11/12/2009
Où va le monde...entre crétinisme et stupidité
A force de vouloir faire peuple, on tombe souvent dans le populisme ou comme ici dans une mauvaise parodie d'un clip de la star'ac. Faire proche du peuple, djeun's et branché, ça tombe un peu à côté. Il faut voir aussi le dernier clip de campagne pour les régionales que nous a concocté l'UMP, un pur bonheur, sans doute assez salé au point de vu comptable. (Le petit journal de Canal + a révélé qu'une partie des images utilisées venait d'outre atlantique...). Un clip "dégoûtant de bétise" selon l'ancien ministre, Luc Ferry. "Anachronique et décalé selon Stephane Rozès.
Je viens de relire une citation de Talleyrand au détour d'un livre d'histoire et M Besson, qui apparaît également sur la vidéo, me semble être une parfaite illustration de cette dernière. "En politique, il n'y a pas de convictions, il n'y a que des circonstances". A méditer.
A méditer également cette autre citation : "N'est stupide que la stupidité", formule utilisée par Forrest Gump, dans le film éponyme sorti en France en 1994. "Stupide" donc la question du député PS, Christian Eckert (Meurthe et Moselle) demandant des précisions au ministre du Budget, Eric Woerth, un ministre également trésorier de l'UMP. Cette réponse du ministre, visiblement assez irrité, sur un sujet important (N'y a t-il pas un conflit d'intéret ou pour le moins confusion des genres) cache une réalité. En tant que trésorier, M Woerth gère un budget de plus de 40 millions d'euros dont 33,5 millions en dotation d'état et 9,1 millions d'euros de dons de particuliers (Dons plafonnés à 7500 euros par personne). Ces dons qui s'élèvent à plus de 3000 euros en moyenne proviennent de contribuables français qui ont profité d'une loi mise en place par un ministre du budget, un certain M Woerth Eric, à savoir le fameux bouclier fiscal. 9,1 millions d'euros versés par un petit cercle de nantis, cela fait confusion des genres bien que cela soit légal.
10:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, humour, ump, fn, parti socialiste, actualités, drôme, romans sur isère
10/12/2009
Silence, on brade...
La rubrique débat du journal Le Monde, datée du 10 décembre, réservait une place à une prise de position de Richard Descoings, directeur de l'IEP de Paris dénommée : « Pour l'épreuve d'histoire de la classe de première. La réforme du baccalauréat obéit à une vraie cohérence ».
Le principal argument avancé par M Descoings se résume en quelques mots : Mettre l'Histoire-Géographie en épreuve anticipée en première permettra un meilleur investissement des lycéens pour obtenir de précieux points pour l'épreuve future et ultime, le baccalauréat. La preuve ? En terminal scientifique, cette matière ne compte pour 3 pour un coefficient total de 36. Mathématique et prosaïquement, le lycéen lambda investira son capital temps sur des matières plus productives en terme de rémunération. Le travail de réflexion, de recherches, le devoir de critique et l'apprentissage de notre passé pour forger une mémoire commune, tous ceci se résumeraient donc à un simple calcul mathématique ?
Si il y a vrai calcul mathématique qu'il faut prendre en compte celui-là, c'est quand rendant optionnel l'enseignement de cette matière en terminal S, tout en augmentant 1 heures et demi le volume de cours en première, l'enseignement général de l'Histoire Géographie s'en trouve réduit. Et une réduction sur un programme, lourd et complexe, mais primordial, cela aura forcément un impact sur la qualité de la formation.
Il faut dire que la logique actuelle, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite constituant un dogme intangible de la politique gouvernementale conduite par Nicolas Sarkozy, conduit à la suppression massive de postes dans l'Education Nationale (46 000 postes en 3 ans dont 16 000 cette année) et notamment dans les lycéens. Pour réduire les coûts, une solution, la généralisation de l'optionnalisation ou la suppression pure et simple.
Il y a peu encore, j'usais mes pantalons sur les bancs du Lycée Triboulet à Romans dans la Drôme. Cet enseignement n'a pas été simplement nécessaire d'un point de vu comptable pour mon résultat final et l'obtention de mon diplôme. Il a été primordial pour forger le citoyen en âge de voter de l'époque qui quittait l'enseignement secondaire pour l'enseignement supérieur.
Et forger un citoyen, c'est avant tout lui donner les bases nécessaires pour qu'il se construise, par la critique, la réflexion et parfois même l'erreur. En parcourant certains sentiments exprimés par des lycéens romanais dans notre journal régional, j'ai constaté, avec une petite introspection personnelle à l'appui, à quel point la maturité évolue à cet âge là. Un élève de première n'a pas la même maturité qu'un élève de terminal pour étudier une période qui touche encore notre société et dont l'étude est plus que nécessaire pour décrypter l'actualité internationale. De la Shoah à la création du conseil de sécurité de l'ONU, en passant par la guerre froide, la chute de l'URSS, la décolonisation et la Palestine, autant de sujets qui restent encore et toujours sur le devant de la scène médiatique aujourd'hui.
Dans son allocution devant le CSE (qui regroupe les représentants du secteur éducatif et du ministère et donne un avis consultatif) pour présenter la réforme du lycée, Luc Chatel a expliqué cet après midi encore vouloir consolider la "vocation première" de la série scientifique, qui est de "préparer aux études scientifiques". Nous ne contestons pas cette vocation première mise en avant en toute logique au vu du programme proposé dans cette filière mais cette dernière ne résume pas "aux études scientifiquesé". Pour la forme, "science sans conscience n'est que ruine de l'âme", Blaise Pascal.
Tout ceci en plein débat sur l'Identité Nationale, cela ne fait pas très sérieux de la part d'un gouvernement qui use et abuse de notre Histoire à des fins politiciennes.
En ce qui concerne la réforme touchant les futurs maîtres, là aussi, on sacrifie l'enseignement prodigué aux générations futures au nom d'économies de bouts de ficelle.Plus d''année de stage rémunérée sur le terrain mais six pauvres petites semaines...
22:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : france, politique, sarkozy, ump, parti socialiste, actualité, actualités, histoire, réforme, romans sur isère, drôme, chatel
Au coeur d'une section.
Le 9 décembre, le sympathisant que je suis a pu assister à une réunion de la section socialiste du Pays de Romans où intervenait la conseillère régionale et maire de Bourg de Péage, Nathalie Nieson.
Une façon pour moi de m'impliquer dans la vie politique locale tout en apprenant les enjeux du scrutin de mars prochain pour le parti socialiste, un scrutin qui pourrait remettre ce dernier dans une meilleure posture que celle adoptée depuis le congrès de Reims de décembre dernier afin d'affronter les échéances de 2012. Cette intervention a également été une vraie démonstration également du fonctionnement d'une région, du processus de décision à la réalisation concrète sur le terrain de mesures prises par notre conseil régional ainsi que des domaines de compétences spécifiques de ce dernier dans la vie de ses citoyens.
Après une brève mais très utile présentation de notre région, terre de migration pour des raisons économiques et de qualité de vie, peuplé d'un peu plus de 6 millions d'habitants, constituée de 3000 communes pour ses 43700 km2, on en apprenait un peu plus sur le positionnement de cette dernière et sur ses attributions.
Deuxième région pour son activité économique en France après l'Ile de France, la région se hisse au 8ème rang au niveau européen, une manière de souligner le dynamisme de cette dernière.
La Drôme dispose de 14 élus au conseil régional pour un total de 157 sièges répartis au prorata en fonction de la densité géographique propre aux 8 départements qui constituent notre région. (Ain : 14, Ardèche : 9, Drôme : 14, Isère : 32, Loire : 20, Rhône : 41, Savoie : 10, Haute Savoie : 17)
Mais pourtant, un constat s'impose : La population est peu ou mal informée du rôle, des fonctions et des domaines de compétences de notre région, pourtant assez vastes. Seuls 20% de nos concitoyens Rhône-alpins connaissent le nom de leur président de région, Jean Jacques Queyranne. Bien sûr la très médiatique présidente de Poitou Charente, Ségolène Royal échappe à la règle dans ce domaine mais elle constitue une exception. Et le constat serait sans doute le même en cas de sondage portant sur les conseils généraux...où sur le mode de scrutin adopté pour mars prochain...
Et pourtant, avec les différentes lois de décentralisation, dont la dernière date de 2005, les pouvoirs de la région se sont accrus. Et leurs attributions risquent encore d'être modifiées avec la réforme voulue par le président de la République sur la création de collectivités territoriales regroupant au sein d'un même organisme, les rôles exercés auparavant par les conseillers généraux et les conseillers généraux. Mais cela reste un autre problème.
Les fonctions et attributions de la région.
La région agit notamment sur trois axes principaux à savoir la formation continue, le transport ferroviaire et sur une partie de l'enseignement secondaire, à savoir les lycées.
La formation continue.
La formation continue est l'une des principales attributions des conseils régionaux avec 41000 contrats d'apprentissage réalisés. Mais la région a également beaucoup investit dans l'emploi en échangeant avec certains employeurs, la prise en charge de la formation contre une embauche. Les CARED ou Contrat d'accès et de retour à l'emploi aident les plus défavorisés. (Pour des raisons sociales mais en également en raison de non qualifications dans le processus d'accès au marché du travail) 12000 ont été souscrits depuis 2004 pour un objectif initial de 10 000 . Vaste chantier que ce celui-ci dans un pays ou chaque année 160 000 jeunes quittent l'école sans aucune qualification, ni diplôme.
La région a également investit dans le domaine associatif en permettant la création de 750 emplois, une décision sage après le non renouvellement des contrats jeunes arrivés à échéance pour certains dès 2002.
En terme économique, la région a investi cette année pour participer à la lutte anti-crise, 130 millions d'euros. Cette aide s'est traduit par un investissement accru dans la formation (Notamment pour des chômeurs partiels), des aides aux entreprises ou la région se portait caution ou des investissements et des travaux publics (Lycées, routes...)
Le tourisme constituant la seconde activité économique de la région, la région a également soutenu cette filière primordiale.
Les lycées.
Les mairies s'occupent des écoles, les conseils généraux des collèges et les régions des Lycées. Les rémunérations du corps enseignant dépendant de leur ministère de tutelle et donc du budget de l'état.
Pour les lycéens, deux mesures phrases ont été prises par l'actuelle majorité : La gratuité du livre scolaire et la carte M'Ra, une carte qui permet au lycéen de profiter d'avantage dans le domaine culturel. (8 euros pour l'chat d'un livre, une place de cinéma, une réduction pour une place de théâtre...)
En ce qui concerne, la construction ou la rénovation des bâtiments, des normes HQE (Haute qualité environnementale) et éco-responsable ont été adoptés dans un souci de développement durable et de prise en compte des grands enjeux du moment.
Mais la loi de décentralisation voulue par l'ancien premier ministre, Jean Pierre Raffarin, a entraîné le transfèrement vers les régions de postes, notamment administratifs, dont le poids financier n'a pas été compensé en totalité par l'état, contrairement à e qui avait été annoncé et promis. A ce titre, 5000 personnes employées en TOS (Personnels de services et administratifs) ont été transférés à la région Rhône-Alpes. Pour gérer, cette nouvelle masse salariale, il a fallu employer 13 postes à caractère administratif mais également créer 500 postes jugés manquant par les différents protagonistes (corps enseignant, rectorat..). Cette surcharge salariale s'est élevée à 28 millions d'euros sans contrepartie de la part de l'Etat, ce qui explique en parti, la hausse marginale, si l'on s'en tient à la rigueur des chiffres, de la fiscalité. Cette hausse, tant décriée mais nous y reviendrons, des dépenses est une conséquence en partie d'une hausse des compétences données aux régions.
Notons également que le voyage formant la jeunesse et sa culture, la région offre chaque année 11500 bourses au titre du programme Explora. (Avec cette dernière, l'auteur de ses lignes a financé un quart d'un voyage d'étude et de formation d'un mois en Arménie en 2008)
Les transports.
Le conseil régional agit dans le domaine du transport régional avec notamment les TER (Transports express régionaux) qui constituent un outil de dynamisme mais également un moyen de lutter contre les gaz à effet de serre, les transports en commun étant à privilégier dans des pays comme le notre ou l'automobiliste est encore roi...
Depuis 2004, leur nombre a cru de 50% portant leur nombre 1200. Notons que l'entretien des rails dépend du Réseau ferré de France et que les conducteurs sont rémunérés par la SNCF. La région, elle, donne les priorités en termes de priorités des destinations...Chaque jour, près de 120 000 personnes utilisent ce moyen de transport, modernisant ainsi une partie du matériel, un brin désuet de la SNCF et ses fameux trains Corail. La région a de plus mis en place un ticket unique, l'Ou'ra qui permet de voyager en Rhône-Alpes tout en utilisant différents moyens de transports publics. En cinq ans, la Région a investi 1 milliard d'euros dans ce domaine.
Les autres domaines d'intervention.
La région intervient également dans les domaines de la Culture (soutien de manifestations), du sport. Elle a également développé et promu la démocratie participative même si des améliorations restent à réaliser dans le domaine afin de mieux impliquer le citoyen. (Et au vu du sondage cité plus haut, la marge est importante) En matière environnementale, la région s'est investie dans la protection des abeilles et d'espèces menacés, à supprimer toute aide publique aux manifestations automobile (rallye, trophée Andros...) à apporter son soutien à la filière bois et aux économies d'énergie. Quelques 20 000 familles ont ainsi profité d'avantages financiers en s'équipant pour l'électricité de panneaux solaires. L'interdiction de culture OGM en plein champ est également à noter dans une région, première productrice de produits alimentaires issus de la filière biologique.
Quelques chiffres :
En 2009, le budget de la région s'élevait à 2,4 milliards d'euros par an. Celui est réparti en frais de fonctionnement, soit 1596,4 millions d'euros (67% du total) en hausse de 3,6% et en investissements (33% du total) en hausse de 2,25%. Le coût de la décentralisation est estimé à 250 millions d'euros.
Sur 6 ans, ce budget a progressé de 23%. Mais il s'agit de relativiser cette hausse par deux constats. Premier point, cette hausse est la conséquence en partie du transfèrement de compétences et de charges salariales, sans une totale compensation, de l'Etat vers les régions au nom d'une décentralisation accrue. Deuxième et dernier point, cette hausse se réalise sur des chiffres (Taxe professionnelle, 2,49%, Taxe foncière, 2,12%) très réduits à la basse. Il ne s'agit par d'une hausse de 23% sur une base de 50 ou de 100 mais sur une base de calcul proche de 2. C'est compliqué mais pourtant extrêmement important pour contrer des propos tenus encore récemment sur les dépenses, présentées comme inconsidérées, des régions dirigées par la gauche. Sans hausse des prélèvements, et avec des hausses de compétences, la région avait le choix entre une hausse très modérée des prélèvements ou une hausse de l'endettement.
A propos de l'endettement, la région étant la deuxième de France e terme d'activités économiques, il est plus que négligeable, soit 200 euros par habitant pour une population totale estimé à 6,2 millions de personnes. A titre de comparaison, la dette s'élevait à 21 000 euros par habitant en France en moyenne en ce qui concerne le fonctionnement de l'Etat. Alors que la région investit et emprunte parfois pour réaliser certains aménagements, l'état emprunte pour son propre fonctionnement, une différence de taille souligné par l'un des participants.
En termes de recettes, l'état est le premier pourvoyeur de fond avec 866 millions. La fiscalité, elle, rapporte quelques 735 millions, le reste étant constitué de recettes diverses et d'emprunts contractés.
L'un des principaux sujets de discorde portera sur le transfèrement du siège du conseil régional vers un nouveau bâtiment, mieux adapté aux réalités et plus fonctionnel. La fiscalité sera également abordée tout comme le devenir de cette entité, alors que se prépare la réforme des collectivités locales avec la création prévue dès 2014 des Collectivités territoriales.
Un regret cependant, c'est que cette présentation du bilan d'une élue, membre du conseil régional depuis 2004 ne soit pas plus étendue. Elle pourrait constituer un moyen pour beaucoup de mieux connaitre (Et peut être de s'impliquer davantage) les politiques mises en oeuvre dans notre région, son fonctionnement et les principaux défis qu'elle doit relever.
13:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, france, drôme, rhône-alpes, nieson, régionales, élection, sarkozy, parti socialiste
09/12/2009
L'Argent des Politiques. Les enfants gâtés de la République (1)
Régulièrement, les revenus et les avantages de nos principaux dirigeants politiques défrayent la chronique. Dernière révélation en date, la rémunération d'Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et plume officielle de notre président. Ce dernier ne se dit pas moins victime d'une « dictature de la transparence » en France, les médias ayant révélés son salaire annuel, soit 290 368,93 euros. Un « salaire de cadre moyen », soit quand même l'équivalent de 20 SMICS mensuels, assure l'intéressé. Qu'est ce qui nous dérange le plus ? Le salaire en lui-même ? Ou sa provenance, une partie étant versée (132 856,93 euros) par le Conseil d'Etat dont il est encore conseiller maître « en disposition »? Après tout cette déclaration portant sur le "salaire d'un cadre moyen" n'est guère surprenante quand le premier ministre, M François Fillon, qualifie de « normale » la rémunération du nouveau PDG d'EDF, M Henri Proglio, soit 2 millions d'euros annuels (166 SMICS par mois !!!)
En France, donc, les revenus de nos dirigeants restent un tabou, une question qui dérange malgré la rupture promise par Nicolas Sarkozy dans ce domaine. Le président avait voulu au début de sa mandature décomplexer la France avec l'argent en adoptant une attitude qualifiée de « bling-bling » par beaucoup. Pas sûr que cela ait marché, loin s'en faut. Son train de vie, et celui adopté par certains ne ses ministres (Rachida Dati posant en robe Dior pour Paris Match) ont choqué une partie des français. A tel point que certains médias ont décidé de s'autocensurer pour calmer les esprits (La bague à 15 000 euros de Rachida Dati effacée sur l'une des couvertures du Figaro par exemple).
En 2007, on s'était beaucoup gaussée de la hausse prodigieuse du salaire présidentiel (+172%) mais qui portait en réalité en elle une amélioration, une meilleure transparence du revenu présidentiel, mettant ainsi fin à une hypocrisie française. Mais cette transparence voulue par Nicolas Sarkozy dans les comptes de l'état s'est rapidement arrêtée. Que le président avec cette hausse aligne son salaire sur celui du premier ministre ou sur celui de ses homologues européens, cela n'a rien de condamnable en soit. Ce qui l'est plus, c'est le train de vie, mélant vie privée et vie politique qu'adoptent tous les locataires de l'Elysée et les cours qui les accompagnent. A titre d'exemple, un voyage dans un lieu de villégiature le week-end en Falcon 900 (6000 euros de l'heure), doit il être considéré comme d'agrément ou présidentiel ? Il en est de même dans tous les domaines, et c'est souvent le président et non Nicolas Sarkozy qui paye. Il en est de même pour la cour bien entendu qui continue à jouir des mêmes privilèges que sous les anciens présidents.
En 2003, on avait aussi beaucoup polémiqué sur la hausse de 80% des salaires des ministres consécutives à la fin des fonds spéciaux alloués à ces derniers et sur lesquels les détenteurs de maroquins prélevaient une part pour leur cassette personnelle. Mais ces salaires (14 000 euros pour un ministre) combinés aux différents avantages des fonctions font énormément de mal à l'image de la République en cette période de vaches maigres et où l'on demande aux français de conscentir des efforts (Stagnation des salaires, baisse de certains remboursements et hausses de certains taxes). En effet, le salaire constitue de l'argent de poche, tous les frais étant pris en charge par la République : Logement de fonction (90m2 pour un couple, plus 20m2 par enfant à charge), berline de fonction avec chauffeur, intendance, utilisation des avions de l'ETAC (Ex GLAM) à des fins personnels...Sans compter bien entendu les cadeaux reçus lors de visites à l'étranger.
De temps en temps, certains débordements trop spectaculaires doivent être « recadrés » comme le fameux duplex de 600m2 du couple Gaymard (Loyer de 14 000 euros pris en charge par l'état) ou le logement de fonction que voulait s'octroyer l'ancien président du Sénat, M Poncelet. Dans le premier cas, le ministre a été démissionné. Dans le second, l'anien président qui occupait cet appartement depuis 2004 pourra le garder jusqu'en 2012, date de la fin de son mandat de sénateur. Mais qui se souvient des exigences des épouses de ministres si couteuse pour la République par exemple (Les écrans plats de Bercy pour Cecilia, ou des aménagements pour la compagne de l'ancien ministre Luc Ferry...en sont quelques exemples). Qui se souvient du ministre de l'Outre Mer du premier gouvernement de François Fillon, M Christian Estrosi, dépensant 140 000 eurosen jet privé pour pouvoir assister un cocktail organisé par le président alors qu'il était en voyage aux Etats-Unis?
Ces errements ne datent pas hier. On se souvient d'un François Mitterrand qui tout en passantsa vie à cacher son origine bourgeoise, à cacher sa seconde famille pendant quinze ans aux frais de la République. Et d'un Chaban Delmas, qui s'était déclaré non imposable (grâce à une astuce comptable légale) alors qu'il était premier ministre? Sans oublier les fameux cadeaux empoisonnés de Bokassa Ier à VGE.
L'ancien président Jacques Chirac, figure de proue de l'argent liquide reste encore à ce jour le pire symbole en terme de déconnexion avec la réalité sociale en France. Vivre dans les palais de la République pendant 40 ans, cela laisse des traces indéniables, une vraie fracture sociale. Retraité, l'ancien président touche 31 000 euros par mois, résultat du cumul de différentes retraites découlant de ses fonctions antérieures. Pourtant, son 346 mètres carrés, boulevard Voltaire est financé (Loyer évalué à 10 000 euros par mois) par la famille Hariri, propriétaire de l'appartement. Personne ne s'en offusque et il est désormais considéré comme un parfait grand père que l'on invite parfois sans poser la moindre question embarassante alors qu'il est mis en examen.
Jacques Chirac et sa femme, Bernadette, née Chaudron de Courcel, ne représentent heureusement qu'une infime, mais médiatique, part de notre classe politique française. Comment oublier en effet le train de vie dispendieu de l'ancien « locataire » de l'Elysée. Comment oublier le mélange permanent entre vie privée et vie politique, les 4000 francs de frais de bouches quotidiens à la mairie de Paris entre 1988 et 1995, les billets d'avions payés en liquide à la défunte compagnie Euralair, la hausse faramineuse du coût de fonctionnement de l'Elysée lors de sa présidence, les vacances à la Gazalle d'Or à Taroudant au Maroc ou au Royal Palm de l'île Maurice. En terme d'images politiques, le bilan de Chirac, même sur le plan de l'insconscient collectif est exécrable.
Et ça continue....
Ce matin encore, c'était Jean François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale qui avait droit à son article dans le Canard Enchaîné concernant ses liens et des contrats passés avec des sociétés amies. Ce copinage, orchestrée par une minorité (La classe politique étant sans doute la catégorie sociale la moins corrompu de France et de Navarre avec des dizaines de milliers de petits élus de province) nuit à l'image et tend à renforcer l'image du Tous pourris, fond de commerce d'extrémistes.
En se présentant à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy avait promis de faire la plus grande transparence sur les défenses de l'Elysée. Trois ans plus tard, l'affaire des sondages de l'Elysée a été heureusement bloquée, pour lui, par le président de l'Assemblée Nationale qui a finalement refusé la création d'une commission d'enquête sur un sujet qui concerne quand même plusieurs millions d'euros. L'argent de nos contribuables servant à financer des sondages en partie pour le compte de l'UMP et qui étaient ensuite donné à la presse aux ordres, cela n'est guère sérieux. Cette non rupture se traduit également par la croissance du nombre de conseillers, limité à 20 au début du mandat, dans certains cabinets ministériels ou l'achat prévu de Air Sarko One pour plus de 180 millions d'euros. Elle se traduit également par la hausse de 25% des salaires en moyenne pour les membres des cabinets ministériels sur l'année écoulée, alors que les routiers menacent de bloquer la France pour une revalorisation de 4%.
Nous vivons bien dans une monarchie républicaine ou le roi et sa cour vivent sans rendre de compte à personne avec tous les avantages. (Voiture de fonction avec chauffeur, domestiques, appartement de fonction, avantages en nature, taux préférentiels pour les crédits, régime de retraite...) Il ne s'agit pas de revendiquer un égalitarisme à tout crin ni de crier aux Tous pourris. Il s'agit seulement de plaider pour plus d'équité fiscale et sociale mais surtout pour une exemplarité.
(1) L'Argent des Politiques. Les enfants gâtés de la République de Christophe Dubois et Marie-Christine Tabet aux Editions Albin Michel. Octobre 2009.
23:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, france, actualité, actualités, blog, chirac, sarkozy, argent, litterature
De l'Islam en France à l'Islam de France
Le débat sur l'Identité Nationale lancé par l'actuelle majorité comme feu de broussaille pour masquer ses échecs patents, notamment en matière de sécurité, et ses promesses non tenues, depuis l'élection il y a plus de deux ans de Nicolas Sarkozy, est en train de se transformer en véritable incendie. Cette notion aux contours très difficile à déterminer se transforme en véritable boîte de Pandore pour le président de la République.
Et cet incendie a été alimenté notamment par la votation helvète sur l'interdiction de la construction de nouveaux minarets au pays du chocolat, des horloges et du secret bancaire. Là-bas, un parti populiste et xénophobe, l'UDC (1) de Christophe Blocher, aime mettre de l'huile sur le feu dès qu'il s'agit de l'étranger, et notamment de l'étranger de confession musulmane. Mais l'incendie n'a pas été uniquement alimenté par le référendum suisse. Il est avant tout l'apanage de notre ministre de l'Immigration et de l'Identité National, M Besson, pour qui même les propos de comptoirs rentrent dans le cadre du vaste débat voulu sur ce thème. Et ces brèves sentent parfois bon la xénophobie franchouillarde. Mais bon, n'est ce pas notre ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avec ses propos peu douteux, qui a donné l'exemple cet automne ?
Désormais avec toutes les dérives qu'il comporte, le débat sur Identité Nationale porte essentiellement sur l'Islam, sa place au sein de la France, son adaptation aux règles de la République, son rôle auprès des jeunes des quartiers difficiles et aux controverses que suscitent certains interprétations rétrogrades.
Il faut dire que l'Islam est, bien malgré lui, au centre de l'actualité depuis ces dernières années et notamment depuis les attentats du 11 septembre, organisés en partie par des musulmans qui semblaient bien intégrés socialement. L'exemple de Mohammed Atta, l'un des pilotes est assez éloquent à ce sujet. Depuis, trop d'imprécisions, d'approximations ont contribué à envenimer encore un peu plus les choses. L'Islam comme religion est trop souvent confondu avec Islamisme comme doctrine politique, le musulman lui est souvent confondu avec l'intégriste.
Les émeutes dans les quartiers dit sensibles en 2005, la loi sur l'interdiction des signes religieux ostensibles dans les lieux publics mais qui visait en particulier le port de voile à l'école, les horaires aménagés dans certains lieux publics mettant en place une véritable ségrégation des sexes au nom d'une vision de la religion, les guichets séparés, les problèmes rencontrés par certains médecins et notamment les gynécologues dans les hôpitaux, les sifflets lors de la Marseillaise, les prêches d'imans radicaux, les incidents en marge de rencontres sportives impliquant une équipe du Maghreb, la mise en place d'une commission parlementaire sur la burqa et de nombreux faits divers, tout ceci a crée un climat de méfiance vis-à-vis d'une religion. La peur née souvent de la méconnaissance et les craintes sont trop souvent attisées à des fins politiques ou médiatiques. Toute une frange de la population française est stigmatisée en raison des agissements d'un petit nombre. Comme si, tous les chrétiens français étaient constamment associés aux proches de Mgr Lefèvre.
Ne nions pas les faits, ne nous voilons pas la face, pardonnez moi l'expression, et affrontons donc la réalité et les problèmes que peuvent poser certains, mais ceci sans passion mais de façon impartial et rigoureuse.
Les origines d'un malaise.
Pour Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'Intérieur et ministre des Cultes dans le gouvernement de Dominique de Villepin, derrières les émeutes de l'automne 2005 se cachait la main d'imans radicaux, qui auraient profité de la situation pour encourager certains jeunes dans des actes de vandalismes et de violence. Cette thèse a été depuis contredite par une enquête diligentée par la DST. Il s'agissait bien d'une expression de mal être social reposant sur une discrimination dans la vie de tout les jours, un chômage beaucoup plus important même chez les diplômés, un taux de pauvreté chez les enfants deux fois plus important dans ces quartiers, un bannissement spatial et une politique de l'intégration qui n'en finit plus d'échouer depuis trente ans. Que l'actuel premier magistrat de France n'ait pas su tirer les leçons de cette crise nous en dit long sur l'incompréhension d'une partie de la classe politique française face une réalité. Le plan Marshall des banlieues, lui, se fait toujours attendre et la lutte contre toute forme de discriminations doit être un leitmotiv de l'action politique quelque soit la couleur politique de la majorité en exercice.
L'Identité nationale, la création d'une mémoire commune et l'intégration de nouvelles vagues d'immigrés s'est fait au cours des décennies grâce à l'Ecole de la République, véritable creuset ou se former le futur citoyen français. Faute de volonté politique et de moyens adéquats, ce qui avait marché auparavant ne suffit plus désormais. C'est un constat d'échec qui peut expliquer pourquoi ce symbole de l'ascenseur social que constituait autrefois l'école a été la cible d'émeutiers en 2005, peut être de manière inconsciente. Cela ne s'excuse pas mais donne un nouvel élément d'analyse. L'ascenseur social s'arrête désormais ou commence le règne de la discrimination et de la xénophobie diffuse qui empoisonne notre pays.
Nous continuons toujours de parler de jeunes en leur collant l'étiquette de jeunes issus de l'immigration maghrébine, de confession musulmane, alors que cette génération est née en France de parents français pour la plupart. Cette phraséologie a un impact direct sur la vision propre qu'on ces jeunes de leur propre Identité. Dans bien des cas, ces jeunes se réfugient donc vers la religion, être musulman constituant leur identité propre, un refuge identitaire. Car un nombre important ne se qualifie plus de français pour se définir. Musulman, arabo-musulman, arabe ou turc, français musulman, musulman arabe français, la question du choix est très difficile surtout lorsqu'on continue à stigmatiser toute une catégorie de notre population. Ce repli identitaire peut même entraîner une haine de l'autre, un racisme anti-blanc évoqué par Dominique de Villepin, alors premier ministre en 2006. C'est un fait. Mais si l'on ne s'interroge pas sur les origines de mal être, le mal continuera de croître.
Un risque de récupération et de capitalisation de suffrages.
Cette dérive du débat politique a comme pour principal bénéficiaire le Front National de Jean Marie Le Pen. Déjà la vice présidente et fille, Marine Le Pen profite de l'occasion pour demander une interdiction sur le modèle suisse, expliquant benoitement que la religion doit rester dans la sphère privée. Derrière ces propos, se cachent bien entendu une attaque contre l'Islam, son père dénonçant depuis des années l'islamisation et l'invasion de la France par des hordes d'immigrés clandestins, musulmans bien sûr.
Cette récupération est somme toute logique de la part d'un parti politique français qui a fait de la peur et de l'exploitation des craintes, souvent infondées, son fond de commerce.
Construisons !!
L'Islam est la deuxième religion de France avec entre 4 et 5 millions de musulmans même si ils ne sont pas tous pratiquants. Le repli identitaire, consécutif à la mis au ban d'une partie de la population explique en partie ce chiffre, je pense.
Pour passer de l'Islam en France à l'Islam de France, la construction de mosquées me semble primordiale pour donner une place digne aux croyants français de confession musulmane. L'Islam des caves, outre qu'il est dégradant, peut être dangereux quand les prêches sont le fait d'imams radicaux, proches de la tendance salafiste.
La France est un pays laïc, la séparation de l'Eglise et de l'Etat datant de décembre 1905. Depuis la réalité française, l'immigration de l'après guerre en provenance des pays du Maghreb, oblige à changer les données.
En tant que garant du pacte républicain, l'Etat n'a pas à intervenir dans la construction de mosquées, ni au non d'une « laïcité positive », ni en référant au concordat de 1801 encore en vigueur dans certains départements français, allemand entre 1871 et 1918.
Par contre via les collectivités locales, et les élus des communes concernées, des baux emphytéotiques peuvent être accordés aux musulmans regroupés en association pour la construction d'une mosquée. Le terrain peut être ainsi alloué pour une somme modique et pour une durée de 99 ans reconductible.
Avec minaret, sans minaret ? Le rôle du minaret est l'appel à la prière mais il peut également avoir un rôle architectural. Sa construction ou non dépendra alors du code de l'urbanisme, point.
(1) L'UDC ou Union démocratique du centre nous rappelle comment une dénomination peut être parfois totalement fausse à l'instar des fameuses démocraties populaires d'autrefois qui n'avaient de démocratique que le nom.
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07/12/2009
Haut débile
Samedi, de sa région Poitou-Charentes d'adoption, Ségolène lançait un nouveau pavé dans la mare socialiste avec sa nouvelle initiative très médiatique consistant à offrir une alliance au MoDem, alors en plein congrès d'Arras, de François dès le premier tour des régionales de mars prochain. Vincent, l'ancien bras droit de Ségolène au sein du courant Espoir à Gauche et membre fondateur du RESR, le Rassemblement Ecologique Social et Républicain, ne condamne pas se rapprochement mais demande du temps au temps et surtout pas de précipitation. Il lui reproche surtout de lui avoir volé la vedette une fois de plus, lui aussi étant un partisan de l'ouverture au centre. Benoît, lui, est résolument contre cette initiative, tant au plan local qu'au niveau national et l'a réaffirmé dimanche dans l'émission + Clair. Le rassemblement doit se faire en direction des partis de la gauche institutionnelle (Verts, PCF, PRG, MRC) et non vers le centre, « issu de la droite ». François, surnommé autrefois « flamby » ne pense pas non plus que cette alliance soit vraiment opportune. Il va sans doute falloir que l'ancien premier secrétaire du PS trouve une synthèse pour répondre à cette question. Dominique, lui, reste au dessus de tout ça et continue sans doute de bien se marrer, là bas à Washington tout en sauvant le monde à la tête d'une institution responsable de crises passées. Loin de la cuisine politicienne interne du PS, il capitalise sur sa pomme de beaux sondages, certes basés sur du vent, dont l'un le propulse futur président de la République en 2012. Laurent, lui reste en retrait. De toute façon, il ne manque à personne et sa côte de popularité ressemble désespérément à un encéphalogramme plat. Il laisse à son fidèle lieutenant et ancien ministre de la ville sous Lionel, Claude, le soin de s'exprimer. Martine ne sait pas fait encore entendre depuis la nouvelle sortie de sa rivale bien qu'elle est déjà affirmé que la porte était ouverte. Martine est peut être assez mal placée pour s'exprimer sur ce sujet, s'étant alliée en 2008 dès le premier tour avec le MoDem pour conserver sa mairie de Lille. Et cela dès le premier tour. Une élection gagnée, c'est bien ; Mais dès le premier tour, avec son côté plébiscite, c'est encore mieux. C'est peut être ce que recherche Ségolène dans sa région, où une élection triomphale pourrait lui servir de nouveau tremplin pour les primaires qui s'annoncent sans doute pour 2011 au parti socialiste. Manuel et Pierre restent en embuscade.
Comment perdre des suffrages
S'allier avec le parti de François Bayrou, le Mouvement Démocrate, dénommé pour faire djeun's et branché, le MoDem, c'est avant tout prendre le risque perdre des suffrages essentiels à gauche pour le parti socialiste. Que le Modem propose de reporter ses suffrages sur les candidats issus de la gauche, tant mieux, mais cela ne doit pas prêter à des tractations de couloirs avec cette formation politique, qui n'est avant tout qu'une écurie présidentielle pour François Bayrou. Ce dernier a capitalisé un certain nombre de suffrages sous son nom en 2007, arrivant en troisième position (18,57%), ce qui s'explique par les personnalités très controversées, Royal et Sarkozy, présentées par les deux plus grands partis politiques français. Mais depuis, le Modem, a enchaîné les échecs électoraux, s'est pris une véritable tolle au dernier scrutin local (3,70% aux élections municipales de 2008 dans les communes de plus de 3500 habitants) et n'a guère brillé lors des élections européennes de juin dernier. (6 élus)
Le MoDem, combien de divisions ? Ce nouveau parti revendique entre 60 000 et 70 000 adhérents alors que Christophe Ginisty, ancien membre du conseil national du MoDem avançait le chiffre de 15 000 au moment de sa démission en août dernier. A titre de comparaison, le PCF, c'est 100 000 militants à jour de cotisation, le Front de gauche, sans doute autour des 6000 et les Verts aux environs des 9000. Le parti de Marie George Buffet allié au Front de Gauche de Jean Luc Mélenchon, transfuge du parti socialiste, a retrouvé quelques couleurs lors des dernières élections. Ce résultat comme celui enregistré par Europe Ecologie ne traduit pas un gauchissement d'une partie du corps électoral mais un véritable malaise chez nombre de militants socialistes.
Comment oublier que la campagne présidentielle de 2007 a été essentiellement construite avant le premier tour de l'élection contre la personnalité de François Bayrou. Alors vraies critiques ou simples ajustages politiques ? Combien de bien de fois, le patronyme du président du Modem a-t-il été accolé à sa réforme manquée concernant l'aménagement de la Loi Falloux sur le financement par l'état de l'école privée ? Certes les hommes changent...mais évolution de pensées ou simple positionnement politique.
Aujourd'hui, cette alliance entre le Modem et le PS est remis sur le devant de la scène par les mêmes qui rejetaient toute alliance au premier tour de la présidentielle de 2007. Une proposition de Michel Rocard, qualifiée à l'époque de « baroque » par la candidate socialiste, Ségolène Royal. Daniel Cohn-Bendit, avocat d'une coalition écologique rassemblant le plus large possible ne considère apparament plus Bayrou comme « trop minable ».
Vers un nouveau vote sanction?
Comment ne pas considérer le succès d'Europe Ecologie, aux élections européennes de juin dernier, comme étant en partie la conséquence d'un vote sanction contre l'attitude du parti socialiste, et son positionnement politique considéré comme n'étant pas assez à gauche pour beaucoup de ses militants ou sympathisants. Le rassemblement doit se faire à gauche avec toutes les forces politiques qui acceptent de prendre leur responsabilité et mettant en place une alliance pour gouverner. (Ce qui exclu le NPA d'Olivier Besancenot et les différents groupuscules trotskistes cantonnés dans leur rôle de pourfendeur de la gauche traître)
Le Modem aujourd'hui, c'est 3 députés sur 577 à l'Assemblée nationale. Le positionnement politique de ce parti nous renvoie au MRP de la IVème république ou au parti radical sous la IIIème. Ces partis, membres de toutes les coalitions gouvernementales, faisaient et défaisaient les coalitions gouvernementales aux grès des sujets et des circonstances. En faisant la pluie et le beau temps sur les bancs de l'Assemblée Nationale, ils étaient en grande partie responsables de l'instabilité politique caractéristique de ces régimes.
Le parti socialiste grâce au président Sarkozy a un boulevard devant lui. Il va sans doute, comme en 2004, remportait une majorité de régions grâce au scrutin à deux tours. Mais pour éviter un nouveau vote sanction en 2012, il s'agit d'affirmer dès maintenant un choix politique clair. Le Rassemblement, oui, mais pas avec n'importe qui.
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06/12/2009
Unfair trade
La lecture du journal « de référence » Le Monde ce matin a été une source extrêmement riche en informations. Tout d'abord à la page 5, c'est GDF Suez qui nous gratifie d'une petite présentation de son implantation au Brésil : « En produisant 80% de son électricité à partir de l'hydraulique, Tractebel Energia, premier producteur indépendant d'électricité au Brésil, répond aux besoins énergétiques grandissants d'un pays tout en respectant l'environnement ». Ah, l'environnement, un argument de vente incomparable en cette période de pré-Copenhague. Respecter l'environnement, c'est bien, mais pour ce qui concerne les tarifs ? (1) « L'énergie est notre avenir, économisons là ». La hausse continue du prix du gaz (Et que dire des bénéfices du groupe), joue de toute façon, même si ce n'est qu'à la marge dans des cas, sur nos économies d'énergie.
A la page 9, c'est le symbole même du capitaliste anglo-saxon, du « mondialisme », de « l'ultra libéralisme », du « cosmopolitisme » tant honnis par notre Jean Marie Le Pen national, à savoir Coca Cola, qui s'offre une pleine page pour vanter son implantation en France. Une pub qui pourrait, pratiquement, servir de parfait exemple pour l'un des slogans du FN : « Il faut produire français en France avec des Français ». Sauf que...
« Made in France* Avec Fierté. 95% des boissons commercialisés en France par Cola Cola Entreprise sont fabriqués en France dans 5 sites de production, à partir de 80% de matières premières françaises (On ne veut pas savoir lesquelles..). Nous employons plus de 2700 personnes en France. Depuis 2004, nous avons investi 260 millions d'euros dans notre outil industriel et commercial en France. Et ça nous en sommes plutôt fiers. Coca Cola Enterprise. Un grand nom, mille visages » Il faut dire que produire des produits à faible valeur ajoutée en Chine lui reviendrait bien plus cher, c'est pourquoi toute entreprise voulant conquérir de nouvelles parts de marché, avec ce type de produit notamment, s'implante sur le terrain qu'elle désire conquérir. Ce n'est pas de l'éco-responsabilité, mais simplement du business... (2)
La publicité, astérisque à l'appui, précise que Made in France signifie Fabriqué en France. Cette précision, éminament nécessaire, aurait tendance à démontrer que le métier de TF1 a vraiment bien marché, peut être au-delà des espérances de son ancien dirigeant, Patrick Le Lay (3) et que nous sommes tous abrutis.
Et puis viennent le tour des publicités concernant le secteur automobile, un secteur fort générateur d'émission de GES mais ou l'écologie à toute sa place. Ainsi page 7, certains modèles chez Citroën sont concernés à la fois par une prime verte, une super prime verte et un bonus écologique. Faite une bonne action pour l'environnement, acheter une nouvelle voiture ! Moins émettrice GES elles produisent toute de même, pour les moins polluantes, autant de carbone en dix kilomètres qu'un humain de par sa respiration en une journée. Après le constructeur français, vient le tour de Honda de vanter sa dernière Honda page 10 (Bonus écologique et 125 gr de CO2 au kilomètre).
A la page 16, nous découvrons une nouvelle association de protection de l'environnement dénommée Timberland. : « Les premières bottes qui refusent de piétiner l'environnement » « Nos bottes Earthkeepers sont munies de semelles Green Rubber composées à 42% de pneus recyclés. Et en seulement trois ans, nous avons réduit nos émissions directes de carbone de 27% » Quid alors des émissions indirectes ? « Vous voulez défendre la cause de l'environnement ? Demandez aux dirigeants mondiaux à Copenhague de joindre l'acte à la parole. Demandez-leur de montrer la voie » La marque propose ensuite au lecteur d'agir et de se rendre sur son site. Après Greenpeace, Oxfam ou WWF, voici donc Timberland, producteurs de vêtements d'extérieurs mais également nouvelle organisation leader dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Page 17, c'est EDF, qui se présente en tant que leader de l'électricité « Bas Carbone ». Interview pub de sa responsable de développement durable à l'appui, on apprend que 64% de l'électricité des pays de l'OCDE est produite à partir d'énergies fossiles contre 4,1% chez nous en "partie grâce au nucléaire" A contrario, EDF grâce son parc nucléaire constitué de 58 réacteurs plus ou moins en bon état est le bien le leader européen des déchets nucléaires...78% de notre électricité provient de notre parc de centrales nucléaires. Le nucléaire et l'environnement dans une même publicité?
A la page 19, c'est IBM qui se prononce « Pour une gestion de l'eau plus intelligente ». La société américaine aurait, elle, mieux « gérer » ses relations passées avec l'Allemagne nazie. (4)
« Vivement Noel » avec Hermès Paris en dernière page du journal. Magnifique pub, ou des cravates sauvages sont pendues dans un décor digne du pays Inuit. Une allusion cachée au rôle moteur des costumes-cravates de certains grands groupes, dans la catastrophe annoncée ?
Le commerce équitable.
Restons dans le domaine de la consommation pour nous interroger sur le marché équitable à quelques semaines maintenant de la plus grande fête consumériste d'occident, Noël. Comme chaque année, des millions de produits destinés à finir à la poubelle à court terme ou au fond d'un placard feront le bonheur des grands temples de vente que constituent les grandes surfaces.
Le commerce équitable ne concerne encore que peu de produits et un faible pourcentage des achats dans le panier des ménages mais ce secteur progresse de 10% par an. Une aubaine pour des grandes enseignes en quête de respectabilité éthique ou environnementale. Achetant désormais aux petits producteurs, en passant au dessus des labels et des centrales d'achat (type Max Haavelar), elles proposent des produits issus du commerce équitable sous leur propre marque. Ca rapporte et c'est moins cher qu'une campagne de marketing chez Publicis.
Des produits toujours moins chers mais de qualité. Une disponibilité toujours immédiate du produit pour le consommateur roi. Une production interne, de pain par exemple, poussée au-delà de la demande réelle pour fidéliser le client. Tout cela a un prix fort élevé qui se traduit par le gaspillage de masse (5), le diktat des prix aux petits producteurs, le taylorisme, une flexibilité du travail poussé à outrance et des achats de masse chez nos amis chinois.
Acheter des produits issus du commerce équitable au milieu de milliers d'articles issus de la loi du plus fort, de l'exploitation de la misère, de conditions de travail déplorables ....cela pose forcément des problèmes de conscience. Doit on se réjouir d'une plus grande offre d'achat pour ses quelques produits ou au contraire d'y voir qu'une campagne d'image réalisée à moindre coût par des grandes enseignes. Doit on se réjouir que le petit paysan du Guatemala puisse enfin vivre décemment et vendre son produit au prix juste mais quand même temps nos paysans fermiers se voient offrir une misère pour les leurs.
Le commerce équitable doit devenir un truisme. Il doit forcément l'être ou le devenir. Les produits doivent être achetés à des prix justes. Ces derniers doivent prendre en compte toute une palette d'indices pour en calculer le prix juste : Le revenu décent pour le travailleur, le capital (temps et travail) investi, l'impact sur l'environnement...
Un dernier mot.
En cette fin d'année, les rayons des grandes surfaces sont remplis de centaines de jeux différents. Les ménages français dépenseront cette année près de 600 euros en moyenne pour Noël, dont une grande partie sera consacré à l'achat de cadeaux pour nos jeunes pousses. Si l'on sort un peu des sentiers battus, il existe de nombreux cadeaux potentiels réalisés avec des matières nobles (Notamment différentes essence de bois) proposés chez des artisans locaux ou chez des associations fondatrices du commerce Equitable. (Artisan SEL, Artisans du Monde). Pour les jeux ou jouets, ils sont souvent très ludiques (Ce qui n'est pas toujours le cas pour certains vendus sous 10 couches d'emballages en grande surface et ailleurs), créatifs, travaillés main en grande partie et souvent peu couteux. Ces derniers sont présents aux marchés de Noël organisés un peu partout.
On peut également se rendre dans des brocantes, marchés aux puces ou bourses aux jouets. On réutilise ou recycle, c'est déjà pas mal.
Ci dessus, quelques idées originales (A retrouver sur http://doulaterrenative.over-blog.com)
(1) En 2005, après des grèves consécutives à des hausses de prix, le gouvernement bolivien annulait un contrat avec une filiale locale de la société française Suez Environnement, Aguas del Illimani. Cette compagnie était montrée du doigt pour ses tarifs prohibitifs et pour ne pas distribuer l'eau dans les quartiers pauvres... Précisons, qu'Evo Morales n'était pas encore président à cette époque là mais que c'était un authentique président libéral qui dirigeait le pays. Suez a également connu des revers en Argentine. Dépêche AFP, 6 octobre 2005 : Des propos critiques de l'ambassadeur de France à Buenos Aires envers le gouvernement de Nestor Kirchner, en marge du dossier Aguas Argentinas, filiale du groupe français Suez, provoquent une vive réaction des autorités argentines. En effet l'ambassadeur Francis Lott avait qualifié le 4 octobre dernier de « populiste » et « d'un peu soixante-huitarde, l'attitude du gouvernement du président Kirchner, dans la gestion du dossier Aguas Argentinas »
(2) Pour en savoir plus sur Coca Cola : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coca-Cola#Responsabilit.C3.A...
(3) « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.
(4) Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibm#IBM_et_le_r.C3.A9gime_nazi
(5) A voir ou a revoir le documentaire réalisé sur le gaspillage du pain en France et dans la grande distribution en particulier diffusé mardi 2 décembre, en seconde partie de soirée dans l'émission Complément d'Enquête sur France 2.
13:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, noël, france, consommation, actualités, drôme, environnement, écologie, copenhague, blog, sarkozy, parti
05/12/2009
Une exigeance de justice sociale
« Les français s'interrogent moins aujourd'hui sur l'Identité que sur leur fin de mois », Cette déclaration de la premier secrétaire du PS, Martine Aubry ne vient souligner qu'une simple évidence. Après tout ce débat n'a-t-il pas été lancé en prévision des élections régionales de mars prochain, élections de mi-mandat en quelque sorte et qui risquent fort de sanctionner les promesses de campagne non tenues par Nicolas Sarkozy depuis le début de on mandat présidentiel.
La défense de la valeur travail alors que le règne des bonus dans les grands groupes est loin d'avoir été touché par la crise ? La hausse du pouvoir d'achat des français quand les taxes (Hausse du forfait hospitalier, hausse du prix du gaz...) touchent l'ensemble de nos compatriotes mais que les principaux avantages accordés par le fameux paquet fiscal ne concernent qu'une poignée, fort aisé, d'entre nous? Le « Travailler plus pour gagner plus » comme solution préconisée pour l'augmentation des salaires ce qui exclu des dizaines de catégories socio professionnelles et qui dépend, non pas du salarié, mais du bon vouloir et des demandes du patronat ?
Alors qu'une formidable opération de solidarité sera de nouveau lancée ce soir pour recueillir un maximum de dons dans le but d'aider les scientifiques dans leurs recherches afin de trouver de nouveaux traitements pour les maladies rares, nous pouvons légitimement nous interroger sur la notion de solidarité de façon générale en France.
Cette notion est très large car elle regroupe tout un panel de solidarités parfois imbriquées les unes aux autres. La solidarité intergénérationnelle qui se traduit encore aujourd'hui par le régime général des retraites. La solidarité au sein d'un groupe, d'une communauté de pensées. La solidarité spatiale assuré par l'Etat, la région, la département, la commune au nom du principe de subsidiarité et de péréquation entre les différents individus qui les composent.
Mais cette solidarité est mise à mal. Souvent tel groupe est opposé à tel autre, fonctionnaires contre salariés du privés, jeunes contre vieux, travailleurs contre patronat...Diviser pour régner, tel semble être le crédo utilisé par certains.
La mission de l'état est d'assurer au nom de la justice sociale et de l'équité cette notion de solidarité franco-française. Et ce n'est pas le cap actuel vers lequel nous voguons.
Une exigence de justice sociale.
Passons sur la générosité de certaines compagnies (Provision opérationnelle de 500 millions d'euros chez BNP-Paribas pour ces traders en partie responsable de la crise actuelle contre 1 milliard prévu initialement à cet effet) envers certains de ces membres en cette période de doute, de hausse du chômage et d'insécurité sociale générale.
La précarité en France est un phénomène qui, crise financière oblige soulignons le dans un souci d'objectivité, s'amplifie et touche denombreuses catégories sociales. Cette année encore, les Restos du Cœurs, fondé il y a près de 25 ans par Coluche le temps d'un hiver, distribueront des repas aux plus démunis. Avec 110 millions de repas prévus, c'est une hausse de 13 à 15% sur laquelle table pour l'instant ces principaux responsables. Les plus démunis, ce ne sont pas seulement les sans domiciles fixes, mais de nombreuses familles monoparentales, des salariés à temps partiels souvent subis, des intérimaires, des smicards, des personnes âgées, les chômeurs en fin de droit, bref des millions de personnes qui subissent de plein fouet la précarisation générale de leur condition de vie. Bref, il s'agit de nombreuses personnes, qui ne vivent pas de « l'assistanat » tant décrié par la droite mais qui ont un emploi, qui travaillent dans des conditions plus difficiles et qui n'arrivent pourtant pas à boucler leurs fins de mois.
Sur le papier, statistiques à l'appui, le pouvoir d'achat a augmenté en moyenne de 1,4% en 2009 contre une stagnation l'année précédente. Il devrait cependant rester en berne en 2010. Mais il ne s'agit là que d'une moyenne. Et comme toute opération mathématique réductrice, elle occulte de grandes inégalités La part des ménages consacré à l'achat de biens de première nécessité ou au règlement des charges (eau, gaz, électricité) est bien différente selon la tranche de revenu que l'on étudie.
Pour les 10% des français les moins fortunés, la part du revenu consacrée aux loisirs et autres achats qui ne sont pas de première nécessité, est fort modeste, 80 euros. 150 euros pour les revenus situés autour de 1500 euros et 1474 euros pour les 10% les plus riches. (1)
En 2004 Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances, diminue la part que détient l'état français dans le capital de GDF en promettant que cette décision politique n'aurait pas d'impact sur le devenir de la société. « EDF-GDF ne sera pas privatisée, ni aujourd'hui, ni demain. Le gouvernement de la France veut que l'Etat conserve la majorité des parts de cette grande entreprise. Nous en débattrons d'ailleurs puisque la loi fixera un seuil minimum - il est aujourd'hui de 50 % - qui pourra ou non être relevé. » Quelques années plus tard, en juillet 2008, GDF fusionnait avec le groupe franco-belge Suez et devenait un nouveau géant énergétique, privé car l'état y est actionnaire minoritaire Bien que, crise oblige, les prix des matières premières soient parties à la baisse en 2009, notamment en ce qui concerne les hydrocarbures, le prix de la facture de la note de gaz, elle, n'a pas suivi la même pente. Il s'agit désormais de rentrer dans la logique boursière, celle du bénéfice et des dividendes au dépend de la mission de service public qui était impartie à cette grande compagnie auparavant. Le prix du gaz est le même pour tous à quantité égale. En proportion du revenu, c'est différent.
Le taux de pauvreté en France s'élève. Selon une étude de l'INSEE, en France en 2006, 7,1 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté relatif de 50 % (50% du revenu médian que l'on pourrait estimer à 2000 euros par mois) 13,2 % sous le seuil de pauvreté de 60 %. Cela était monté à 13,4% de la population (8 millions ayant moins de 910 euros par mois) en 2007, alors que la moitié des Français disposaient de moins de 1 500 euros par mois
Est ce normal ? La normalité selon notre premier ministre François Fillon, c'est qu'un Henri Proglio, qui cumule désormais les fonctions de patron de Véolia et d'EDF, perçoive un salaire de 2 millions d'euros annuels. Ne tombons pas dans un discours pro-égalitaire et populiste anti-patron. Mais force est de constater l'écart de revenu abyssal qui s'est instauré entre certaines grandes fortunes et une majorité de français. Ce que nous demandons, ce n'est pas l'égalité, mais l'équité. Ce que nous demandons (Certes des inégalités de salaires découlant de différents facteurs, étude, niveau de responsabilité, charge de travail... sont nécessaires), mais des inégalités ou le salaire annuel (Primes, jetons de participation et stock option inclus), de certains ne se calculent en années de SMIC. Discours fleur bleue diront certains, mais discours nécessaire.
Cette année, les banques alimentaires prévoient des demandes en hausse de 16%. Et encore, de nombreuses personnes, une donnée non quantifiable, refuse, par honte/fierté, toute aide extérieure. Combien sont-elles au total ?
Le SMIC, fixé à un taux horaire brut de 8,82 euros, ne sera pas revalorisé cette année Pas de coup de pouce pour les 23% de salariés français rémunérés au salaire minimum. Pas de coup pour une frange de la population, dont la part du revenu consacré à consommer est très importante.
Nous n'attendons pas de miracle de la part du gouvernement français, qu'il endette l'Etat de façon ubuesque ou qu'il distribue des milliards qu'il n'a pas Par contre, il faut qu'il donne l'exemple afin de couper l'herbe sous le pied aux détracteurs du régime démocratique et à ses discours populistes contre l'élite Et l'exemple donné par l'augmentation des salaires moyens des membres des cabinets ministériels est insupportable. (+26% entre 2008 et 2009). Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Le bouclier fiscal a coûté 246 millions d'euros en 2007 (année fiscale 2006) et 458 millions d'euros en 2008 (année fiscale 2007). 13 998 contribuables ont bénéficié d'une restitution d'impôt en 2008 pour un gain moyen de 33.000 euros, contre 16.000 en 2007. Comparaît à notre PIB, ou tout simplement au budget de la France, cette somme est dérisoire. Mais elle est symbolique ! Tout comme l'ISF qui finalment rapporte très peu.
Selon l'avis des présidents des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, Didier Migaud (PS) et Jean Arthuis (UMP), le paquet fiscal « est incontestablement coûteux puisqu'il entraînera des pertes de ressources fiscales évaluées à 1,5 milliard d'euros en 2007, 10 milliards en 2008, 13 milliards en 2009 et 15 milliards en 2010 », et soulève des doutes sur sa pertinence. Ces derniers mettent en effet en doute « le principe qui voudrait qu'activer la consommation c'est doper la croissance. Cela permet sûrement de créer des emplois mais bien souvent des emplois hors de France ». Une part notable de l'effort budgétaire consenti l'a été au profit de catégories sociales favorisées (Allègement des droits de succession, Aménagement de l'impôt sur la fortune, Abaissement du bouclier fiscal, voire, pour une part Crédit d'IR sur les intérêts d'emprunt immobilier).
(1) Source : Le Monde daté du 4 décembre 2009.
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04/12/2009
Aucun espoir ?
Le gel du processus de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est est une condition indispensable pour reprendre le processus de paix qui se traîne depuis les accords d'Oslo de 1993. Chaque jour, ce sont de nouvelles habitations qui se construisent en toute illégalité sur des terres palestiniennes. Chaque jour qui passe, c'est un peu plus de territoire palestinien qui est colonisé et annexé de fait à l'état hébreu. Comment ne pas qualifier de véritable cancer pour la paix toutes ces implantations illégales construites sur des terres palestiniennes. Trop longtemps, les gouvernements israéliens, de tout bord qu'ils soient travaillistes ou issus de la droite dure nationaliste (Likoud) ont laissé faire voir encouragé cette véritable gangrène. Gangrène, car ceux sont des pans entiers du futur état palestinien qui sont ainsi coupés, charcutés et annexés. Aujourd'hui, 300 000 colons juifs sont installés en Cisjordanie et près de 270 000 à Jérusalem Est. De part leurs présences, ils empêchent toute possibilité de créer un état palestinien viable. La Cisjordanie est morcelée et seule une opération de décolonisation massive pourrait y mettre un terme. Or ce sera presque impossible. Il suffit de se souvenir du désengagement israélien particulièrement difficile entrepris sous la houlette d'Ariel Sharon dans la bande Gaza en 2005. 8000 colons accaparaient, terres et routes comprises, près de 40% de ce minuscule territoire, laissant les 60% restant à 1,3 million de palestiniens.
Et pourtant, l'état hébreu ne peut plus remettre en cause la probité et l'honnêteté de son principal interlocuteur Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne depuis janvier 2005 Ce dernier est un interlocuteur crédible, ce qui n'était pas toujours le cas quand cette fonction était occupée par Yasser Arafat. Ce dernier, traité de terroriste par Tel Aviv, servait de prétexte de son vivant à toutes reprises du dialogue de paix entre palestiniens et israéliens. Mahmoud Abbas, las, a annoncé qu'il ne se représenterait pas à la prochaine élection présidentielle. Son successeur potentiel, Marouan Barghouti, croupi dans une prison israélien pour des peines cumulés atteignant 60 ans.
Pressé par les Etats-Unis de suspendre la colonisation, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu s'est engagé à geler ce processus pour 10 mois, gel qui ne s'applique pas à « la croissance naturelle » des colonies déjà existantes.
Les principaux problèmes.
Le mur de séparation construit par l'Etat hébreu après la vague d'attentats terroristes qui a ensanglanté Israël a permis de réduire à néant ces actes barbares. Cette idée, venu des rangs de la gauche travailliste a été utilisé à des fin d'annexions territoriales en Cisjordanie. En effet, le mur ne suit pas le tracé de 1967 et empiète à maintes reprises sur le territoire du futur état palestinien. Des agriculteurs palestiniens se voient ainsi séparés de leurs terres par ce qu'ils qualifient de mur de la haine, de mur de l'apartheid.
L'apartheid, un mot choc et pourtant. L'apartheid, politique de ségrégation raciale mise en place en Afrique du Sud en 1948 a servi de prétexte pour la création de bantoustans avec des pouvoirs limités. N'est ce pas ce que nous allons observer en Palestine avec une Cisjordanie morcelée par le mur de séparation et les colonies, empêchant tout état viable et d'un seul tenant de voir le jour.
L'esplanade des mosquées est le troisième site religieux le plus important pour les musulmans après Médine et la Mecque. Et pourtant ce lieu sacré, qui mérite respect et considération est l'objet de provocations et de violences. L'esplanade des mosquées et une partie de Jérusalem appartiennent aux palestiniens conformément aux résolutions votées par l'ONU.
La Bande de Gaza est contrôlé depuis plus deux ans par les islamistes du Hamas. Emanation palestinienne de l'organisation égyptienne des Frères Musulmans, les islamistes du Hamas ont été soutenu en sous main à leur début par Israël, qui y voyait un bon moyen pour torpiller la coalition panarabe et laïc regroupée au sein l'OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) de Yasser Arafat. A force de jouer avec le feu...Tôt ou tard, il faudra composer avec ces islamistes et une reconnaissance réciproque s'imposera d'elle-même. (Reconnaissance du Hamas comme force politique palestinienne contre une reconnaissance de l'état hébreu qui passe par l'abrogation de la charte de la formation islamique)
Le partage de la ressource en eau est également très important. Le Jourdain et le lac de Tibériade sont totalement contrôlés par Israël.
De plus, nier à un peuple le contrôle de ses frontières, de son espace aérien, de ses échanges commerciaux...c'est nier une nation, c'est empêcher cette dernière de bâtir un état viable.
Si l'Etat israélien veut continuer à reposer sur deux piliers, être à la fois juif et démocratique, alors il faut la création d'un état palestinien. Sans cela, les juifs se retrouveront minoritaires en Palestine et ils devront faire un choix entre leurs deux socles fondateurs.
Et nous dans tout ça?
La France a subi de multiples vexations au cours des années passées. Représentants diplomatiques retenus aux postes frontières, interdiction de se rendre dans la bande de Gaza pour Bernard Kouchner lors de son dernier voyage dans la région...et nous continuons de nous taire. Pression du lobby juif persiflerons certains, antisémites notoires sous couvert d'un antisionisme de circonstance alors que l'immense majorité de concitoyens de religion hébraïque partage, j'en suis certain, mon point de vue.
L'Europe, de part ses divisions, est souvent présenté comme un géant économique mais comme un nain diplomatique. Et pourtant, nous avons des moyens de pression autrement plus puissants que les Etats-Unis. 40% des exportations israéliennes parviennent sur notre vieux continent. Alors ?
La neutralité, c'est déjà faire un choix. Plus jamais, nous ne devons rester silencieux devant des crimes commis à grande échelle comme ceux pratiqués par une démocratie lors de l'opération Plomb durci avec ces centaines morts dont plus de 300 enfants!!
07:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, france, palestine, europe, blog, actualités, débat, israël
03/12/2009
L'avenir de nos enfants
Le réchauffement climatique n'est pas une fatalité mais pour cela des mesures d'urgence sont à prendre tout de suite. Telle est la leçon que l'on pourrait tirer de ce documentaire réalisé par Gaël Derive et projeté mercredi 2 décembre salle Jean-Villar à Romans. La ville de Romans proposait en effet une conférence thématique sur le climat à une semaine de l'ouverture du sommet mondial de Copenhague, suivi d'un débat avec le réalisateur, spécialiste du climat. Cette soirée servit également pour la remise de documents portant sur le bilan du programme développement durable de la ville et d'un appel à la participation citoyenne des romanais afin qu'ils rejoignent la commission extra municipale Agenda 21. Notons en outre que cette soirée a attiré plus de 250 personnes, ce qui en dit beaucoup sur l'intéret que porte nos concitoyens à le sujet.
Point de fatalité en effet au dérèglement climatique, mais un constat accablant réalisé en tout objectivé, sans tomber dans le pathos (Mis à mis à part l'image de l'ours polaire que l'on retrouve dans tous les documents du genre..), de la l'état de notre planète.
Et pour commencer, un véritable réquisitoire sur l'action de l'homme lors du siècle passé avec des chiffres chocs et des images à l'appui.
La température a augmenté de 0,74° au cours du siècle passé. Certes ce chiffre semble bien modeste mais il s'agit ici de souligner que cette progression s'accentue d'année en année et que la courbe ressemble de plus en plus à une courbe exponentielle.
Jusqu' à présent, en raison de cycles et de l'activité du soleil, qui est elle aussi irrégulière, les écarts se situaient entre -0,2° et + 0,2° sur les 2000 ans passés. Ce n'est plus le cas maintenant et c'est bien l'action de l'homme qui est responsable pour 90% dans le processus de changement, ou plutôt de dérèglement climatique.
Entre le début 1850 et l'enregistrement des courbes de températures, les dix années les plus chaudes se situent au cours de la décennie passée avec un pic en 2005 qui semble bien être l'année la plus chaude depuis des siècles, voir des millénaires. Cet « exploit » est bien entendu à mettre au compte de l'homme et du mode de société basée sur la consommation de masse et le gaspillage, extrêmement énergétivores et émettrices de GES (Gaz à effet de serre)
Ce réchauffement climatique se constate pour la première fois depuis la création de la Terre à l'échelle d'une simple vie d'homme. Les glaciers reculent et avec eux les réserves d'eau douce qu'ils représentent. Cette fonte a pour principale corolaire l'augmentation du niveau des mers et océans, 17 cm au XXème siècle. Cette fonte s'accélérant, le niveau augmente de 3 minimètre par an mais de façon inégale selon les zones géographiques étudiées
Cette fonte des glaciers atteint également la première réserve d'eau douce du monde, à savoir l'Antarctique qui perd chaque année près de 75 milliards de tonnes de glace. Cette glace qui disparaît entraîne le problème de l'hausse du niveau des océans mais pose également la question du taux de salinité dans l'eau et l'équilibre général des courants marins.
En France, cette hausse de la température se traduit par une moyenne de + 1° au cours du siècle passé, bien que cette moyenne cache des inégalités, cette augmentation n'étant « que » de 0,6° pour le nord est de la France pour 1,4° pour une ville comme Grenoble, ville du réalisateur.
Cette hausse des températures se traduit notamment dans la précocité des vendanges, certaines ayant été avancées de 2 à 3 semaines en 30 ans. Et ce n'est là qu'en exemple parmis tant d'autres.
Les principales sources des GES.
L'énergie occupe la première place. Pétrole, charbon, gaz, déforestation pour la cuisine et le chauffage dans de nombreuses parties du monde. L'énergie représente à elle seule 26% des émissions mondiales de GES. En France, l'énergie produite pour les habitations occupe la première place. C'est donc l'un des principaux chantiers sur lequel il s'agit d'intervenir, le parc d'habitat français étant assez ancien. Suivent l'Industrie (19%), l'Agriculture (L'emploi d'intrants azotés et la filière bovine grande émettrice de méthane), les Transports (13%), l'Habitat (8%), la Déforestation (17%) et les Déchets (3%) Ces derniers émettent des gaz qu'il s'agit de récupérer pour produire de l'énergie.
Chaque décennie, c'est 2% du total de nos forêts qui disparaissent. Véritable poumon de la terre, les arbres capturent de grande quantité de carbone, tout comme les micro-organismes des océans que sont les phytoplanctons. Victime de coupe pour l'exploitation commerciale ou pour permettre d'agrandir les parcelles réservées à l'élevage, les forets ne peuvent plus assurer le rôle d'équilibreur qui leur était autrefois dévolu.
L'avenir nous appartient.
Si rien n'est entrepris dès aujourd'hui, le niveau des températures s'élèvera entre5 et 6° l'échelle de la Terre et il ne s'agit là que d'une moyenne. Des régions connaîtront des hausses beaucoup plus importantes. 10° par exemple pour une petite ville comme Romans en 2050. L'été caniculaire que nous avons connu deviendra la norme d'ici cette date.
Comme le soulignait Gaël Derive, l'homme n'est qu'une espèce parmi d'autres. Si rien n'est fait, c'est entre 20 et 40% des espèces qui risquent de disparaître. Cette perte de biodiversité aura des conséquences pour l'homme. Nous oublions que nous dépendons de la Terre pour vivre. De ses poissons pour leur chaire, de ses insectes pour le processus vital de pollénisation, de ses plantes et arbres, sources de soins et de matières premières, de ses oiseaux, objets d'observations, d'écoutes et de plaisir.
Aujourd'hui, un français rejette 8 tonnes de carbone chaque année. C'est quatre fois plus que la Terre ne peut en tolérer. Souvenons-nous du discours tenu en 2002 par Jacques Chirac : « La planète brûle mais nous regardons ailleurs ». Et depuis cette date, nous avons continué à faire l'autruche malgré de nombreux discours grandiloquents empreint de pathos et assez larmoyants d'une partie de notre classe politique.
Pour préserver notre mode de consommation, il faudrait non pas une mais donc bel et bien 4 Terre. Et encore, nous sommes loin derrière les américains. Les indiens et les chinois qui ont calqués leurs modes de développement sur le notre (Et ce n'est pas nous qui pourrions les blâmer pour cela) émettent de plus en plus de GES.
Au stade actuel, les humains rejettent 42 milliards de tonnes de carbone chaque année dans l'atmosphère. Mais soulignons une chose très importante : L'Afrique par exemple, qui n'est responsable que de 2% du total des émissions de GES au cours du siècle passé contre 30% pour les Etats-Unis et 28% pour l'Europe sera sans doute le continent le plus touché par les dérèglements climatiques induits par l'action des pays les plus riches (Inondations et sécheresses, stress alimentaire encore plus important...)
Ce que nous pouvons faire dès à présent.
Depuis 1990, la France a baissé ces émissions de 6%. C'est beaucoup mieux que d'autres puissances (+14% pour les USA contre une promesse faîte d'une baisse de 7%, + 22% pour le Canada...) mais ce chiffre ne traduit pas une véritable volonté politique (Progrès scientifique, délocalisations en Chine d'industries...) Et c'est encore insuffisant.
Notre température augmentera car n ce qui concerne le processus, c'est déjà trop tard. Par contre, cette augmentation pourra être limitée à 2°, ce qui se traduirait par des impacts modérés sur les écosystèmes mondiaux. Par contre une hausse, qui dépasserait ce cap fatidique des 2°, serait catastrophique pour notre planète et c'est bien contre ce péril qui nous guette et vers lequel nous allons en courant la tête baissée, que Gaël Derive voulait nous mettre en garde.
La France, membre fondateur et influent de l'UE doit rattraper son retard sur certains voisins en termes d'économie d'énergie et de recours aux énergies alternatives.
Il y a peu l'Union Européenne s'est engagé à faire 20% d'économie d'énergie à l'horizon 2020 ainsi que d'utiliser 20% d'énergies renouvelables dans le total de ses ressources toujours à la même date. C'est un pas important, mais qui reste insuffisant. 30% voir 40% serait un pourcentage plus pertinent et prometteur pour notre avenir.
L'avenir passe par la sobriété. Ne rentrons pas ici dans le débat sur la décroissance. Restons ici cantonner aux actions immédiates que nous pouvons mettre en place dont la généralisation des modes de production énergétique renouvelable (La marée, le soleil, le vent...)
A ce titre, une publication, le Guide du romanais responsable est une véritable mine d'informations pour adopter un comportement et avoir recours à des moyens pour économiser de l'énergie, être éco-responsable tout en faisant des économies tout court dans bien des cas.
Nous n'avons plus de temps à perdre car tout simplement nous n'en avons plus. Le crédit que nous avait accordé la Terre est arrivé depuis quelques années à échéance. . Il nous faut seulement une véritable volonté politique, au niveau local, national et international
Cette volonté politique dépend en grande partie de la couleur du bulletin de vote que nous glissons dans l'urne. Lors des dernières élections européennes, l'écologie a fait une entrée fracassante dans le débat politique français. En mars prochain, poursuivons dans cette voix en choisissant un parti qui défend avec courages de vraies propositions en matière d'environnement !
PS : Le Guide du Romanais Responsable, Lauréat du Concours Projets Citoyens mis en place par la mairie de Romans est vraiement à diffuser au-delà des murs de notre ville tant il recèle d'informations et de conseils pratiques.
22:20 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, europe écologie, climat, romans sur isère, gaël derive, france, politique, copenhague, réchauffement climatique, science, blog, drôme