20/07/2011
Dossier de présentation de l’exposition consacrée à la Résistance dans le Vercors proposée par Bruno Rey, animateur Nature et Patrimoine à Autrans, mai 2011
Je tiens à remercier Albert Fié, ancien résistant pour sa lettre et ses encouragements, le personnel du centre Montagne et Musique à Autrans dans le lequel j’ai exercé comme animateur nature pendant deux ans, ainsi que Manu qui avec gentillesse a pu me trouver des livres inestimables pour mener à bien mon travail.
Sommaire.
Introduction.
I) Le matériel à ma disposition.
A)La salle d’exposition.
B)Les documents.
a) Les revues et journaux.
b) Les vieux papiers.
c) Les affiches et cartes.
d) Les livres.
C) Les objets d’époque.
a) Les objets de la vie civile
b) Les objets militaires
II) L’exposition.
A) Recueil des connaissances du public.
B) Présentation générale de la seconde guerre mondiale.
C)La résistance, des débuts à la Libération.
D) La tragédie du Vercors.
III) L’espace d’échanges.
A) Résistance, Résister, hier et demain.
B) Apprendre autrement.
IV) Découverte de lieux historiques sur la commune.
Annexes :
1) Mon C.V.
2) Les Lettres d’enseignants.
3) L'articulation de mon animation
4) Listing du matériel d’époque.
Introduction
Depuis plusieurs années déjà, selon les sollicitations, j’évoque simplement ou mène de véritables interventions sur la Résistance dans notre région. Celles-ci ont pour cadre les différents centres du Parc du Vercors accueillants des classes vertes transplantées dans lesquelles j’ai travaillé depuis que je suis animateur nature.
Le public rencontré jusqu’à présent, se compose essentiellement de classes de cycle 3 et presque exclusivement de CM2, l’étude de la Seconde Guerre Mondiale étant dans leur programme d’Histoire.
Depuis cette année, j'y consacre une, voire plusieurs séances d’animation pour présenter d’abord la guerre 39-45, la Résistance en France sous l’occupation afin de mieux situer le chapitre dévolu au Vercors.
Perpétuer le souvenir des milliers d'hommes qui s'y sont battus, et qui par centaines y ont laissé la vie en juillet 1944, constitue un devoir, je crois. Les derniers témoins du drame disparaissent et il faut que nous ne cessions d’alimenter la flamme de notre mémoire. L’actualité nous démontre chaque jour à quel point l’oubli peut être parfois meurtrier, du moins préjudiciable à l’Humanité.
C’est donc à l’aide de différents éléments qui me servent de support pour mon intervention (cartes, documents d’époque, objets de la vie courante…), que je suis à même de plonger le public dans l’une des pages les plus sombres mais également des plus glorieuses de notre histoire.
Je m’attache donc dans la présentation qui suit à énumérer tout d’abord les objets qui me servent de support, puis à exposer le déroulement de mon intervention et enfin à insister sur les échanges suscités lors de cette intervention et des possibles aménagements ou prolongements.
I) Le matériel à ma disposition.
Pour mettre le public dans le contexte de l’époque, j’appuie mon animation sur un ensemble de documents d’époque afin de mieux le plonger dans cette période de notre histoire nationale. Tous ces objets ont été acquis par mes soins et sur mes fonds personnels au cours des années passées. Ils sont multiples et touchent à l’ensemble des points abordés lors des séances.
Ainsi du matériel agricole est présent pour évoquer la vie paysanne dans le Vercors d’autrefois tout comme de nombreux objets de la vie courante qui sont autant de sources de curiosité et de questionnement. Enfin des effets militaires glanés aux fils des années sont disposés dans la salle ainsi que de nombreux documents d’époque.
A) La salle d’exposition.
La salle d’exposition se situe dans les combles du centre Montagne et Musique à Autrans, centre dans lequel je travaille au moment où j’élabore ce dossier de présentation. L’exposition ne peut être que temporaire, la salle servant à de multiples usages tout au long de l’année. Il me faut donc compter près d’une heure de mise en place, sans compter le rangement, pour chaque séance. De plus, le nombre d’objets ou de cadres à placer n’a cessé de s’accroître ces derniers mois grâce à de nouvelles acquisitions ou à des dons.
B) Les objets à disposition.
Je mets en annexe la liste non exhaustive des objets que je possède pour animer ma séance. Ils sont multiples, tant dans leurs origines, civiles ou militaires que dans les opinions qu’ils véhiculent notamment en ce qui concerne les documents, livres et journaux.
a) Les revues et journaux d’époque.
Je dispose ainsi d’une soixantaine de numéros de France Libre des années 1944 et 1945 ainsi que le premier numéro du Parisien Libéré en date du 22 août 1944. Ils font partis d’un ensemble estimé à plus de 300 pièces collectées par mes soins et dont une liste partielle est établie dans l’Annexe du présent document (Plusieurs revues allemandes de propagande Signal, une grande partie des Illustration ayant trait à cette époque, diverses revues comme Match, des années 1939 et 1940…)
b) Les vieux papiers.
Mon intervention nécessite également la collecte et la mise en valeur de papiers d’époque dont voilà quelques exemples : Des tickets de rationnement, des papiers de l’Etat français estampillés comme tels et qui jurent ainsi avec ceux issus de la défunte République, de nombreuses brochures de propagande de l’Etat français, de vieilles cartes postales (Les Barraques en Vercors,Le Pont de la Goule noire)….
(Les tickets de rationnement qui ne disparaîtront pas à la fin de la guerre mais perduront pour certains jusqu'en 1949)
D’autres documents illustrent également l’exposition : Billets de banque, pièces de monnaie avec Marianne ou Francisque, timbres à l’effigie du maréchal Pétain ou d’Hitler, dizaines photos d’origine civile ou militaire, en grande majorité allemande montrant des soldats de la Werhmacht dans leur vie quotidienne, à l’entraînement ou sur les différents théâtres d’opérations militaires.
(Les allemands à Paris, photos symboliques de la victoire de juin 1940)
(Le général de Gaulle en visite au Etats-Unis)
c) Les affiches et cartes.
Sur les murs de la salle, j’utilise des reproductions d’affiches de l’époque. (issues de la série Journaux de guerre, et du coffret La Résistance d’Alain Guérin). Il s’agit de parfaits exemples de propagande, tant alliés que nazis et qui plongent le public parfois dans ce qu’il y a de plus de vil chez l’homme.
J’expose également une vieille affiche placardée dans la ville de Romans par les allemands le 25 juin 1940, jour de la rentrée en vigueur de l’armistice et qui dresse un liste d’interdits et des vexations imposées à la population civile. J’ai également recours à différentes sources cartographiques que je présente en annexe.
(Le monde en 1940, affiche d'époque éditée par le journal le Matin)
J’ai également crée des affiches avec des photos issues des Dossiers de la Résistance dont voici les principaux thèmes.
- La Résistance.
- La Collaboration.
- Charles de Gaulle.
- Le Vercors.
- La Libération.
- Quatre années d’occupation.
d) Les livres que je laisse à disposition.
Qu’ils soient d’époque ou non, l’exposition mets à disposition du public des dizaines d’ouvrages sur la seconde guerre mondiale. Une trentaine concernent l’histoire du Vercors (Citons Paul Dreyfus, Joseph La Picirella parmi les auteurs livres en question), d’autres ont trait à la guerre en général où à la Résistance en particulier. De nombreux livres pour enfants sont à leur disposition à la fin de l’intervention et peuvent donc être empruntés tout au long de leur séjour. Cela explique en partie pourquoi j’essaye de mettre en place ma ou mes séances en début de semaine afin de laisser du temps, à ceux qui le souhaitent, pour apprendre et approfondir par eux-mêmes leurs connaissances.
C) Le matériel d’époque.
L’époque abordée, c’est également tous un ensemble d’objets, militaires ou civils, qui entraînent le public dans un passé pas si lointain que cela. Une approche ludique est parfois envisagée avec un jeu de comparaison entre les objets de la vie courante d’aujourd’hui et ceux de nos grands-parents afin de deviner la fonction et le mode d’utilisation de certains.
a) Les objets de la vie civile.
J’expose et donne la possibilité de manipule à tous un ensemble d’objets d’époque dont des appareils photos, des machines à écrire, des téléphones, des moulins à café, des postes TSF...
b) Les objets militaires.
Pour l’exposition, j’ai pu récupérer au fil du temps tout un nombre d’objets, lui aussi servant de support à l’animation et pouvant être manipulé par le public. Ainsi sont présentés des casques (allemand, français…), des vêtements militaires, des masques à gaz, des ustensiles (gourdes…), des malles, des jerrycans, des pièces de fouille (douilles de fusils, queue de roquette de bazooka…) caisse de munitions…
II) L’intervention.
Avant de commencer à raconter l'Histoire du Vercors lors de la seconde guerre mondiale, une présentation des grandes phases de cette dernière s’avère nécessaire pour mieux situer et replacer les évènements dans le temps. Il arrive souvent que cette période n’est pas encore été étudiée en classe. La durée de l’intervention peut donc fluctuer en fonction des attentes des enseignants et du temps imparti dans le planning de la semaine, déjà chargé, pour mettre en place de telles séances. L’idéal pour moi, se sont deux séances de 50 minutes, l’une axée sur la Seconde Guerre Mondiale et la Résistance en France de manière générale, la seconde recentrant le public sur la Résistance dans notre région et sur le Vercors en particulier. Sans oublier que de nombreuses questions méritent d’être posées et que des débats portant notamment sur le devoir de mémoire par exemple ou sur l’engagement aujourd’hui peuvent s’ouvrir.
A) Un recueil de connaissances.
Quelles sont les connaissances des enfants sur la guerre 39-45 ? Des parents proches ont-ils connus cette période ? Ont-ils des dates qui leur viennent à l’esprit, des noms quand on leur évoque cette période? Sont-ils déjà allés sur des sites historiques consacrés à la Résistance par exemple? Ont-ils vu des films, lu des histoires traitant du sujet… ? Ont-ils déjà abordé le thème en classe ?
Cet échange permet de faire une première évaluation du niveau du public. Il permet d’ajuster le contenu de l’intervention et de rentrer ainsi plus ou moins dans certains détails. La majorité du public étant composée d’enfants de cycle 3, CM1 et CM2, le degré de maturité est très variable bien entendu.
Après cette première approche, l’animation peut également se poursuivre par l’intermédiaire d’un jeu qui permet de familiariser les enfants avec les objets de l’époque. Il consiste à placer dans l’exposition des objets de la vie courante d’aujourd’hui aux côtés de ceux utilisés autrefois, ce qui est loin d’être toujours évident.
B) Présentation générale de la seconde guerre mondiale.
Voici ci-dessous les principaux axes abordés au cours de cette phase de l’exposition.
- Les camps en présence et les principaux protagonistes.
- Les alliances nouées.
- Les enjeux du conflit.
- La chronologie des évènements (Les principales étapes du conflit)
- La vie quotidienne des gens pendant la guerre.
- Les camps de la mort.
A l'aide d'une carte de 1940 "interactive", les enfants peuvent suivre les grandes étapes de la guerre, de l'Anchluss en 1938 à la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. Des petits drapeaux servent à matérialiser les mouvements et les différentes phases du conflit. Ces derniers constituent un formidable moyen de visualiser l’extension allemande, l’arrivé de nouveaux acteurs en Europe…
Voici les principales étapes abordées :
- La prise du pouvoir par Hitler en 1933.
- L’annexion de l’Autriche en 1938.
- Les accords de Munich et le démembrement de la République tchèque.
- L invasion de la Pologne en 1939.
- La drôle de guerre.
- L’invasion du Danemark et de la Norvège et la bataille du fer.
- L’invasion de la France et l’armistice.
- La Bataille d’Angleterre.
- La déroute italienne en Grèce et l’invasion de la Yougoslavie et de la Grèce.
- L’opération Barbarossa, l’invasion de l’URSS et l’arrêt devant des allemands aux portes de Moscou.
- Le débarquement américain en Afrique du Nord.
- Le débarquement anglo-américain en Italie et la défaite allemande de Stalingrad.
- Le débarquement des alliés en Normandie et la libération de la France.
- La chute du IIIème Reich, la mort d’Hitler et la fin de la guerre en Europe.
Les théâtres d’opération en Afrique ne sont pas abordés de même que ceux du Pacifique. Juste l’alliance nippo-germanique est abordé pour expliquer l’entrer en guerre des Etats-Unis contre l’Allemagne.
C) La Résistance, des prémices à la libération.
Cette partie de l’exposition s’attache à présenter la Résistance lors de la seconde guerre mondiale dans ses grandes lignes. Elle commence par une série de questions que je pose aux enfants :
· Qu’est que la résistance ? Que veut dire résister ? Comment résister et lutter contre l’oppression ? Avec quels moyens ?
· Quels sont les sentiments du peuple français à cette époque ? Quels sont les principales préoccupations de la population ? Evoluent-ils en fonction des évènements internationaux, de l’évolution du conflit?
Elle se poursuit par une présentation des principaux acteurs de ce chapitre (Le général de Gaulle, Jean Moulin…), des premiers réseaux (missions et besoins…) et des premières actions entreprises.
Mais la résistance s’inscrit dans un contexte, celui de l’occupation d’abord partielle puis totale de notre territoire et du régime de Vichy. Comment évoquer la résistance sans s’attarder un peu sur l’Etat français et sa politique de collaboration. Comment parler de ce chapitre et de la montée en puissance des maquis sans évoquer la mise en place du STO, les revers subis par l’armée allemande et le retour de l’espoir sur le continent avec notamment l’entrée en guerre des Etats-Unis. (Se référer au tableau de présentation mis en annexe)
D) La tragédie du Vercors
Nous rentrons désormais au cœur du but premier de l’intervention. Il s’agit ici de présenter globalement et de manière sommaire un sujet sur lequel on pourrait discourir pendant de longues heures. Il s’agit donc de simplifier les faits tout en inscrivant le Vercors dans un contexte, celui de la Seconde Guerre Mondiale et de l’un de ses chapitres, la Résistance.
Pour commencer une présentation du Vercors d’un point de vu topographique s’impose afin de comprendre le rôle qui lui avait été dévolu dans la bataille pour la libération de la France. Ce travail s’effectue avec une carte en relief du massif.
a) Le contexte.
Après l’invasion de l’URSS en 1941 et l’instauration du S.T.O qui en découle directement deux ans plus tard, le massif du Vercors va se transformer en refuge pour ceux que l’on va qualifier tout d’abord de réfractaires. Nous abordons grâce à une carte en relief du Vercors les atouts que représente le massif pour des personnes désirant se cacher et se soustraire tant aux allemands qu’aux autorités complices de Vichy. Nous ne rentrons par contre pas dans les détails concernant les débuts de la résistance en Isère et dans le Vercors. Cela risquerait de noyer le public sous trop d’informations. Nous présentons ainsi les premiers « maquisards » et les motifs qui les ont poussés à se mettre « hors la loi » vis-à-vis de Vichy et des troupes d’occupation.
b) Les premiers besoins.
Avant de devenir des résistants luttant les armes à la main contre les allemands et leurs valets, les hommes venus au Vercors recherchent avant tout des choses élémentaires dans une période de pénurie généralisée (Un abri, de la nourriture, de l’eau, des vêtements et des chaussures appropriés…) Pour cela, il s’agit de nouer des contacts avec la population locale pour pallier aux difficultés du ravitaillement. Quels sont leurs soutiens ? Quelle est l’attitude générale de la population ?
c) Les débuts.
Sans arme pour la plupart, sans instruction militaire et sans encadrement suffisant ou adéquat, les débuts sont plus que difficiles pour des hommes qui se sont mis hors la loi et qui vont en grande partie constituer l’ossature de la Résistance dans le Vercors. Les premières armes ne parviendront qu’en petite quantité fin 1943. L’encadrement et l’instruction seront le fait d’agents parachutés ou d’anciens officiers ou sous-officiers de l’armée de métier, devenus sans affectation depuis l’invasion de la zone dite « libre » et la disparition de l’armée d’armistice. Les débuts se sont également les accidents, les missions mal calculées et les incursions ennemies, troupes allemandes ou milice de Darnand. Les motivations de ceux que l’on qualifie à l’époque de « terroristes » sont aussi abordées. Elles permettent notamment de dresser une liste de l’ensemble des interdits, des vexations imposées à cette époque par l’occupant.
d) La vie au maquis.
Par l’intermédiaire de cours passage de livres écrits sur des expériences vécues dans le Vercors, nous pouvons présenter la vie des premiers maquisards dans les différents camps implantés sur le massif. Comment se déroule une journée dite « classique » avec ses corvées, son entraînement, ses tours de garde…
e) Les premières actions et les premières menaces.
Quelles sont les principales actions entreprises par les maquis du Vercors ? Sont-elles toujours couronnées de succès ? Quelles sont les réactions des troupes allemandes et de leurs alliées vichystes ? Nous abordons donc ici les premières attaques et les incursions allemandes ou de la milice dans, ou proximité du Vercors.
f) L’échec du Plan Montagnard
Quel était donc le projet sous-jacent à cette concentration d’hommes, près de 4000 en juillet 1944, dans ce lieu géographique précis ? Il consistait à former une sorte de porte avion en territoire occupé, susceptible d’accueillir des forces alliées en plus des groupes de résistants de la région une fois le second débarquement réalisé dans le midi de la France. Ainsi, ce groupe hétéroclite mais néanmoins déterminé pourrait mener des actions sur les arrières des troupes ennemis alors en plein combat contres les troupes alliées. La bataille de Montélimar en août 1944, montrera que ce plan, si décrié par la suite, pouvait avoir un objectif militaire parfaitement valable. La constitution d’un véritable « bouchon » dans la vallée du Rhône avec les éléments du Vercors aurait peut être entraîné l’anéantissement de toute une armée allemande. Nous ne rentrons pas ici dans les polémiques au regard de la complexité du sujet.
g) LaBataille du Vercors.
Les grandes phases des opérations et les crimes perpétrés par les troupes d’occupation sont présentés au public par l’intermédiaire d’une carte du Vercors. Cette dernière permet de cerner la stratégie allemande, de visualiser les principaux lieux de combats mais également les principaux théâtres d’exactions commis par troupes nazies…
- L’attaque de Malleval et des Barraques en Vercors en janvier 1944
- Les deux attaques contre Saint Nizier en juin 1944.
- L’attaque générale du Vercors : Valchevrière, Vassieux, La Grotte de la Luire, le bombardement de la Chapelle en Vercors….
Puis, nous nous concentrons sur la trop longue liste des disparus, qu’ils soient issus des rangs de la résistance ou simples civils.
III) L’espace d’échanges.
Pour de nouveau laisser la parole aux enfants, j’aime ouvrir un débat portant sur le devoir de mémoire. A quoi sert l’Histoire ? Pourquoi se souvenir d’une période qui semble si lointaine ? De quelles libertés jouissons-nous aujourd’hui comparées à l’arbitraire d’hier. Cette séance permet à beaucoup de découvrir la barbarie, l’arbitraire menés au nom d’une idéologie raciste.
A) Résister aujourd’hui.
- Que veut dire s’engager ?
- Pourquoi ne devons nous pas rester indifférent ?
- Pourquoi devons nous nous montrer critique ?
Voilà des questions qui méritent d’être posées. La peur de l’autre, la xénophobie, le racisme peuvent servir de pont pour lier l’antisémitisme d’hier aux maux de la société actuelle. C’est un sujet sensible, politique qu’il faut aborder avec précaution. La parole est aux enfants et l’animateur se doit de rester objectif, ce qui ne veut pas dire neutre.
B) Apprendre autrement, apprendre par soi et pour soi.
Pour ceux qui le désirent, un espace ressource est en effet mis à leur disposition. Il contient près d’une trentaine d’ouvrages répartis en trois catégories qu’ils sont libres d’emprunter à leur guise durant tout le reste de leur séjour dans le Vercors. Ces derniers peuvent être répartis en trois catégories :
- Ceux traitant de la seconde guerre mondiale de manière générale.
- Ceux traitant de la Résistance de manière générale.
- Ceux traitant de la Résistance dans le Vercors en particulier.
Il s’agit pour la plupart de livre jeunesse et non de livres pour un public plus âgé. Cela n’empêche pas certaines illustrations et certains mots d’être parfois très durs.
IV) A proximité du centre.
Un approfondissement de la (ou des) séance consacrée à la Résistance dans le Vercors lors de la seconde guerre mondiale peut être effectué avec un déplacement dans le village d’Autrans pour trouver des traces du passé. Des plaques commémoratives, des stèles sont présentes dans ou à proximité du centre du village (Place du village, hameau d’Echarlière, hameau des Tranchants, place de la mairie, croix des fusillés au bourg de Dessus) ainsi qu’au cimetière d’Autrans. Les tombes et leurs inscriptions sont un moyen de reconstituer l’Histoire du Vercors, des martyrs de la bataille aux fusillés du Polygone à Grenoble par exemple. L’ensemble de ces lieux permettent également de revenir sur certains sigles (FFI, V de la Victoire) ou symbole (Chamois
Les tombes du Commowealth et les interrogations du public sur leurs présences dans un petit village du Vercors peut servir de fil conducteur pour nous rendre sur les lieux du crash du bombardier anglo-saxon, à proximité du refuge de Gève et de présenter le Camp C3 présent dans ce dernier lors de l’hiver 1944. Cette randonnée du centre du village au plateau de Gève peut également être envisagée afin de prendre la mesure du chemin que devaient parcourir ceux qui ravitaillaient les maquisards cachés à proximité de ce dernier.
Elle permet également d’aborder d’autres aspects, humains, comme la solitude, la solidarité, les privations, la peur, l’angoisse….
Ces séances ne peuvent tout enseigner mais si j’arrive à éveiller la curiosité, l’envie d’en savoir davantage, je pense que j’aurai réussi !
18:45 Publié dans Blog, Histoire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : de gaulle, maquis, maquisard, ffi, ffl, résistance, vercors, drôme, isère, guerre mondiale, guerre 39 45, milice, wehrmacht, vassieux, autrans, animation, waffen ss, libération, ftp, as, chabal, prevost, collaboration, lvf, la chapelle en vercors, alpes, méaudre, saint nizier, guerre
19/01/2011
"L'environnement, ça commence à suffir"
Comment maintenir une compétition sportive, la fameuse "Foulée Blanche" requérant, une forte quantité de neige quand l'or blanc fait défaut sur le site prévu à cet effet depuis des semaines?
Vous l'aurez deviné avec cette photo saisie à la hussarde, tellement les véhicules en question vont vite...
Le batîment à gauche sur la précédente photo n'abrite rien d'autre que la gendarmerie, présente de manière temporaire dans le village lors de la saison hivernale. Scène surréaliste hier, avec des camions roulants "à fond les ballons" devant une institution que l'on associe régulièrement aux contrôles de vitesse....
On nous rendant sur le site officiel de la manifestation, nous pouvons lire "Depuis 4 ans la foulée Blanche n’a cessé d’avancer dans sa démarche de manifestation éco-sportive sous l’impulsion du Conseil Général de l’Isère"...
Le plateau de Gève, au nord de la commune d'Autrans est situé à une altitude supérieure de 200 mètres à celle enregistrée dans le village même . Là, un lac artificiel a été créé pour alimenter les différents canons à neige installés sur le site.
Depuis quelques jours, les canons, vu la noria de camions assurants le monotone trajet Gève-Autrans, doivent marcher à plein régime dès le soleil couchant
Tout ça pour cela :
Malgré le faible enneigement et les températures printannières de ce mois de janvier, de magnifiques lignes blanches sont amoureusement entretenues chaque jour. Non, visiblement le Vercors ne souffre jamais de pénurie ou de stress hydrique....
L'eau servant à alimenter les canons à neige situés à Gève se situe 10 kilomètres plus au sud, près du "Trou qui souffle". Elle provient d'un point de captage et est expédiée par un réseau souterrain jusqu'aux "usines à or blanc".
Quelle magnifique aire d'arrivée pour tous les participants aux courses organisées pour la 33ième édition de la Foulée Blanche. Dommage que cette zone avec ses 10 à 15 cm de neige, sans doute plus grande qu'un terrain de foot soit totalement faîte de neige produite artificiellement.
Tiens, il a neigé à l'insu de notre plein grès...
Et dire qu'il y a à peine quelques mois, nous étions littéralement bombardés d'articles, de reportages, d'enquêtes...sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique. Sommet de Copenhague et de Cancun, multiples films, conférences, il était difficile d'échapper à cette prise de conscience si tardive sur le rôle des hommes dans la destruction de leur maison commune.
Spéculons un peu, tirons des plans sur la comète et avançons que le manque d'enneigement chronique que connaissent les stations de sport d'hier de moyenne altitude sont l'une de ses conséquences. Quelle meilleur moyen pour lutter contre ce phénomène que d'utiliser des camions -bennes qui vont effectuer des dizaines d'aller retour pour alimenter en neige le domaine et ainsi émettre des kilos et des kilos de carbone dans notre atmosphère.
Penser global, agir local, c'est mal parti, même dans un petit village situé ans un Parc Naturel Régional, où normalement les activités économiques doivent se conjuguer avec un développement durable du territoire. La gestion, de l'or bleu peut être sujet à polémique.
J'aimerais me rendre ainsi cette semaine à la mairie pour avoir quelques précisions:
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Le coût d'un tel évènement: dépenses engagées et recettes escomptées.
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L'état de nos reserves d'eau et la quantité précise utilisée ces derniers jours pour construire des pistes ubuesques.
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La vitesse autorisée sur la route reliant le centre du village-foyer de ski nordique et le plateau de Gève.
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le nom de la société privée qui sous traite actuellement ce marché.
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La commune envisage t-elle d'accroître son parc de canons à neige, notamment sur le domaine de ski alpin, situé à la Sûre.
"La Foulée blanche est en relation très étroite avec le groupement des producteurslocaux et ainsi peut proposer des repas réalisés avec des produits terroirs. Tous ces produits peuvent également être dégustés sur certains postes de ravitaillement en course et dans le village d’exposants où sont organisés des apéritifs gratuits. L’APRIFEL est présente toute la semaine pour renforcer la campagne « 5 fruits ou légumes par jour ».
Vive le "suremballage"...
22:10 Publié dans Blog, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : autrans, vercors, nature, écologie, environnement, foulée blanche, ski, ski nordique, ski de fond, isère, drôme, rhône alpes, dauphiné, france bleu
14/01/2011
Que fallait-il faire?
Le gouvernement français devait il déclencher une action des forces spéciales quelques heures après l'enlèvement au risque de blesser ou d'entraîner la mort de ses otages? Avait il toutes les informations nécessaires pour lancer l'opération (L'armement des preneurs d'otages, leurs motivations politiques, le commanditaire éventuel...)
Dans le cas contraire, malgré les éléments d'information dont il disposait, le gouvernement devait il prendre le risque de laisser les terroristes et les deux jeunes français se perdre dans l'immensité du Sahel. Depuis des semaines, nous sommes en effetsans nouvelle des otages capturés au Niger par un groupe de l'AQMI. Le corps de Michel Germaneau n'a jamais été retrouvé depuis l'annonce de sa mort au printemps dernier. Quelles sont les motivations des preneurs d'otages? Jusqu'à présent, malgré tous les démentis officiels, les gouvernements succesifs avec "l'aide" d'intermédiaires aux honoraires plus que salés, ont souvent cherché un terrain d'entente sur l'argent et sur les prisonniers avec les groupes terroristes. C'était encore le cas avec l'enlèvement de Pierre Camatte en 2008.
Alors quel choix stratégique adopté? Le recours à la force avec les risques que l'ont connait ou la négociation, souvent longue, hasardeuse et dangereuse. En effet l'argent permet à ses petits groupes terroristes de s'armer, de s'acheter de ses complicités auprès de certains membres des forces de sécurité..et les prisonniers libérés peuvent devenir les futurs preneurs d'otages. Un cycle sans fin en perpective....
Votre empressement à justifier l'intervention militaire qui a conduit à la mort d'Antoine de Léocour et Vincent Delory nous a beaucoup surpris. Réduire l'analyse de ce drame à un discours sécuritaire ne fait qu'alimenter grossièrement la presse à sensations"
Alors oui je suis d'accord avec les amis d'Antoine. Le ministre de la Défense Alain Juppé, avec l'aval du président de la République et du premier ministre, a donné son feu vert pour déclencher l'opération de sauvetage. Il doit donc prendre effectivement ses responsabilités en démissionnant de ses fonctions car l'action engagée a été un dramatique échec.
07/01/2011
Résistances
Comme à chaque fois que mon centre accueille une ou des classes de CM2, j'y consacre une, voire, plusieurs demi-journées pour évoquer la résistance dans le Vercors. Perpétuer le souvenir des milliers d'hommes qui s'y sont battus en juillet 1944, constitue un devoir selon moi.
Avec une carte IGN du massif, nous pouvons présenter les différents combats et les massacres commis par les troupes nazies (Vassieux, Saint Nizier, la grotte de la Luire, la Chapelle en Vercors...) Cette carte permet également de mieux connaître la géographie locale, les principaux villages mais également le relief et les accès de pénétration dans le Vercors.
Valise ancienne acheté lors un marché aux puces. Elle contient une soixantane de numéros de France Libre des années 1944 et 1945. Au sol, différents journaux et magazines d'époque dont la fameuse revue Signal, éditée par la propagande allemande de Joseph Goebbels dans l'ensemble des pays occupée par les nazis.
Premier numéro du Parisien Libéré, daté du 22 août 1944 alors que Paris insurgée voit arrivé les premiers éléments de la 2ème DB du général Leclerc. A droite, un poste TSF allemand Telefunken fabriqué entre 1941 et 1944.
Avant de commencer à raconter l'Histoire du Vercors lors de la seconde guerre mondiale, une présentaton des grandes phases de cette dernière s'impose pour les jeunes pouces malgré les nombreuses connaissances de certains sur le sujet. C'est pourquoi l'exposition contient de nombreux documents et objets relatifs à l'époque et non liés directement au Vercors même.
C'est à l'aide d'une carte de 1940 "interractive" que les enfants peuvent suivre les grandes étapes de la guerre, de l'Anchluss en 1938 à la capitulation de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945. (Sur la carte, la Pologne existe toujours mais elle est coupée en deux parties, une occupée par l'Allemagne, l'autre par l'URSS, une des conséquences du pacte du 23 août 1939.)
Et puis une présentation de la Résistance s'impose. Les premiers résistants et leurs premières actions. Le général de Gaulle, Londres, les Français Libres, la création des premiers réseaux, Jean Moulin....
Et puis comment ne pas évoquer la France de Vichy, le maréchal Philippe Pétain, la collaboration, "la solution finale"....
FEMMES ET HOMMES de Romans (Affiche apposée le 25 juin 1940 sur l'un des batîments publics de la ville et récupérée par mon arrière grand père)
Je profite de ce petit message pour faire appel à dons. Je recherche en effet tout objet se rapportant à cette époque (Photos, journaux, vêtements, papiers divers, appareils, équipements de soldats...) J'ai bien un budget, mais il est fort maigre.
Merci
A la fin des séances, les enfants sont libres d'emprunter, ou non, un livre sur cette époque.
11:30 Publié dans Blog, Histoire, Livre, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, résistance, mémoire, histoire, blog, guerre 39 45, ww2, seconde guerre mondiale
22/11/2010
Devoir de mémoire
Au deuxième plan, les "Trois pucelles" sur lesquelles était planté le drapeau tricolore alors que la France était encore occupée par l'Allemagne nazie. Visible de Grenoble, ce drapeau représentait le retour d'une souveraineté volée sur une petite partie de notre pays. Le 3 juillet 1944, la République fut restaurée par "Clément", le chef civil du Vercors. Quinze jours plutôt, Saint Nizier avait déjà subi deux attaques allemandes, attaques lancées pour tester les forces françaises de l'Intérieur, en hommes et mieux connaïtre leur équipement.
La nécropole de Saint Nizier où sont enterrés 98 soldats de l'ombre, morts pour la plupart lors de l'investissement du plateau du Vercors en juillet 1944.
Un des nombreux inconnus morts pour la France. Près d'une dizaine pour une nécropole qui compte 98 tombes. Etrangers combattants au sein des FFI, maquisards trop méconnaissables pour être identifiés ou résistants ayant brûlé ou dissimulés leurs papiers pour ne pas compromettre leurs proches...
L'adjudant chef puis lieutenant Chabal, appartenant au 6ème BCA reconstitué, trouva la mort héroïquement avec ses chasseurs à Valchevrière lors d'un combat inégal l'opposant aux troupes du général allemand Karl Pflaum. Inférieur en armes et en effectifs, les hommes de Chabal firent "Sidi Brahim" dans une tentative desespérée pour bloquer la progression allemande vers le sud du plateau et ainsi empêcher la jonction entre les forces terrestres et les troupes aéroportés SS se trouvant à Vassieux.
Mort pour la France, sans doute en mai 1944, la date et lieu de son exécution nous étant toujours inconnus. Son corps n'a jamais été retrouvé. Aussi ne subsiste-t-il de ce héros de la Résistance dauphinoise, qu'une tombe virtuelle, une tombe sans corps, au cimetière militaire de St Nizier, sur cette terre du Vercors qu'il était sur le point de rejoindre, lorsque la Gestapo a contrecarré son dernier projet.
Le lieutenant Esseyric et ses hommes furent attqué par des troupes allemandes le 29 janvier 1944 dans la village de Malleval, au nord ouest du Vercors. Surpris les résistants présents furent pratiquement tous exterminés. Des maisons du village furent incendiés et des civils furent lachement assassinés.
07:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vercors, france, politique, mémoire, histoire, résistance, devoir de mémoire, seconde guerre mondiale, guerre 39 45
14/11/2010
La comédie du pouvoir.
J'emprunte aujourd'hui le titre d'un ouvrage de Françoise Giroud, co-créatrice de l'Express et naguère éphémère secrétaire d'Etat à la Condition féminine sous Giscard, pour décrire le triste spectacle offert par l'Elysée et la classe politique française en général.
Cela fait plusieurs mois déjà que l'on spécule sur l'avenir de François Fillon à l'hôtel Matignon. Le "collaborateur" de Nicolas Sarkozy, qui avait autrefois comme "mentor"" Philippe Seguin et non l'actuel locataire de l'Elysée, fut donné partant pour être remplacé par son super ministre de l'Ecologie, Jean Louis Borloo. Ce dernier avait d'ailleurs commencé à constituer son cabinet ministériel en prévision d'une nomination, sûr "à 99%" selon lui, à la rentrée. Mais une nouvelle coupe de cheveux n'y a pas suffit et une communication jugée hasardeuse lors du blocage des raffineries en octobre combinée à une fronde non dissimulée des parlementaires umpéistes ont fini par convaincre le prince qu'une nomination de Jean Louis comportait trop de risques. (Sa sortie sur la TVA sociale lors des élections législatives de 2007 avait marqué nos députés soucieux de se faire réélire...)
La comédie se poursuit aujourd'hui. Après avoir remis sa démission et celle de son gouvernement, François Fillon était renommé ce matin. Il devrait consulter toute la journée, selon "une source proche de Matignon" (Reuters). Comme si cela dépendait du premier ministre!!! Tout se décide au palais de l'Elysée et non à Matignon. Et le principal objectif de la nouvelle équipe, ce n'est pas bien sûr au bout de trois ans l'Emploi et la Croissance, mais la réélection du prince en 2012 alors que cela semble très mal engagé actuellement.
La comédie du pouvoir se poursuit avec le grand Dominique Galouzeau de Villepin, aujourd'hui principal opposant au président de la République, bien qu'il reste encarté à l'UMP qui affirme que Nicolas Sarkozy constitue un problème pour la France. Lui l'auteur de "l'Esprit de cour", grand pourfendeur de cette caste proche du prince, fut le grand chambellan de Jacques Chirac en étant son secrétaire général à l'Elysée entre 1995 et 2002, période faste ou il fallait protéger le prince des infâmes juges. Les emplois fictifs et la cellule corézienne à la mairie de Paris? Il fallait bien aider un département dans le besoin selon lui... En toîle de fond de ses attaques, la fameuse affaire Clearstream...Dominique de Villepin, le grand moralisateur de République Solidaire...
Et que penser de la nouvelle dénomination des Verts et d'Europe Ecologie, à savoir Europe Ecologie-Les Verts? A 53%, ces derniers arrivent à s'entendre sur le plus petit dénominateur commun, eet l'on garde les noms des deux anciennes écuries au lieu de mettre un nouveau nom sur une fusion entre deux entités politiques. Et puis comment nommer ses membres? Les écologistes européens et verts? Les européens écologiques et verts? Les verts naguère?
La comédie du pouvoir, c'est également le régime minceur auquel s'astreint l'ancien premier secrétaire du parti socialiste, M François Hollande pour faire plus présidentiable. Pas certain, qu'une ligne affinée et une teinture lui donne le charisme nécessaire pour accéder à la fonction suprême, lui qui était surnommé "flamby" par ses petits copains de la rue Solferino.
La comédie du pouvoir, ceux sont nos parlementaires réformant leur propre système de retraite et le montant de leurs indemnités mais renvoyant les modalités d'application à l'après 2012 (On est jamais trop prudent...)
La comédie du pouvoir, c'est notre leader du parti du gauche, Jean Luc Mélanchon, grand pourfendeur des médias, mais qui se laisse inviter sur le canapé rouge de Michel Drucker, connut pour sa pugnacité et ses questions à pousser dans les retranchements du divan.
On a la classe politique que l'on mérite...Cynisme?
Suis je totalement désabusé? Et quel homme politique, quel parti, cristallise mes aspirations?
13:12 Publié dans Blog, Livre, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, fillon, politique, borloo, france, vercors, drôme, romans sur isère, bruno rey
11/07/2010
Land Art
19:54 Publié dans Flore, Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : land art, art, nature, vercors, flore du vercors, faune, autrans, montagne et musique, lans
03/06/2010
Chez nous
Invitée sur BFM TV et RMC, la vice-présidente du Front national a critiqué le "pognon qui dégouline de ces gens" et "le sentiment de cet argent facilement gagné". La marine marchande de démagogie parlait-elle entre autre de l'affaire Lambert, du nom de l'héritier des cimenteries qui avait légué une fortune kolossale à son père, Jean Le Pen? Non, bien sûr, il s'agissait des membres de l'équipe de France, dont le métissage ressort en ces temps de dizette sur le plan sportif.
"Si un certain nombre ne refusait pas de chanter la Marseillaise, si on ne les voyait pas enroulés dans le drapeau d'autres nations que la nôtre, peut-être les choses changeraient, mais en l'état, j'avoue que je ne me reconnais pas particulièrement dans cette équipe", a-t-elle ajouté. Il faut dire que le drapeau de FN, la fameuse flamme tricolore est un parfait copié collé, le vert étant remplacé par le bleu, de celle du MSI italien, le Mouvement social italien, un parti fondé par des nostalgiques de Mussolini...
Que l'on juge indécent les salaires des stars du ballon rond, soit. Mais que la vice présidente du FN se permette de nous faire une leçon de morale, cela ne peut être considéré comme un point de détail.
Les promesses de l'ombre
Ensemble tout devient possible. Je serais le président du pouvoir d'achat. Je ne toucherais pas à l'âge légal de départ à la retraite. Le président des droits de l'homme. Le président de la moralisation du capitalisme financier.... Décidement les promesses n'engagent que ceux qui y croient selon une expression devenue célèbre de Charlie Pasqua.
Une simple évidence
Fadela Amara épinglée par le Canard Enchaîné qui l'accuse d'avoir hébergé des membres de sa famille dans son logement de fonction. Et le volatile n'a même pas pensé qu'il s'agissait de la première mesure du fameux plan banlieue defendue par l'ex présidente de Ni putes ni Soumises. Interrogé par la presse, l'équipe de Fadela a précisé que l'actuelle secrétaire d'Etat occupé toujours un logement dont, attention extraordinaire, elle paye le loyer. Une évidence soulignée par le staff de l'intéressé mais qui nous renvoit aux situations des autres membres du gouvernement dont Georges Tron, la caution villepiniste de Sarkozy.
Moins avec plus
Luc Chatel vient donc d'envoyer une directive aux recteurs afin de les inciter et de les aides à couper dans les effectifs afin qu'une promesse du candidat Sarkozy, ouf, puisse et continue d'être appliquée. Sus aux maîtres d'école et autres suppots du savoir, salauds d'enseignants confrontés à des classes plus difficiles quelque soit leur secteur géographique en raison de la violence, présente dans tout les domaines et à tout les échelons, de notre société. Bande de feignants, ne pourraient ils pas faire à 30 par classe, ce qu'ils font avec 25 élèves. Et dire que des imbéciles comme moi se rendent compte chaque semaine qu'ils font beaucoup mieux, beaucoup plus avec des classes à faibles effectifs (19 à 24) que quand ils doivent gérer en extérieur des groupes de plus de 28 enfants...Globalement, je m'adapte et réalise les mêmes animations, globalement car elles n'ont plus de tout la même valeur et les mêmes apports...Chatel devrait aller convaincre, du bien fondé de ses directives, des ménagères encartées UMP dans un Intermarché de banlieue parisienne.
18/05/2010
About me
Ce soir, petite introspection sur le statut précaire qui est le mien et sur le long chemin de croix qui m'attends dans les années à venir.
Oui, je l'avoue bien volontiers, je suis un privilégié. Je vis actuellement à cheval entre deux mondes, celui qui m'accompagne depuis ma naissance à savoir ma ville natale, Romans sur Isère, ou je suis locataire d'une appartement dans le centre ancien et ma nouvelle cité d'adoption, Autrans, petit village, niché dans le nord du Massif du Vercors. Comme cadre de vie, pour mon deuxième espace, loin de la violence ordinaire de la ville, de la grisaille stalinienne des édifices urbains, il y a pire. Pouvoir laisser son vélo sans cadenas, partir de chez soi sans jamais fermer la porte à clé, discuter avec ses voisins et non les fuir, pouvoir déambuler dans la nature loin du royaume de la voiture... voilà quelques petits détails parmi d'autres que j'apprécie tant. Et puis le paysage, ses montagnes enneigées l'hiver, d'une diversité de verts au printemps, nous sommes ici loin des canons de la société moderne avec ses nuances de gris sur fond sombre.
Je suis animateur nature depuis bientôt trois ans. Un boûlot peu reconnu, sanctionné par un niveau d'étude à bac +2 (BTS en gestion et protection de la Nature) mais communément vu comme une simple extension du BAFA par le commun des mortels. Découverte du patrimoine naturel ou historique de manière générale, de la faune, de la flore, du cycle de l'eau par exemple, initiation à l'astronomie, réalisation d'oeuvres d'art éphémères (Land Art), mes centres d'interventions sont variés et concernent des enfants d'écoles primaires venus en majorité de la région Rhône-Alpes. L'éveil environnementaliste que notre pays connait depuis quelques années et qui se traduit par les scores historiquement élevés des listes écologistes n'a que d'impact sur mon domaine, pourtant essentiel : Sensibiliser mais également donner envie de découvrir, d'être curieux et de prendre du plaisir en pleine nature...Candidement, j'attendais beaucoup du Grenelle de l'Environnement. "J'ai pêché par naïveté".
Depuis deux ans les enfants de Haute-Savoie, selon une directive de l'inspecteur d'Académie, doivent faire 15 heures de temps scolaire durant leur semaine de classe verte. Ceux d'Isère vont subir le même diktat, de quoi décourager bien des enseignants, venus plonger leurs enfants dans un cadre naturel mais devant faire des mathématiques durant leurs temps de classe au lieu de revenir sur les découvertes et les enseignements de la journée...Simplement débilité administrative vous dites?
Je ne peux accompagner un groupe en randonnées découvertes en raquettes? J'ai les emmene découvrir le manteau neigeux.... Un inspecteur d'académie se prononce contre un projet de spéléologie? Pas de problème, les enfants ne feront pas spéléo...ils iront découvrir le monde souterrain...Il suffit donc de trouver le bon jargon, suffisament large et lache...Moi même après trois ans dans le metier où je ne compte plus les centaines d'enfants, les dizaines de classes que j'ai pu accueillir et prendre en charge......j'ai du commencer à passer mon BAFA. Résultat, le fond de formation, auquel cotise ma structure, a refusé de financer un stage honéreux car jugé non professionnalisant....Mon association a du payer pour me faire effectuer un stage sur mon temps de vacances (si réduit) afin de complaire au caprice d'un inspecteur d'académie. (Mon option de formation au BST était l'animation nature, mais dépendant du ministère de l'Agriculture, je n'ai pu obtenir une équivalence de la DDJS, la direction départementale de la jeunesse et du sport dépendant de l'Education Nationale).
Depuis cette année, les départements de la Drôme et de l'Ardèche ne subventionnent plus les classes vertes se réalisant en dehors des centres situés dans leur département respectif. Les dépenses supplémentaires induites par la décentralisation et non compensées " à l'euro près'" par l'Etat a des conséquences fâcheuses alors que ce dernier compte des champion de l'écologie "marketing" au sein de son gouvernement. Celui de l'Isère serre la ceinture. En ces temps de crise, la culture est le premier secteur à pâtir du désengagement de l'Etat.
Je gagne 957 euros net par mois, pour 32 heures officielles, mon salaire étant lissé sur les 6 mois que durent mon contrat avec ma structure. (Mes congés payés me seront versés à la fin de mon contrat). A la rentrée prochaine, après un mois de travail au sein d'une autre structure, je serai sans doute engagé en CDI. Enfin en CDII, le contrat à durée indéterminé intermittent, un intitulé qui m'apparaît presque comme un oxymore.
Je suis un intermittent de l'animation nature. Depuis trois ans, j'ai déménagé, j'ai navigué du Morbihan à l'Etang de Thau en passant par la Drôme, l'Isère et les Hautes Alpes. Je vivais dans les structures qui m'employaient, le summum pour avoir un minimum d'intimité. Selon les critères de Pôle Emploi, je suis donc un être extrêmement flexible, ne remplissant pas toujours les taches qui sont les miennes, ne renâclant pas à chercher du travail pour assurer son existence et de plus très mobile. Je suis pourtant loin de pouvoir remplir mon emploi du temps avec l'ensemble de mes contrats sur l'année.
Et demain, je devrais cotiser jusqu'à quel âge? Le sacro-saint départ à la retraite à 60 ans est dès maintenant vidé de sa substance, la durée de cotisation ne cessant d'augmenter. Alors cotiser pendant 41, 42, 43 ans? Rentré dans la vie activité après un parcours estudiantin laborieux, je prendrais donc ma retraite au delà de 65 ans. Je ne pourrais pas exercer mon activité jusqu'à cet âge, c'est un fait, fatigue et lassitude obligent. Je dervais donc changer d'activité, trouver les fonds pour reprendre des études par exemple, pour mes former, pour me mouvoir et être écoflexible.
Cette année, avec mes 957 euros, je paye deux loyers, celui de Romans où habite ma compagne qui a repris ces études pour obtenir une licence cette année pour devenir plus tard professeur des écoles et celui d'Autrans, ou je vit en collocation avec une ancienne condisciple du BTS, amie, et collègue de travail. Soit plus de 650 euros, sans compter les charges inhérentes aux logements. A cela s'ajoute le remboursement du prêt que ma compagne a souscrit pour reprendre ses études (Je parle ici de ses premières) et le coût de la licence de cette année. Ma compagne travaillant 20 heures par semaine à 25 minutes de Romans, il s'agit de rajouter à la liste un plein d'essence par semaine. Et puis, nous avons un besoin élémentaire à remplir, manger tout simplement. (Le Bio, c'est bien, mais reste cher, donc nous continuons d'ingurgiter une quantité phénoménale de merdes dénommées produits chimiques, colorants, acidifiants, agents de saveur, conservateur...)
Bilan, chaque mois nos maigres économies accumulées les années précédentes fondent comme neige au soleil. La hausse vertigineuse du prix du gaz nous a donné un sérieux coup de chaud (+ 9,5% cette année) Salaud de pauvres!! L'imbécile que je suis ne peux s'empêcher de penser à certaines rémunérations des dirigeants des anciennes entreprises publiques en voix de privatisation quand il s'acquitte par virement bancaire de ses douloureuses.
Pourtant, je ne plains pas. Je reprendrais mes études quand l'état de mes finances le permettront. L'achat d'une paire de chaussure pour protéger mes pieds d'une humidité persistant, trous obligent, attendra, tout comme celui d'un pantalon n'en disposant plus d'un seul qui ne soit élimé jusquà la moelle. Mais ne tombons pas dans le misérabilisme. Je suis en bonne santé. Certes, je dois désormais m'acquitter maintenant de 23 euros quand je me rends chez mon médecin traitant (Imbécile que je suis, je tombe toujours malade sur mon lieu de travail, donc loin de ce dernier, la faute à pas de chance...) mais le gouvernement doit bien prendre en compte la santé électorale d'une catégorie socio-professionnelle classée à droite, non? Et puis ma mutuelle me rembourse bien mes frais? Non, bon, alors le Caisse d'Assurance Maladie? Non, celui qui a de maigres ressources n'a pas intérêt à être myope et tête en l'air, sinon cela lui coûtera plus de 70 euros par verre pour un remboursement de quelques euros sans compter la monture. (Trois mois plus tard, j'attends toujours une modeste aide pour atténuer les 372 euros ainsi déboursés). En fait, le précaire a intérêt, pour lui et ses proches, à avoir une santé de fer.
Pourtant, je ne me plains pas. Je reste un privilégié. Je ne vis ni sous la houlette d'un patron tortionnaire, ni dans une ambiance de travail délétère. Mon travail n'est pas abrutissant, il est au contraire gratifiant. De plus il n'est pas concerné pas l'ensemble des termes suivant : rendement, rentabilité, cadence, 3X8, économie d'échelle, externalisation (Ce mot n'est même pas pris en compte par le correcteur d'orthographe) , stress... Je vis dans un cadre paisible, loin des pollutions, plongé toute la semaine au coeur de la nature avec des explorateurs en herbe.
Les 150 euros accordés aux familles les plus modestes (Je ne pense pas en faire partie) auraient pu reverdir mes comptes si rougeauds. Mais priorité au bouclier fiscal et aux différentes niches afférentes ou le quidam se perd si rapidement au contraire du si minoritaire bénéficiaire. Et dire que je ne connais pas un seul bénéficiaire du bouclier fiscal, il faut vraiement que je songe à élargir mon carnet d'adresse...Après tout l'expression " y'a que les cons qui changent pas d'avis" correspond parfaitement pour décrire notre gouvernement arquebouté sur la défense d'un bouclier fiscal injuste et inique.
Tiens le prix du timbre vient d'augmenter? Les impôts ne seront pas augmenté martèlent les différentes portes drapeaux de la majorité. Restent donc les taxes. La baisse de la TVA, cadeau octroyé aux restaurateurs pour faire le plein des voix dans la profession pour 1,5 milliards? De toute façon, le restaurant est un lieu comme le cinéma, le musée, le théatre, la salle de concert...ou je ne me rend guère. Reste le café, le petit noir et un bon journal.
Je ne me plains pas. Mais je ne peux rester indifférent quand au sort réservé à des millions de mes semblables qui vivent, disons le crûment, dans la merde. Comme disait Coluche, il faudrait la remuer un peu pour que les effluves arrivent jusqu'aux nez de nos dirigeants actuels.
Enju !!!!
23:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, social, nature, france, animation, vercors, précarité, blog, sarkozy, fillon, ump, bouclier fiscal
07/01/2010
Quelle Europe?
Herman Van Rompuy est désormais le nouveau président de l'Union Européenne. Pardon du conseil européen. Pardon encore, mais je croyais que c'était l'Espagne qui assurait cette fonction pour six mois à partir du 1er janvier...
Revenons pour l'instant à notre ancien premier ministre belge, figure tellement effacée et méconnue dans notre paysage politique qu'elle a été choisi sagement pour devenir le représentant officiel et la figure emblématique de l'Europe politique nouvelle, née du Traité de Lisbonne. Il sera assisté dans sa tache par une nouvelle représentante chargée de la politique extérieure de l'UE, à savoir la britannique Catherine Ashton, baronne de son état. A ce stade, on arrive à peu près à suivre les réformes institutionnelles introduites par le Traité de Lisbonne, notamment la nomination pour de 2 ans et demi avec mandat renouvelable une fois, d'un président du conseil européen par l'ensemble des chefs d'état et de gouvernements membres de l'UE. Ce que l'on comprend moins bien, c'est le rôle désormais tenu par le pays président le Conseil européen pour 6 mois. Depuis le 1erjanvier, c'est à l'Espagne de José Luis Rodriguez Zapatero qu'incombe ce rôle comme nous l'avons déjà souligné.
Pour le commun de mortels, auquel j'appartiens, la diarchie ou présidence bicéphale ainsi constitué est déjà fort complexe pour comprendre, le niveau et l'étendue des pouvoirs de chacun. Et c'est sans compter sur José Manuel Barosso, notre président de la commission européenne, autre figure de l'exécutif européen. Là faut-il parler désormais de triarchie ou d'anarchie dans les prérogatives respectives de chacun des acteur nommés.
Les modifications du mode de fonctionnement de l'UE ne permettent toujours de répondre à des aspirations de nombre de concitoyens, notamment en terme de politique sociale et d'harmonisation fiscale. Le référendum d'initiative populaire, nécessitant 1 millions de signatures d'européens, vendu comme une avancée démocratique par une Europe soucieuse des attentes de nos concitoyens et se voulant plus proche de ces derniers, est conditionné au bon vouloir de la commission européenne qui peut valider...ou non une telle démarche.
D'autres questions restent en suspend notamment en ce qui concerne l'élargissement de l'Union Européenne envers d'autres pays européens (Albanie, Serbie, Croatie, Bosnie Herzégovine, Kosovo, Macédoine, Ukraine, Biélorussie,..............Norvège, Islande, Suisse). La Turquie reste encore un lourd dossier malgré les véritables progrès enregistrés sous l'ère Erdogan et contribue au débat sur les frontières de l'Union Européenne. Sont elles physiques, humaines, culturelles, religieuses ? Pour ma part, je tent à incliner pour une entrée d'une Turquie démocratique et respectueuse de sa minorité kurde dans l'Union Européenne. Le « partenariat stratégique » vendu par certains hommes politiques pour complaire à leurs opinions publiques risque d'entraîner ce pays vers ces turpitudes passés au lieu de l'ancrer dans un espace porteur de valeurs fortes.
Et notre Défense commune dans tout cela. En réintégrant la France dans le commandant intégré de l'OTAN, dont notre pays était sortie en 1966 par volonté du général, le président Sarkozy a torpillé tout espoir de voir naître un jour une véritable force européenne de défense. Nain diplomatique, nous restons sous étroite emprise américaine sur ce dossier.
Et puis il y a tous les autres sujets, de l'harmonisation fiscale à la mise en place d'une vraie politique sociale européenne.
Je reste persuadé que le règlement intérieur de la maison Europe aurait du être établi avant l'élargissement massif de 2004 à 10 pays issus en grande partie de l'ancien glacis soviétique. Mais on ne pas revenir sur le passé et le Traité de Lisbonne montre bien à sa manière que le Plan B ou Plan Bis qui n'était pas censé exister après le rejet massif du Traité Constitutionnel européen en mai 2005 par le peuple français a bien pu voir le jour. Au prix, certes, d'une confiscation d'un débat politique et démocratique, le traité ayant été adopté par le Parlement réunis en Congrès et non par le peuple.
12:59 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, france, blog, actualité, actu, actulités, ump, fn, europe, géopolitique, drôme, vercors, opinion