrouille le 14 août 1944.

 

 

B) Des informations intéressantes.

 

Le travail de Peter Lieb nous offre également une partie consacrée aux devenirs des principales figures du Vercors, tant du côté allemand qu’au sein des anciens responsables du maquis.

 

Ainsi, l’immense majorité des chefs de la Résistance du Vercors ont fini leur carrière comme général (armée ou corps d’armée) qu’il s’agisse de Beauregard, Huet ,Descours ou Zeller, tandis qu’une figure, décriée par d'anciens maquisards pour son comportement et ses frasques, Geyer/La Thivollet n’a fini « que » lieutenant-colonel….

 

Du côté allemand, le chef militaire pour le sud de la France, le général Niehoff, succomba rapidement après sa capture par l’armée rouge. Le lieutenant Schäfer, chef du commando K200 ayant été aéroporté à Vassieux le 21 juillet 1944, fut décoré pour cette opération de la médaille de chevalier de la croix de fer, la plus haute décoration allemande du IIIème Reich. Il fut le seul à recevoir cette distinction pour une opération menée contre les partisans…Il devient par la suite un simple représentant de commerce.

 

Le colonel Knab, chef de la SIPO-SD pour la région Rhône-Alpes est présumé avoir été tué en février 1945 dans un bombardement allié en Allemagne.

 

L’ouvrage nous révèle également la destinée de deux officiers alliés parachutés dans le Vercors, le major Long et le capitaine Houseman. Ayant réussi à sortir du Vercors, ils parvinrent à gagner la Suisse ou ils furent internés. Quelques semaines plus tard, ils regagnent l’Angleterre où ils durent faire face à des accusations de lâcheté avant d’être acquittés et décorés.

 

 

 III.            Une approche de l'historiographie

 

Comme nous l’avons déjà signalé, la bibliographie de l’auteur est assez succincte. Seuls douze ouvrages sont en effet cités, ce qui tranche avec les bibliographies actuelles, présentes dans les ouvrages récemment consacrés au massif du Vercors lors de la seconde guerre mondiale. Moi-même pour mon mémoire de recherches, j’ai puisé dans une cinquantaine de publications alors que je m’intéresse qu’à une zone limitée du massif et non à sa globalité.

 

Historien militaire, Peter Lieb se réfère ainsi aux travaux de Gilles Vergnon, sans doute le chercheur référent actuel pour la massif du Vercors ainsi qu’à Paul Dreyfus, dont l’ouvrage Vercors, Citadelle de la Liberté constitue toujours lui aussi une base pour comprendre la genèse du maquis puis les conséquences de l’attaque allemande de juillet 1944.

 

Mais Peter Lieb est un spécialiste des opérations anti-partisans menées par les troupes allemandes ou leurs supplétifs en France. Il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage consacré à ce sujet Konventioneller Krieg oder NS-Weltanschauungskrieg ? Kriegführung und Partisanenbekampfung in Frankreich 1943/44, Oldenbourg Verlag : Munich 2007 Guerre conventionnelle ou guerre idéologique ? Conduite de guerre et lutte contre les partisans en France 1943/44], Oldenbourg, Munich, 2007, non traduit en français pour l’instant.

 

Dans l’ouvrage étudié, Peter Lieb porte donc crédit à des ouvrages, référencés dans sa bibliographie mais sans citer ses sources, ce qui est dommageable. C’est notamment le cas pour la découverte de la Grotte de la Luire, les soldats allemands ayant été renseignés par un enfant du pays selon lui. Il porte ainsi foi aux informations et notamment au témoignage de l’un des rares rescapés de l’hôpital provisoire du maquis, à savoir le docteur Ganimède, mais sans même le citer.

 

Peter Lieb se réfère également aux archives militaires mais en nommant que les sites et non les documents étudiés. Ainsi, il a pu avoir accès aux archives militaires allemandes (Bundesarchiv-Militärachiv à Fribourg), aux archives conservées au bureau historique de la Défense à Vincennes, aux archives nationales à Paris (Peter Lieb révèle avoir eu accès à des mémoires d’anciens maquisards du Vercors dont les œuvres n’ont pas été publiées), aux archives départementales de l’Isère, de la Drôme et de Savoie. Certaines photos publiées dans l’ouvrage proviennent des archives du musée de la Résistance de Vassieux en Vercors.

 

 

 

 IV.            Intérêt de l'ouvrage pour mes propres recherches

 

1.      Le cas du colonel Seeger.

 

Cet ouvrage m’a donc permis d’avoir un éclairage nouveau sur les unités allemandes impliquées dans l’attaque du massif du Vercors tout en mettant en relief, grâce à des données biographiques, les principaux responsables militaires allemands.

 

Dans ma zone d’étude, les maquisards, notamment regroupés au sein de la première compagnie du 6ème BCA, reconstitué le 13 juillet 1944, sur ordre du lieutenant-colonel Huet, chef militaire du Vercors, firent face à des chasseurs alpins (Gebirdjäger) commandés par le colonel Seeger. Ce dernier revient juste d’Allemagne ou il a dû être hospitalisé pendant une durée non précisée. Il n’a jamais commandé d’opération anti-partisans contrairement à d’autres chefs d’unités, ayant notamment opérés en URSS ou dans les Balkans. Il n’a pas opéré non plus en France contrairement à son homologue, le colonel Schwehr qui lui mène la principale attaque à l’est du massif. Or, le but de l’auteur dans ce livre mais également dans une autre étude présenté à la Fondation de la Résistance en 2007 est de démontrer que certains facteurs (Idéologie, appartenance à une élite militaire, campagne de Russie, expérience de la lutte contre les partisans) peuvent aggraver la répression exercée tant contre les résistants que contre la population civile.

Le colonel Seeger est de plus commandant du 7ème régiment d’artillerie de réserve (157ème division) dont certaines unités participent à l’attaque du Vercors au cours de l’opération Bettina et n’est donc pas issu d’une unité d’infanterie.

Le fait que le chef militaire ayant en charge la conquête, puis le ratissage de la zone d’étude, ait peu d’expérience de ce type d’opération, et qu’il n’est pas l’un des quatre marqueurs expliquent sans doute en partie que la zone des quatre montagnes dont le val Autrans Méaudre fait partie intégrante, n’ait pas subi les mêmes répressions que dans la partie drômoise du plateau.

A titre de comparaison, nous pouvons prendre l’exemple du commando aéroporté, le KG 200 du lieutenant Schäfer. Membre d’une unité d’élite, ce commando a en outre a été employé par le passé dans des opérations de lutte contre les partisans.

 

Il est manifeste que la politique de répression exercée dans le Vercors n’a pas été la même selon les zones géographiques. Outre les combats (menés principalement dans la partie drômoise du massif, la plus affectée par la répression), il n’est pas impossible d’envisager que le val Autrans Méaudre tout comme son homologue villardien a été moins touché car le chef militaire du secteur n’a pas employé les mêmes méthodes que certains de ses homologues.

 

Si l’on dresse une liste des crimes commis dans ma zone d’étude (assassinats de maquisards faits prisonniers, destruction d’habitations au hameau des Eymards sur la commune de Lans en Vercors, arrestations et déportations en Allemagne de plusieurs dizaines de jeunes, non des camps mais affectés à des travaux), elle semble bien moins importante, même si il est toujours difficile de se prêter à la comparaison, face aux tragédies et souffrances qu’a connues le sud du Vercors (Vassieux, la Chapelle en Vercors)

 

2.      Certaines critiques partagées.

 

L’auteur souligne les erreurs ayant conduit à la tragédie du Vercors. Tout d’abord, la, mobilisation décrétée dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, deux jours après le débarquement en Normandie, opération toujours indécise et plus de deux mois avant celui de Provence.

 

Malgré les nombreux parachutages d’armes, les maquisards du Vercors, dont l’effectif passe de 350 à près de 4000 en juin 1944 sont équipés d’armes légères, plus propices à des actions de guérilla qu’à des manœuvres militaires plus classiques.

 

Faisant intervenir, via ses écrits, Etienne Poitou, dit Stéphane, chef d’une compagnie de résistants réputée pour ses opérations et sa capacité de déplacement, l’auteur critique le statisme des résistants du Vercors et leurs contacts avec les populations civiles, les exposant ainsi à de terribles représailles de l’ennemi.

 

3.      La précision des chiffres.

 

La plupart des chiffres se réfèrent aux pertes humaines subies tant du côté des maquisards du Vercors qu’au sein des unités allemandes. Ainsi à titre d’exemple, les combats de Saint-Nizier le 15 juin, firent 6 morts et 15 blessés dans les rangs de la Wehrmacht et 24 morts chez les résistants. Cette précision tranche avec certaines données fournies par d’anciens du maquis. Ainsi Paul Brisac, chef d’une compagnie ayant participé à la bataille de Saint-Nizier affirmait que 300 allemands avaient été mis hors de combat lors de cette dernière (CF, Le Vercors raconté par ceux qui l’ont vécu)

 

Bruno Rey, mai 2013

05/05/2013

Quelques trouvailles;

Avant d'écrire prochainement un article sur l'une des dernières publications consacrée au Vercors (L'ouvrage de Peter Lieb) je profite d'un peu de temps libre pour vous présenter les derniers objets en lien avec la seconde guerre mondiale que j'ai pu acquérir ces derniers jours.

 

Tout d'abord cette étrange caisse à munitions. Au premier abord, il me semblait qu'il s'agissait d'une caisse militaire française. Mais les inscriptions effacées avec le temps m'ont un peu interpelé avant que l'ouvre....

Vercors, résistance, drôme, isère, vercors résistance, ffi, guerre 39 45, résistance vercors, ww2, wwII

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Chinée sur le marché aux puces de Marseillan dans l'Hérault, elle proviendrait du département voisin de l'Aube.

 

Ci dessous quelques journaux dont beaucoup en très bon état avec des titres éloquants. Deux présentent l'armistice du 25 juin 1940, un autre date du premier jour des hostilités, le 10 mai et enfin un dernier titre sur l'exécution de Pierre Laval. De véritables mines d'informations concernant cette époque.

 

Verbandkasten ( trousse de secour véhicule allemand)

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Enfin voici une cartouchière française pour MAS 35-37. Elle est en parfait état et ne semble pas avoir été utilisée. (L'ouvrage de Peter Lieb nous présente en couverture un groupe de maquisards équipés avec cette cartouchière)

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En tout cas, si vous possèdez dans vos placards, greniers, garages, caves...des objets de l'époque, en bon état ou à l'article de la mort, n'hésitez pas à prendre contact avec moi.  

21/04/2013

La Résistance dans le val Autrans Méaudre à travers les pierres.

 

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Le chamois des Alpes bondit ? Ce message fut il envoyé en juin 1944? Malgré cette petite polémique, il devient le symbole du maquis du Vercors. A Autrans, plus d'une vingtaine de tombes sont ainsi ornées avec cette plaque (Vercors avec le V de la victoire). On le retrouve également sur les stèles et petits monuments que l'on trouve aux bords des chemins et routes...implantés pour la plupart sur les sites où des maquisards ont trouvé la mort.

 

Hameau d'Echarlière, entre Autrans et le col de la Croix Perrin.

 

Casque Adrian infanterie mle 1926

Casque Adrian infanterie mle 1926

 

Jacquet Georges. Originaire de l’Albenc (Selon "Jasserand" dans la publication Le Vercors raconté par ceux qui l'ont vécu...., p 149) Membre du C5 avant le juin 1944 selon un decompte du C5, qui compte à  cette date, 23 hommes selon Joseph La Picirella (Témoignages sur le Vercors,p 14) Sergent chef, il est l’adjoint d’Henri Cheynis dit Noël, le chef du C5. Sans doute blessé lui aussi lors des combats de la Croix Perrin, il est fusillé au lieu dit Echarlière sur la commune d'Autrans (En face du centre de la ville de Grenoble)

 

Cheynis Henri (Chef du camp C5 situé sur la commune de Méaudre de mars 1944 à sa mort le 21 juillet de la même année). Militaire de carrière selon Joseph Parsus, l’adjudant ou sous-lieutenant (selon les sources) Henri Cheynis appartient au génie militaire. Originaire de La Bâtie-Rolland, ou il est né le 19 septembre 1918, il entre au maquis de Malleval en octobre 1943. Le village de Malleval sert alors de base hivernale pour des anciens du 6ème BCA. Il échappe de peu à la mort lors de l’attaque du maquis le 29 janvier 1944 par les troupes allemandes. Entre sa fuite du village de Malleval et sa nomination à la mi mars comme chef du camp 5 (C5) basé sur la commune de Méaudre, il est un temps sous les ordres de Narcisse Geyer (Dit Thivollet) au sein du 11 ème cuirassier. Toujours selon Joseph Parsus, il est grièvement blessé à la cheville (une balle explosive au talon) lors des combats de la Croix Perrin au premier jour de l'attaque. Refusant de se faire évacuer par ses camarades, il meurt des suites de ses blessures. Selon d’autres sources, fait prisonnier avec deux autres camarades, il est achevé au lieu dit Echarlière sur la commune d’Autrans. Un autre maquisard, lui aussi ancien de Malleval, Vincent Penia, dit Loule, blessé également parviendra à sa cacher pendant 17 jours dans les environs. Selon Parnus, Loule a même reçu l’extrême onction par un religieux, l’abbé Vincent dit Pivoine (p 168). Il est enfin extrait de sa foret, le 7 août par le curée d’Autrans, le curé Léon Gavet (Où) et soigné (par qui ?) 

Vincent Penia : Originaire de Grenoble, mobilisé en septembre 39, il servira au sein de l’armée jusqu’en août 40. Il entre au maquis de Malleval en novembre 43. Après l’attaque du maquis de Malleval, il retourne à la vie civile avant de rejoindre la compagnie Dufau (Bordenave) le 9 juin 1944, jour du bouclage et de la mobilisation générale du Vercors. Il décèdera le 25 janvier 52 des suites de ses blessures. (Joseph Parsus, opus cité, p 240) La montée de Loule au Vercors est confirmée par un article d’un ancien du C5 de Méaudre et cela le 9 juin (Revue des pionniers du Vercors, n°86, avril 1994, p 21). Son frère, "Yvon", lui avait après la tragédie de Malleval rejoint le C5 de Méaudre. Il sera tué en tentant de traverver l’Isère à la nage, le 3 août avec quatre autres compagnons d’infortune.  Selon Joseph Parnus, Loule est blessé «  la clavicule, au bras et à la paume de la main » le 21 juillet, au premier jour de l'attaque allemande.

 

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Ferrafiat Pierre, 22 an , tué le 22 juillet 1944. Selon Marc Serratrice (Voir sa contribution à la bibliothèque du Parc du Vercors p 57), il est fait prisonnier le 21 avant d’être fusillé le lendemain. Capturé, il est conduit dans le village tout d’abord utilisé comme un bouclier humain par les soldats allemands. Il était membre du C5, la section de ce camp étant positionné sur le principal axe de progression des allemands en direction d’Autrans et de Méaudre, à savoir la route de la Croix Perrin.

 

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 Fillot-Legerot Roger, étudiant, 18 ans. Selon Joseph La Picirella (Témoignages sur le Vercors, p267), il fit  parti des blessés  et malades, les moins gravement atteint qui évacuent la grotte de la Luire le 22 juillet, cinq jours avant sa découverte et l’extermination des blessés. Fillot sera exécuté au même endroit qu’Hernik, lui aussi présent à la grotte de la Luire, car chargé d’évacuer les blessés de Valchevrière. Selon l’association des anciens du 11ème cuirassier, Fillot-Légerot fit bien parti de cette unité (http://11eme-cuirassiers-vercors.com/documents.php?sp=2) mais sans doute après le 6 juin, son nom n’apparaissant pas dans la liste de 389 noms établie par Jo La Picirella. (Liste non exhaustive car les noms d’Hernik et de Wilk, engagés dans les rangs FFI dès mars 1944 n’y apparaissent pas) Fillot était originaire de Villard de Lans. Son corps est ramené d’Autrans, le 7 septembre par une équipe d’urgence de Villard (Selon Paul Jansen, revue les Pionniers du Vercors, n°75, juin 1991)

Il n'est donc pas interdit de penser que Fillot et Hernik se connaissaient déjà. Un était originaire de Villard de Lans, l'autre fut pendant plusieurs années étudiant au lycée Cyprian Norwid implanté à l'hôtel du Parc dans la même commune. Il est également possible qu'ils aient cherché à fuir ensemble un territoire alors en pleine ratissage.

 

Zdzislaw Hernik dit Jimmy. (Pour l’orthographe du prénom, nous nous référons à celui retranscrit dans l’ouvrage consacré au lycéen polonais de Villard de Lans. (Des résistants polonais en Vercors, Association du lycée polonais Cyprian Norwid, PUG, 2011)

Né en Pologne dans les années 1920, il a 24 ans au moment de l’attaque générale du Vercors. Pourtant, Zdzislaw peut déjà être considéré comme vétéran car il participe au conflit sans doute dès 1939. Le 2 septembre 1939, la Pologne est envahie par plusieurs armées allemandes et est totalement occupée en trois semaines par l’Allemagne nazie, puis par l’URSS soviétique. Le gouvernement polonais part en exil et des milliers d’hommes parviennent à quitter leur patrie pour rejoindre la France alors en guerre où des unités de polonais sont reconstituées. Il fait ainsi parti de la brigade autonome de chasseurs de Podhale, « constituée en France, à Malestroit, conformément aux conventions interalliées du 4 janvier 1940 avec le gouvernement polonais en exil. (…). L'organisation est calquée sur le modèle français des brigades de chasseurs alpins. La brigade est équipée en totalité de matériel français payé sur les crédits déjà accordés à la Pologne avant les hostilités et elle comptera environ 5 000 soldats et officiers ».

On retrouvera  ce jeune polonais en Norvège aux côtés de ses frères d’armes français. Il combat donc à Narvik, où le 6ème BCA auquel nous reviendrons s’illustre déjà, avant de regagner la France ou les allemands ont attaqué le 10 mai 1940 après de longs mois de drôle de guerre. Il est blessé à Dunkerque, sans doute au mois de mai avant que le « camp retranché » établit dans cette ville ne tombe la première semaine de juin aux mains de la Wehrmacht. Pour sa convalescence, il est envoyé dans un camp de de travail dans le centre de la France. Je me réfère ici toujours au travail de l’association du lycée polonais de Villard. Cet internement est sans doute une conséquence de la chute de la IIIème république et de l’instauration du régime de Vichy. Une des premières mesures du tandem Pétain Laval est de créer des camps pour les non nationaux. Il s’enfuit en Algérie, revient en France, s’y fait arrêter et est de nouveau interné dans un camp de travail. Il rejoint le lycéen Cyprian Norwid en 1941 (Voir également le portrait dressé de l’homme par son ami, Edward Renn, p 85 de l’ouvrage déjà cité)

Etudiant au lycée, cas unique d’une institution ce cette sorte dans l’Europe sous la botte allemande, il s’engage dans les rangs de la résistance dès mars 1944, bien avant la mobilisation générale décrétée en juillet 1944 par les autorités du Vercors. Il fait partie du 12ème BCA du commandant Philippe, basé dans les Coulmes. Il est ensuite affecté au sein d’une unité du 11ème cuirassier afin de construire et de protéger une piste au sud de Vassieux en Vercors. Il est alors sans doute sous les ordres de Pierre Haezebouk, le responsable des travaux. Cette piste commence à être aménagée au lendemain de l’arrivée de la mission Pacquebot, le 7 juillet 1944. Nous savons donc pas encore qu’elle fut sa vie entre son engagement au maquis en mars et juillet 1944.

Le 17 juillet, une partie des polonais, « requis », certains de force par les maquisards, rejoignent Hernik à Vassieux en Vercors. Ils font désormais partie avec d’autres du groupe du capitaine Hardy dit Haezebrouck  (60 hommes selon la même source, p 99) chargé de la défense et de l’aménagement de la piste d’atterrissage de Vassieux en Vercors. Ils sont armés de quelques mitrailleuses lourdes (Notons au passage que 4 mitrailleuses lourdes Browning cal 12,70 furent enlevé de Vassieux pour la défense du PC de Saint Martin, quelques jours avant l’attaque (Selon Bernard Coliat, Vercors 1944, des GI’S dans le maquis p 147) ou elles ne furent pas d’une grande utilité. Auraient ils mieux armés, que la bataille pour Vassieux aurait été tout autre..car la plupart des étudiants polonais ne possèdent rien pour se défendre.

De ce fait, Hernik est l’un des rares présent à Vassieux à servir une mitrailleuse et le seul des polonais  à se battre les armes à la main lors de l’attaque générale (Des résistants polonais en Vercors, Association du lycée polonais Cyprian Norwid, PUG, 2011 p 106). En effet, les 12 élèves du lycée polonais et les employés sont requis uniquement pour le seul aménagement du site susceptible d’accueillir les fameux renforts alliés. A leur arrivé donc à Vassieux ils ramassent les armes, rebouchent les trous et agrandissent la piste d’atterrissage. Trois jours plus tôt, le 14 juillet, dans le cadre de l’opération Cadillac, 36 forteresses volantes américaines ont parachuté et cela en pleine journée, plus de 800 contenaires d’armes sur le  terrain Taille Crayon à Vassieux même. Cette opération exécutée en pleine journée n’est pas sans conséquence, l’aviation allemande, présente sur le terrain de Chabeuil (Drôme) intervenant promptement, bombardant le village et ses environs, rendant la récupération des armes difficiles en plein jour. Des maisons sont atteintes par les bombes et il y a des victimes tant la population civile qu’au sein des maquisards.

Rappelons que dans le cadre de l’opération « Montagnard » dans sa version réduit fortifié renforcé par des éléments extérieurs, la piste de Vassieux doit servir à accueillir des avions américains types Dakota…

Les polonais du lycée de Villard ne sont toujours pas armés lors de l’attaque générale du 21 juillet et cela n’est pas dû à une carence en armement…Les allemands, employant des commandos spéciaux arrivent à bord de planeurs DFS 230, arrivent par suivre à Vassieux le 21 au matin, certains utilisant la piste prévue pour les alliées. 

Une grande partie des polonais de Vassieux sont tués le jour même. Un rescapé de l’attaque du Vercors, un lycéen du nom d’Edward Renn, qui se cache dans une cavité dans le village même, parvient à s’enfuir et retrouve le 23 Jimmy Hernik à la grotte de la Luire. Un peu plus tôt dans la journée, un autre polonais l’a vu à  Saint Martin en Vercors. (Le Vercors racontés par ceux qui l’ont vécu, p 108) Refusant de se joindre aux polonais rescapés, il préfère rejoindre Valchevrière, (Qui tombe le jour même) ou les allemands sont en train de percer les lignes françaises afin de faire la jonction avec les éléments aéroportés de Vassieux. A Valchevrière, Hernik s’improvise sans doute brancardier car il transporte des blessés des combats à la grotte de la Luire, nouveau hôpital du maquis depuis son déplacement avorté sur Die quelques jours plutôt. Il est donc vu à la grotte le 23. Il a du faire l’allée retour dans la journée, la défense de la compagnie Chabal étant débordé (Chabal tué) ce même jour.

Des blessés de Valchevrière sont bien transportés jusqu’à la grotte de la Luire, Ainsi, Auguste Mulheim du C1, un camp implanté à Plénouze, sur la commune d’Autrans, blessé gravement en avant du hameau, est mort des suites de ses blessures à la grotte de la Luire selon Joseph La Picirella. (opus cité, p 284).

Que fait-il ensuite, le 23 au soir ?

Le détachement d’Hernik, le capitaine Hardy dit Haezebrouck ayant été tué le premier jour de l’attaque de Vassieux est dissout le 25 juillet. Trois jours plutôt, le docteur Ganimède, l’un des trois médecins de la grotte de la Luire, avait demandé aux blessés légers et aux malades capables de se mouvoir de quitter la grotte. Parmi la liste des blessés ou malades de l’hôpital du maquis figure le nom de Roger Fillot.

On sait également, grâce à un décompte effectué par Joseph La Picirella dans son ouvrage Témoignages sur le Vercors, que Roger Fillot, exécuté au même endroit qu’Hernik, a été l’un des patients soignés à la Grotte de Luire. Malade ou blessé légèrement, il figure parmi les maquisards que le docteur Ganimède convainc de quitter la grotte, quelques jours avant sa découverte par les allemands

Quelques jours plus tard, Henrik est fusillé à Autrans en compagnie de Roger Fillot. Ont-ils quitté la grotte ensemble ? Je ne pense pas que cela soit une coïncidence. De plus, Fillot était originaire de Villard de Lans, village d’adoption depuis 1941 d’Hernik.

Selon l’ouvrage de l’association Mémoire du lycée polonais Cyprian Norwid, il est tué à Autrans le 29, tué avec un villardien et un autranais. (op cité par 115). Pour Max Semperre, il semble qu’il est vécu à une époque à Rencurel, village ou Gilbert Joseph le croise en effet en compagnie du commandant Philippe et dresse de lui un portrait peu flatteur.

Gilbert Joseph assiste peut être même à leurs exécutions, affirmant avoir, assisté impuissant, à la lisière de la forêt à l’exécution de deux résistants (En fait trois maquisards ont été tué au lieu-dit Les Eperousses, mais il n’est pas impossible que l’auteur commette ici une erreur, ou que les exécutions n’est pas eu lieu en même temps) (Gilbert Joseph opus cité p 254) Il situe cette exécution quelques jours avant la tentative de certains maquisards du C5, descendant dans la vallée par le pas du mortier de traverser l’Isère. Rencontrant ces maquisards, lors d’une patrouille, l’auteur affirme que certains trouveront la mort en se noyant. Or, nous savons de sources concordantes que le chef du C5, Hyacinthe Penia, trouve la mort en ce noyant le 3 août avec d’autres camarades de ce camp. Donc l’exécution ayant lieu le 29, cette déduction est à la fois viable dans l’espace et dans le temps.

 

   On peut donc présumer qu’Hernik a du rester parmi le personnel de la grotte de la Luire entre le 23 et le 25. Le 26, son détachement étant officiellement dissout (Comment l’apprend t-il ?), il décide donc peut être de quitter la grotte avec Fillot. Il est possible qu’il le retrouve au cours de sa fuite. 

Pour aller où ? Cherchent-ils à quitter le Vercors. Le site des Eperousses se situe à la sortie nord d’Autrans En poursuivant plus au nord, c’est Gève, puis le pas de la clé. Ensuite, c’est une descente vers Montaud, commune situé au pied nord du Vercors….Cherchaient t-ils à fuir le Vercors pour la plaine. Le lieu de leur exécution coincide t-il avec le lieu de leur arrestation. Que de questions en suspend et qui ne trouveront peut-être pas de réponses...

On peut même spéculer sur la grotte de la Luire, ou des polonais se croisent. Les membres du lycée polonais de Villard de Lans d’un côté et quatre polonais, sous uniformes allemands. S’agit-il pour ces derniers de volkdeutsch ? , d’enrôlés de forces dans l’armée allemande.

Leurs noms : Felix Dombrowski (séminariste, parle le français, p 302 GM), Kruzel, Malachowski et Veronecki, capturés au combat de Montclus dans les hautes alpes en juin 1944. 

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Méaudre, le 3 août 1944, deux maquisards tentent de se glisser par les champs de blés pour quitter la forêt où ils sont cachés depuis près de 10 jours. Ils sont capturés. Louis Sylvestre est fusillé au hameau des Griats tandis que son compagnon, Pierre Rochas, est fusillé cours Berriat, le 14 août 1944. Selon l’ouvrage d’Albert Oriol Maloire (Les Pierres de la mémoire, 1993, 271 p), les deux maquisards sont sortis du bois, afin de regagner une ferme car Louis Sylvestre est malade et voulait se faire soigner (photos des résistants, p 146 et 147). Ils appartenaient bien tous deux à la section Buisson de la compagnie Philippe. Sans doute exécuté au cours de son transfert. A-t-il tenté de s’évader ? Ou a-t-il été tué car malade ? Capturé le 3 fusillé le 6 août (Source : Paul et Suzanne Silvestre, Chronique des maquis de l’Isère 1943-1944, p 321)

 

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Les tranchants, 14 août 1944. Paul Barnier , fils du couple tenant l'hôtel du même nom (Aujourd'hui hôtel de la Poste), membre du C5 selon la liste établit par Joseph La Picirella, est blessé alors que son camarade Trouillet Francisque est tué. Paul parvient néanmoins, à rejoindre la famille de sa fiancée, en dehors du Vercors, à Chatte, près de Saint Marcellin. Il s'agit sans doute du dernier tué sur la plateau...Cette patrouille est sans doute envoyée dans le val Autrans Méaudre, après l'attaque meurtrière conduite par un groupe de maquisards sur la route reliant Lans en Vercors à Saint Nizier (plusieurs morts dans les rangs de l'armée allemande contre un seul blessé dans celui du maquis). En effet, le gros des effectifs de l'armée allemande s'était retiré quelques jours plutôt de cette zone.

 

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     Celle de Francisque Trouillet, toujours au cimetière d'Autrans avec la fameux chamois. Comme déjà souligné, il semble que le jeune Francisque soit l'une des dernières victimes connues du massif. Le même jour, le 14 août 1944, 20 jeunes des quatre montagnes, dont deux de Méaudre (Pierre Rochas et Marius Repellin) et un d'Autrans (Pierre Salvi) sont exécutés à Grenoble. La plupart des autres jeunes hommes raflés sont eux envoyés en Allemagne.

 

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Walperschvyler Paul ou Walperswiller (Joseph la Picirella p 325). Il fit parti des blessés de la grotte de la Luire, les plus gravement atteint, car achevés à quelques dizaines de mètres de la grotte. après que les troupes allemandes aient séparé ces derniers en deux groupes. Selon les pionniers du Vercors, il fit parti du troisième groupe civil constitué à Méaudre en novembre 43 sur la commune de Méaudre. Il est enterré à la nécropole de Saint Nizier et avait atteint le grade de caporal au sein des unités militaires reconstituées dans le Vercors. Son corps est découvert dans un charnier, et exhumé le 12 septembre 1944 avec l’aide d’allemands prisonniers selon Paul Jansen (Revue les Pionniers du Vercors, n°75, juin 91). Il a sans doute été blessé à Saint Nizier lors des combats des 13 et 15 juin 1944.

 

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J'ai trouvé peu d'informations concernant Pereto Marcel. Selon Joseph la Picirella, cet ouvrier mécanicien aurait été tué 3 mai 44 (Opus cité p 121), dans un accident, sans que l'auteur n'apporte de précisions.

 

•	Walperschvyler Paul ou Walperswiller (J L P 23 ans, p 325). Il fit parti des blessés de la grotte de la Luire, les plus gravement atteint, car achevés à quelques dizaines de mètres de la grotte. Selon les pionniers du Vercors, il fit parti du troisième groupe civil constitué à Méaudre en nov 43. Il est enterré à la nécropole de Saint Nizier. Il était caporal. Son corps est découvert dans le charnier, et exhumé le 12 septembre 1944 avec l’aide d’allemands prisonniers. Selon Paul Jansen (Revue les Pionniers du Vercors, n°75, juin 91) Blessé à Saint Nizier ?

Victor Piscicchio, 19 ans, teinturier de profession, aurait été tué le 26 juillet 1944 à Méaudre (Selon Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, p 283). Cette stèle se trouve légèrement à gauche du premier télésiège de la station de Méaudre.

 

 

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-	Buisson George, négociant en bestiaux. Chef de section à la compagnie Philippe. Il se mariera avec Marie Louise Durant Poudret après l’avoir fréquenté avant les évènements du Vercors.

Une tombe dont les incriptions se sont effacées avec le temps. Le chamois indique qu'au moins un des membres de cette famille a contribué à la Résistance.

Les pionniers de la Résistance à Méaudre

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Rochas Marcel dit Tiotio (1899-1972). Lui aussi pionnier de la Résistance dans sa commune, il tient à cette époque l'hotel de la Poste avec ses soeurs, Lucie et Germaine, hôtel qui accueille dans sa cuisine des réunions importantes tenues par des figures du massif. Le 25 janvier 1944 se tient la réunion connue sous le nom de code de  Monaco », à Méaudre, où 9 représentants des mouvements de résistance sont présents. Pierre Falureau dit Pel, défend la thèse de la « guérilla immédiate » « Il faut, dit-il, frapper l’ennemi sans trêve ni répit, en tous lieux et en toutes circonstances » On lui rétorque qu’une telle action engendrera « des représailles allemandes contre les populations civiles terribles », ce qui aurait pour conséquence de désolidariser les populations de la Résistance. Pour expliquer le nom choisi, Monaco, certains ont considéré que Chavant régnait à l'époque sur une sorte de principauté, un îlot de relative sécurité en terre occupée comme celle de la famille Grimaldi. D'autres ont argués que des bierres à la grenadine furent tout simplement servies lors de cette réunion....

 

Sont présents ainsi à cette réunion:

Léon Chevallet dit Benoit pour le movement Front National, émanation du PCF clandestin. En cet hiver 1944, ce représentant de premier plan vit caché dans une ferme à Méaudre, celle de la famille Durand Poudret. Il y vécut ainsi de décembre 1943 à mars 1944 (Source : Pionniers du Vercors, p 14, n°76, septembre 93). Selon cette contribution, on y apprend que Chavant, le chef civil du Vercors s’y rend souvent, logeant à l’hotel de poste chez Titio. Voici la liste des autres présents à cette réunion : Pierre Flaureau dit Pel pour le PCF, Albert Seguin de Reynies pour l’AS, Eugène Chavant dit Clément pour FT, Eugène Samuel dit Jacques pour FT, André Sibellas dit Martin pour Libération, Alphonse Manhaudier pour Combat, Alain Le Ray dit Rouvier ou Bastide pour l’organisation militaire du Vercors, Jean Lécutiez pour le NAP.

 

 

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La ferme de la famille Durand-Poudret à Méaudre. Deux de ses fils (Famille de 12 enfants) furent arrêtés fin juillet 1944 dont Désiré (Rencontre avec ce dernier) qui fut ensuite envoyé travailler en Allemagne avec de nombreux autres jeunes hommes (De 17 à 30 ans) du Vercors. Sa soeur, Marie-Louise, secrétaire de mairie, secondée par Valentine Repellin, fabrique de faux papiers pour les maquisards. Pour cela, elle utilise les identités de personnes récemment décédées sur la commune afin de rendre ces derniers plus crédibles en cas de contrôle. Marie Louise se mariera après guerre avec Georges Buisson. Elle aide d'ailleurs ce dernier lors de l'accueil début 1943, à la cabane du cru (Au dessus du hameau des Eymes à Méaudre) des premiers réfractaires (Non au STO mais au service de la Relève, instauré en juin 1942 par le gouvernement de Vichy)

 

 

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Vincent-Martin Léon. (1912-2003). Le boulanger de Méaudre (A ne pas confondre avec un homonyme, le docteur Léon Martin, ancien maire de Grenoble qui fit la jonction entre les initiatives de Villard de Lans et l’équipe de Pupin à Grenoble) est l'un des pionniers de la résistance dans son village avec Georges Buisson et Marcel Rochas. Il est également le ravitailleur du C5 pour le pain, le beurre et le fromage alors que ce camp de maquisards se trouve sur les hauteurs, à l'ouest de la commune, près du col de Pertuizon au lieu dit Gros Martel. (Revue des pionniers du Vercors, n°86, avril 1994). Une anecdote : Léon Vincent Martin installait un grand drap blanc, dans la cour derrière sa boulangerie, visible des hauteurs, afin de prévenir les maquisards d'un danger potentiel.

 

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Buisson Georges (1908-1982), est négociant en bestiaux de profession. Lui aussi est l'un des pionniers de la Résistance dans sa commune. Membre de la compagnie civile de Méaudre, il deviendra chef de section à la compagnie Philippe (24ème BCA) lors de la mobilisation générale du Vercors. Contraint de se cacher aavec ses hommes après l'attaque générale du massif le 21 juillet 1944, il restera quelques jours sur les hauteurs à l'ouest d'Autrans avant de se déplacer un peu plus aud, au dessus de la ferme Durant Poudret.

 

La section de Méaudre conduite par Georges Buisson, est ainsi au pas de Montbrand le 21 juillet au soir  (Paul et Suzanne Silvestre, Chronique des maquis de l’Isère 1943-1944, p 320). Ils y restent les 22 et 23 juillet où ils se heurtent à une patrouille allemande


Après avoir passé quelques jours sur le secteur du Pas de la clé, ils décident de revenir sur Méaudre. Ils parviennent, à travers bois, le 31 juillet, au niveau du hameau de la truite (Paul et Suzanne Silvestre, Chronique des maquis de l’Isère 1943-1944, p 321) Ils y établissent un contact avec la ferme Durant-Poudret (Qui a déjà ravitaillé le maquis par le passé). Ils demeurent au- dessus du bois, au lieu-dit les clapiers jusqu’au 10 août « n’y souffrant pas de la soif car ils en connaissent les sources (Cf, ils habitent la commune), demeurant couchés jusqu’à midi pour économiser un repas, guettant le village du sommet d’un sapin » « Le soir, ils trouvent un peu de ravitaillement déposé à la corne du bois amené en catimini par les jeunes filles de la ferme dans un landau de bébé. Ces maquisards ont donc de nombreux avantages dans cette période où ils sont devenus des gibiers en puissance contrairement à de nombreux autres montés au Vercors à la suite du débarquement de Normandie. Ils connaissant le secteur, les sources d’eau et ont des liens avec la population locale.

Les maquisards sortiront du bois, à partir du 10 août et reprendront leur activité dans les champs sans être inquités à cette date. Ce ne fut pas le cas pour deux membres de cette section, Louis Silvestre et Marcel Rochas. Georges Buisson se mariera  apr_s guerre avec Marie Louise Durant Poudret après l’avoir fréquenté avant les évènements du Vercors.

 

Autrans

 

 

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Bernard Justin : Tué le 23 juillet 44 à l’âge de 22 ans au pas de la Ville (Des combats au souvenir, Lieux de Résistance et Mémoire-Isère et Vercors, photo de la plaque, p 84 (Pas de la posterle selon La Picirella (P 281 et 283). Il fit parti des quelques dizaines de maquisards chargés de la protection des pas, réputés infranchissables et donc peu défendus . Il était peut être membre de la compagnie Adrien/Villard, 12ème bataillon C.A du commandant Philippe, acheminé à la rescousse des pas le 21 juillet lors de l’attaque générale. Il trouve la mort en compagnie notamment de romanais. Quelques dizaines par Pas, ils subirent le gros de l'attaque allemande. En effet, ils firent face aux troupes du Kampfgrupp Schwehr, le plus important en effectifs des quatre groupes de combats employés dans le Vercors.

 

Selon le livre de Peter Lieb, Vercors 1944, Resistance in the French Alps, (p 59), douze maquisards ont perdu la vie au Pas de la Ville et au Pas de Berrièves. Ces derniers constituent les derniers passages a tombé aux mains des troupes de montagne allemandes. Le Pas de la ville tombe en effet le 22 tandis que celui de Berrièves est l'objet de durs combats.

 

Au total, près de 50 maquisards ont été tué lors de la bataille des Pas alors qu'ils était au départ uniquement 150 chargés de leurs protections (Effectifs renforcés après le prélèvement d'une compagnie au au sein du 14ème BCA). En face, l'ennemi déployait entre 1200 et 1500 hommes ce qui donne un ratio de 8 ou 10 contre 1.

 

De plus, le commandement du Vercors, persuadé à tort que les allemands n'attaqueraient pas à l'est, ne donna pas d'ordre pour construire de modestes fortifications sur les Pas. "Cette négligeance se revéla fatale", Peter Lieb (opus cité, p 51)

 

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 Le Lieutenand Ruettard (surnommé Tojo selon l’auteur de la revue des pionniers du Vercors, p 21, n°86), est tué le 9 mars 1944 avec son adjoint Marcel Bilk dit Dupuy chef du C5 et les volontaires Fierindo Priant (Fils) et Marc Broyer (Marco).

Ruettard Jean-Marie est né le 23 décembre 1913 à Lyon (Rhône), était marié et père d'un enfant, avait choisi lui aussi la carrière militaire. Après avoir suivi le peloton des élèves caporaux à Chambéry, il reçoit sa première affectation à Lanslebourg, au 153éme R I A. En 1938 il séjourne a St Maixent. En 1939, avec son régiment, il est sur la ligne Maginot. Après différents séjours à Modane en 1941 et à Autrans, il devient le chef de la 2ème SES au 153ème RIA basée à Autrans. Il fit partie ainsi des rares officiers de carrière à passer à la résistance.

Selon Joseph La Picirella dans son ouvrage Témoignages sur le Vercors, ils sont tués à Beauregard-Barret au cours d’une mission ayant pour objectif Valence (p 93). Ils sont fusillés à Beauregard Baret (Le Vercors racontés par ceux qui l'ont vécu, p 150, témoignage de Jasserand) Selon une autre source les chasseurs de Ruettard tentent, au niveau de Pont en Royans de freiner la progression d’une colonne allemande pénétrant dans le Vercors. Ils se replient ensuite vers l’est, en direction de Choranche. Là, ils tentent encore de freiner les allemands mais sont contournés et faits prisonniers. Torturés par les allemands pour connaître les dépots d’armes du maquis, ils sont ensuite fusillés et leurs corps sont pendus au parapet du pont au lieu dit dit pont du Martinet.

Selon l’association des anciens du 11ème cuirassier, le 8 mars, les 2 chefs de groupe (Ruettard et Dupuys) décident de retourner aux camps pour récupérer des affaires et faire disparaître toutes les traces de leur passage dans les locaux où ils se trouvent afin de protéger les populations civiles. (CF sitehttp://11eme-cuirassiers-vercors.com). En effet les camps de la zone nord se sont déplacés en plaine de craintre d'une incursion de la milice.                   Ils sont accompagnés de leur chauffeur et d'un autre homme du C5. Partis par Vinay, ils tombent sur une colonne Allemande qui a établi un barrage à Pont-en-Royans. Alors qu'ils tentent, au culot de discuter en présentant leurs "papiers", un soldat allemand découvre un pistolet caché dans leur véhicule. Ils sont immédiatement arrêtés, interrogés de façon musclée, et torturés (d'après un témoignage, dans les locaux de la gendarmerie de Pont en Royans, mais ça n'est pas sur, les pages du registre de la gendarmerie ayant été arrachées en août 44...)

 

Lorsque la colonne repart vers Romans, elle les emmène prisonniers, liés 2 par 2 avec du fil de fer. A une vingtaine de kilomètres plus loin (quartier des Combes, à Beauregard Baret) à quelques dizaines de mètres de la nationale, ils sont fusillés, et leurs corps traînés contre une grange ou ils seront retrouvés le lendemain matin.La gendarmerie de St-Nazaire en Royans prévenue, procède aux constats et formalités d'usage, et réquisitionne un transporteur pour emmener les corps au cimetière de Romans, ou ils seront enterrés, la municipalité de Beauregard Baret devant prendre à sa charge les frais occasionnés par les obsèques. Les cadavres seront photographiés, afin d'être identifiés plus tard, par jugement du Tribunal de Valence.

 

 

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Salliquet André : Jeune du village, tué sur la place du village à Autrans le 21 juillet au soir.

 

 

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Salvi Pierre (1922-1944). Il est fusillé à Grenoble, sur le cours Berriat, 20 août 1944. Il fit parti du groupe des 20 vingt jeunes hommes pris par les allemands dans des villages des quatres montagnes (Autrans : 1, Méaudre : 2 et Villard de Lans : 17) et qui périrent sous les balles allemandes. Selon Edouard Masson, ancien résistant et ancien président de l’association des pionniers du Vercors, (Le Vercors, par ceux qui l'on vécu p 305), les otages sont le 7 août 1944 à la prison de Bonne à Grenoble. Ils sont exécutés au lendemain de la mort d'un soldat allemand, tué à Grenoble.

 

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Sanlaville Antoine (1920-1944,)Tué à Malleval, le 29 juillet 1944 (Voir le livre de Reymond Tonneau, un romanais monté au maquis en juin 1944) en compagnie d’autres maquisards cherchant à fuir le Vercors. La plupart de ses compagnons, sont des romanais. (Un autre, Gervasoni, est de Villards de Lans) Un, Reymond  Tonneau, parviendra à survivre après avoir été blessé et traqué pendant plusieurs jours. Avant que le groupe cherchant à regagner la pleine, se scinde, notons, la présence d’un certain Saraillon, qui serait un milicien infiltré. Les romanais, Joseph Cheval (17 ans), Andréa Edmond (17 ans), Camille Lacour ( 17 ans) et MaximeMayet (35 ans) , membres du 12ème BCA, sont présents à Vassieux lors de l’attaque du village par les planeurs allemands (S / BC, p 143). Ils croisent d’ailleurs le commando US. Selon Reymond Tonneau (p 126) Antoine Sanlaville, membre du 12ème BCA (reconstitué officiellement le 13 juillet 44) acceuille son groupe venu de la région romanaise en juin. Selon l’auteur, il aurait quitté les chantiers de jeunesse d’Autrans (Groupement 11) pour rejoindre le maquis. Il fait partie de l’équipe civile d’Autrans appartenant à la résistance Vercors.

 

Les Pionniers de la Résistance à Méaudre.

 

 

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Tombe du docteur Chauve.

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F/O G.D.Carroll, Sgt P.T.Thompson, P/O A.E.Reid RCAF, F/S J.A.Taylor RCAF, Sgt R.D.Clement, Sgt G.S.Woodrow, Sgt K.W.Radford.

Le Halifax, codé NF-O, serial LL-114, appartenant au 113rd Squadron de la Royal Air Force, au cours de la nuit du 7 au 8 Février 1944, pris dans une tempête de neige et par un épais brouillard, percute la montagne dans le Massif du Vercors, à la hauteur du Pas Brochier entre le Bec de l’Orient et le Pas de la Clé, au nord d’Autrans, lors d’une mission de parachutage à la Résistance. Ce sont des maquisards qui découvrirent la tragédie cinq jours plus tard. L’appareil ayant explosé, impossible de dégager les corps qui sont rapidement ensevelis sous la neige. Ce n’est qu’en avril, que sept corps sont récupérés et identifiés, puis camouflés au fond d’une crevasse dans le rocher.  Les aviateurs alliés seront enterrés au cimetière d’Autrans, à la libération, le 22 août 1944.

 

Le panneau implanté à proximité du site du crash, à côté du monument érigé à la mémoire des membres de l'équipage arrive en quelques lignes à présenter plusieurs erreurs. (Modèle de l'avion, circonstance de la découverte de ce dernier par les maquisards du C3 de Gève...

 

Par contre, nous pouvons toujours y trouver des restes de munitions. Au regard de la quantité et de la variété de ces dernières, on peut légitimement supposé que l'avion devait parachuter des armes, des grenades (morceaux encore extraits cet été) à un maquis.

 

26/02/2013

La relève, le STO et l'émergence des maquis.

Dès 1941, la demande en mains d'oeuvre pour faire fonctionner les usines du Reich est criante. Selon le dernier livre d'Olivier Wieviorka (Histoire de la Résistance 1940-1945, Editions Perrin, 2013, 574 p), plus de 18 millions d'allemands ont été appelés sous les drapeaux lors du second conflit mondial. Il s'agit alors de trouver des millions d'hommes, tache confiée "au négrier de l'Europe" Fritz Sauckel (Condamné à mort lors du procès de Nuremberg), pour faire tourner l'industrie militaire allemande.

Après avoir fait appel au volontariat, près de 76 000 français partent ainsi travailler de leur plein grès en Allemagne, le gouvernement de Vichy, totalement inféodé au régime nazi, décide du principe de la Relève, annoncé par Pierre Laval, le 22 juin 1942. Moyennant l'engagement de trois ouvriers qualifiés, un prisonnier de guerre rentrerait au pays dans le cadre d'un congé de captivité. Mais seuls 40 000 ouviers dont 13 000 spécialistes s'engagèrent, et cette mesure fut considérée comme un échec par Berlin.

Alors dès le 4 septembre 1942 (Les allemand se sont lancés depuis fin août dans ce qui va devenir la bataille de Stalingrad), le gouvernement de Vichy promulgea une loi "sur l'utilisation et l'orientation de la main-d'oeuvre" qui obligeait l'ensemble des jeunes hommes âgés de 21 à 35 ans à accomplir les travaux que le gouvernement jugerait nécessaires dans "l'intérêt supérieur de la nation"...De fait, nous apprend encore Olivier Wieviorka, près de 300 000 hommes partirent en Allemagne à ce titre.

Cette loi est suivie par la convocation au Service du Travail Obligatoire (STO) des jeunes nés entre 1920 et 1922 qui envoya encore encore plusieurs dizaines de milliers de français en Allemagne.

J'ai pu acquérir récemment ces papiers. Ils concernent deux jeunes français, nés en 1922. Sans doute ont ils été requis au titre du STO. Je vous propose plusieurs vues de ces livrets.

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Voici un document ayant appartenu à un français, parti travailler en Allemagne. Il s'agit d'une sorte de passeport. On y apprend donc qu'il est né à Paris en 1922 et qu'il est ouvrier (Hilfsarbeiter)

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Ce "passeport" semble avoir été établi en octobre 1943. 

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Voici un document intéressant : Un prisonnier depuis 1940 est placé en congé d'armistice en mai 1944 afin de travailler dans une usine allemande.

 

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Une partie des jeunes requis au titre du STO se soustraire à celui-ci. Mais contrairement à une idée reçu, peu d'entre eux "prirent le maquis".

Le réfractariat en effet concerna en effet entre 200 000 et 350 000 personnes sur plus d'un million au total. "Sur cette minorité, un quart peut être rejoignit la résistance, les trois quarts préférant se réfugier dans les fermes ou se cacher à leur domicile ou chez des proches" (Olivier Wieviorka, opus cité, p 214)

En Isère, 10% des réfractaires prirent le maquis, notamment dans les massifs montagneux (Belledone, Vercors, Oisans...)

Ainsi prirent naissance les premiers camps dans le Vercors. Le C1, établit dans une exploitation forestière à Ambel, dès janvier 1943. Puis le C2 au sud de Corrençon, le C3 et le C5 respectivement à Autrans et Méaudre. A la fin de l'année, environ 300 hommes se cachaient ainsi dans le massif du Vercors, une infime minorité alors que des dizaines de milliers de jeunes hommes étaient requis.

Alors qu'en se soutrayant au STO, le réfractaire, qui se cachait soit chez lui, soit dans une ferme ami, ne risquait pas grand chose, une étape capitale était alors franchie si il rejoignait un camp du maquis. En devant maquisard, et non plus un simple réfractaire, sa vie était désormais en jeu car il était passible de la peine capitale en cas d'arrestation.

Franchir ce cap, rejoindre un camp, ce n'était donc pas uniquement vouloir se soustraire à un processus inique, c'était également prendre le risque de tout perdre pour un idéal de liberté et de valeurs.

En 1943, bien qu'affaibli, le régime nazi domine encore une large partie de l'Europe et malgré la défaite de Stalingrad, ce dernier s'avoue loin d'être vaincu.  

 

24/02/2013

Autrans au fil du temps

Autrans, petit village du Vercors.

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S'agit il ici d'une photo représentant l'un des camps des chantiers de jeunesse implanté dans le Vercors à partir de 1941?

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En quelques années, Autrans est passé du statut de petit village de moyenne montagne abritant petit hôtels et colonies d'enfants à celui de commune ayant de nombreuses maisons et immeubles pouvant accueillir un public important en hiver.

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Vu du Bourg de dessous, prise au niveau du cimetière de la commune.

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Vu du Bourg de dessous : Mise à part l'évolution de l'urbanisme, il est intéressant de voir les transformations sur le site du claret...

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Le petit manoir d'Autrans. Il abrite aujourd'hui une partie de l'AFRAT.

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